Tavelure, blanc et feu bactérien

Tavelure: Dans toutes les régions limitrophes à Montréal, la pluie du 29 au 31 mai marquera la fin de la période des infections primaires. Selon la simulation RIMpro, l’inventaire d’ascospore tire à sa fin et cette dernière infection n’atteindra pas le risque extrême. La fin des primaires ne signifie pas la fin des traitements fongicides. Dans les vergers dépistés où la tavelure est bien réprimée, il peut être tentant de ranger le pulvérisateur pour la saison. Malheureusement, l’intensification du blanc et de la suie-moucheture, l’apparition de diplocarpon (Marssonina) et des pourritures estivales  (ex: pourriture amère) forcent à la vigilance selon les cultivars et votre historique local. Quelques traitements localisés peuvent donc être utiles en cours d’été, notamment en juin. Le modèle RIMpro peut vous aider à cibler les infections importantes de suie-moucheture et diplocarpon jusqu’à la mi juillet. Par la suite, les traitements fongicides sont souvent inutiles au Québec.

Blanc: Dans les vergers où cette maladie est un problème, un traitement ciblé est certainement à considérer aujourd’hui. Ce traitement pourrait aussi servir de rempart à l’infection de tavelure prévue demain.

Feu bactérien: Dans les vergers où l’éclosion des fleurs n’est pas terminée, les risques d’infection ne sont pas négligeables. Les fleurs en éclosion hier (27 mai) sont à risque demain.  Les symptômes sur fleurs devraient apparaitre à partir du 31 mai. Une intervention rapide avec du prohexadione-Ca (Apogee, Kudos) dès l’apparition des symptômes sur fleur est très efficace pour limiter les dégâts. Ne confondez pas les infections sur fleurs (graves et moins fréquentes) et les infections à partir des chancres qui ont lieu à tous les ans. Des symptômes sur chancres sont déjà visibles dans les vergers. L’élimination rapide des symptômes de feu bactérien limite les dégâts.

 

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