Pyrale du maïs
Dernière mise à jour le 11 octobre 2018
Ostrinia nubilalis (Hübner) Lepidoptera : Crambidae | |
European corn borer |
Larve | 1–4 générations | ||||||||||
Pré-bouton rose | Bouton rose | Floraison | Calice | Début été | Mi-été | Pré-récolte |
A | (photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
B | (photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
C | (photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
D | (photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
Caractéristiques
L’adulte est un papillon brun jaunâtre clair avec des bandes sinueuses irrégulières plus foncées traversant les ailes; le mâle est nettement plus foncé que la femelle (A). La chenille a le corps brun clair à gris rosâtre avec de petites taches brunes rondes peu marquées et la tête noire (B).
Répartition
L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord, jusque dans le nord de la Floride.
Dégâts
L’espèce s’attaque principalement au pommier, mais aussi parfois au cerisier et au pêcher. Au début de l’été, la chenille consomme les feuilles des pousses terminales des arbres nouvellement plantés (C), causant le brunissement et le flétrissement des feuilles, ce qui peut déparer l’arbre. Vers la fin de l’été, la chenille partiellement développée migre depuis les adventices qui lui servent d’hôtes vers les fruits (D); elle creuse dans la chair de ceux-ci et y crée des galeries remplies de déjections.
Espèces semblables
La chenille de la pyrale du maïs ressemble à celles de la tordeuse orientale du pêcher (Grapholita molesta) et du carpocapse de la pomme (Cydia pomonella), mais elle est dépourvue de peigne anal, contrairement à celle du carpocapse de la pomme. En outre, elle se distingue de ces deux espèces par sa couleur et par les tubercules bruns bombés de ses segments abdominaux, qui sont surtout visibles durant les derniers stades larvaires.
Moyens de lutte
Les infestations surviennent généralement lorsque les conditions sont anormalement chaudes et sèches, ce qui a une incidence sur les adventices généralement privilégiées par l’espèce poussant dans les vergers ou à proximité, ainsi que dans les vergers situés près d’une forêt. Un bon programme de désherbage permet généralement de réduire les risques d’infestation. La présence et la période de vol de l’espèce peuvent être surveillées au moyen de pièges à phéromone. Un insecticide sélectif, notamment le Bacillus thuringiensis, peut être appliqué à la fin de l’été, moment où l’application régulière de pesticides est généralement moins importante.