Drosophila suzukii (Matsumura)    Diptera : Drosophilidae
Spotted wing Drosophila

drosophile à ailes tachetées (adulte)

A (photo : Joseph Moisan-De Serres – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

drosophile à ailes tachetées (adulte mâle)

B (photo : Gorak Arakelian)

drosophile à ailes tachetées (adulte femelle)

C (photo : Martin Hauser – University of California)

drosophile à ailes tachetées (larves et dégât)

D (photo : Joseph Moisan-De Serres – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)
Caractéristiques

Les adultes sont petits (2 à 3 mm) avec un abdomen arrondi (A), comme c’est le cas pour les autres drosophiles. Les mâles possèdent un petit point noir caractéristique sur chaque aile (B). Les femelles peuvent être identifiées à l’aide d’une loupe binoculaire; celles-ci possèdent un ovipositeur dentelé (C).

Répartition

L’espèce est établie ou a été trouvée dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord, du Québec et de l’Ontario jusqu’en Caroline du Nord au sud et jusqu’au Wisconsin, à l’Illinois et au Kentucky à l’ouest.

Dégâts

Les femelles « scient » les fruits sains et pondent leurs œufs dans l’ouverture. Elles peuvent pondre des centaines d’œufs durant les deux à trois semaines de leur vie adulte. Mis à part pour une petite piqûre d’aiguille causée lors de la ponte, les fruits infestés ne présentent pas de dégâts évidents au début. Les œufs éclosent 5–7 jours après la ponte et les larves se nourrissent de la chair des fruits. Les régions ainsi attaquées perdent leur couleur et les tissus s’affaissent éventuellement (D).

Moyens de lutte

Surveiller la présence des adultes au moyen d’un piège dans lequel un mélange de levure, de sucre et d’eau aura été versé afin d’attirer les drosophiles. Pour prévenir l’infestation des fruits à risque, des applications régulières d’insecticides à large spectre sont nécessaires durant le mûrissement et la récolte des fruits.

Verticillium dahliae Kleb.
Verticillium wilt icône racinesicône racinesicône tronc et branchesicône tronc et branches

verticilliose (branche)

A (photo : Thomas Burr – Cornell University)

verticilliose (branche)

B (photo : Thomas Burr – Cornell University)

verticilliose (branches)

C (photo : Thomas Burr – Cornell University
Hôtes

Abricotier, cerisier, nectarinier, pêcher, prunier.

Symptômes

Les feuilles d’une ou de plusieurs branches sont flétries ou brunies et demeurent souvent attachées; le reste de l’arbre semble sain (A). L’infection cause souvent la mort des jeunes arbres. Les arbres plus vieux, à l’exception des cerisiers à cerises douces, peuvent se remettre de l’infection, mais sont souvent touchés à nouveau après le débourrement, l’année suivante. Des stries foncées apparaissent souvent dans l’aubier des arbres malades (bois de deux ou trois ans ou plus vieux) (B, C). Les symptômes s’aggravent lorsque les arbres subissent un stress hydrique, au milieu de l’été.

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

Toute maladie ou tout trouble affectant le système racinaire ou le point de greffe peut produire des symptômes aériens similaires. La présence de stries dans l’aubier permet de distinguer la verticilliose des troubles similaires.

Moyens de lutte

Le cerisier à cerises douces est l’arbre fruitier le plus sensible à la verticilliose, suivi de l’abricotier, du pêcher et du nectarinier, le prunier étant le moins affecté par la maladie. Comme le champignon en cause est naturellement présent dans de nombreux sols, le moyen de lutte généralement utilisé repose sur l’évitement : les arbres sont plantés dans des sols où la présence du pathogène est indécelable ou faible. La culture de diverses graminées ou autres monocotylédones pendant une ou plusieurs années avant l’établissement du verger contribue à réduire le taux de pathogènes dans le sol lorsque ceux‑ci sont présents.

Venturia pirina Aderh.
Pear scab icône poiresicône poiresicône feuillesicône feuillesicône pousses

tavelure du poirier (feuille)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tavelure du poirier (fruit)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tavelure du poirier (fruit)

C (photo : Turner Sutton – North Carolina State University)

tavelure du poirier (tige)

D (photo : Turner Sutton – North Carolina State University)
Hôtes

Poirier.

Symptômes

Les lésions apparaissant sur les feuilles ont d’abord la forme de toutes petites taches circulaires. En grossissant, elles deviennent brun velouté à vert olive et ne sont pas clairement délimitées (A). Les lésions relativement âgées peuvent demeurer isolées ou fusionner avec d’autres lésions foliaires. Elles finissent par arrêter de grossir et par être clairement délimitées. Les lésions des fruits sont similaires aux lésions foliaires et peuvent commencer à apparaître un mois après la nouaison (B). Même si toute la surface du fruit peut être infectée, les lésions sont souvent regroupées à l’extrémité apicale du fruit (autour de l’œil). Les fruits infectés tendent à être déformés et finissent par présenter des taches brun foncé à noires (C). Les lésions des pousses sont d’abord similaires à celles des feuilles et des fruits, mais elles finissent par prendre un aspect liégeux; l’agent pathogène y passe l’hiver et produit des conidies la saison suivante (D).

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

Aucun.

Moyens de lutte

La tavelure du poirier cause habituellement moins de dommages que la tavelure du pommier. Lorsque le temps favorise l’apparition de la tavelure du poirier, il faut appliquer des fongicides à partir du stade de la pointe verte jusqu’au début de l’été pour lutter contre la maladie.

Cladosporium carpophilum Thuem.
Peach scab icône pêchesicône pêches

tavelure noire (fruit)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

tavelure noire (tiges)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Hôtes

Pêcher.

Symptômes

Les lésions apparaissant sur les fruits ont d’abord la forme de petites taches circulaires verdâtres qui grossissent et s’assombrissent graduellement lorsque la production de spores débute (A). Les taches font leur apparition lorsque les fruits ont atteint la moitié de leur grosseur; elles se trouvent le plus souvent à l’extrémité pédonculaire du fruit, mais peuvent couvrir toute sa surface. Des infections secondaires peuvent se produire sur les rameaux (B) ainsi que sur le fruit des variétés tardives.

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord, mais surtout importante dans les régions productrices chaudes et humides.

Maladies et troubles similaires

La tavelure noire peut être confondue avec les infections dues à la tache noire bactérienne (Xanthomonas arboricola pv. pruni), mais s’en distingue par la présence d’une sporulation vert foncé.

Moyens de lutte

Les symptômes apparaissent après une période d’incubation de 40 à 70 jours. À cause de cette très longue période d’incubation, seules les infections qui surviennent entre la chute de la collerette et le durcissement du noyau provoquent l’apparition de symptômes sur les fruits. On utilise habituellement des fongicides au cours de cette période pour protéger les fruits.

Podosphaera leucotricha (Ellis & Everh.) E.S. Salmon
Rusty spot icône pêchesicône pêches

tache de rouille (fruit)

A (photo : Megan Kennelly – Cornell University)
Hôtes

Pêcher.

Symptômes

Les lésions apparaissent sous forme de petites taches circulaires de couleur havane à orange d’environ 3 à 5 mm de diamètre, qui résultent d’une altération de la couleur du duvet de la pêche (A). À mesure que les lésions grossissent, le duvet roussi qui se trouve au centre tombe. À ce stade, les lésions sont vertes, lisses et entourées d’un halo havane à orange. Elles peuvent continuer de grossir et fusionner avec d’autres lésions pour former de grandes zones d’infection lisses. Les lésions finissent par arrêter de grossir; elles durcissent alors et deviennent brun-orange.

Répartition

Maladie répandue, qui survient partout où l’oïdium du pommier (Podosphaera leucotricha) est présent.

Maladies et troubles similaires

La tache de rouille peut être confondue avec l’oïdium (blanc) causé par le Sphaerotheca pannosa ou le Podosphaera clandestina.

Moyens de lutte

Les programmes d’application de fongicides contre la pourriture brune ou la tavelure noire donnent souvent de bons résultats contre la tache de rouille. Les programmes ciblant l’oïdium sont également efficaces. La tache de rouille est causée par le même champignon que l’oïdium du pommier. En conséquence, la lutte contre l’oïdium dans les pommiers se trouvant à proximité permet de réduire la fréquence de la tache de rouille chez le pêcher.

Xanthomonas arboricola pv. pruni (Smith) Vauterin et al.
Bacterial spot icône feuillesicône feuillesicône pêchesicône pêchesicône pousses

tache noire bactérienne (feuilles)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tache noire bactérienne (fruit)

B (photo : Megan Kennelly – Cornell University)

tache noire bactérienne (fruit)

C (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Abricotier, nectarinier, pêcher, prunier.

Symptômes

Les lésions apparaissant sur les feuilles sont petites, de couleur havane à brune. Elles se nécrosent avec le temps et s’entourent habituellement d’un halo jaune. Les feuilles comportent souvent de nombreuses lésions confinées aux zones internervaires, ce qui leur donne un aspect anguleux. Les lésions finissent par être isolées, et leur centre se détache de la feuille, qui est alors criblée de trous ou semble déchiquetée (A). Les infections foliaires graves causent le jaunissement des feuilles et leur chute précoce. Les bactéries provenant des feuilles infectées progressent vers les rameaux de l’année et y provoquent l’apparition de chancres. Sur les fruits, les bactéries causent des lésions ou des taches brun foncé. Souvent, les lésions deviennent enfoncées, et la peau des fruits se fissure. Des dépressions profondes se forment alors, ce qui rend les fruits non commercialisables (B, C).

Répartition

Maladie surtout commune dans les régions chaudes et humides, particulièrement nuisible dans les vergers où la maladie a déjà été présente. Il s’agit d’une des maladies les plus graves affectant la production de pêches dans le sud-est des États‑Unis.

Maladies et troubles similaires

Les symptômes de la maladie peuvent être confondus avec les dommages causés par le fongicide captane, surtout chez certaines variétés de pruniers.

Moyens de lutte

L’infection primaire des fruits et des feuilles se produit par temps pluvieux à partir de la floraison jusqu’à un mois après la chute de la collerette. Durant cette période, l’application régulière de bactéricide est nécessaire lorsque la pression de la maladie est forte ou lorsque des variétés très sensibles sont cultivées. La meilleure façon de lutter contre la tache noire bactérienne est d’éviter de planter des variétés sensibles comme Babygold 5 et Autumn Lady.

Virus de la tache annulaire nécrotique du prunier (PNRSV)
Prunus necrotic ringspot icône feuilles

tache annulaire nécrotique (feuille)

A (photo : Alan Jones – Michigan State University)

tache annulaire nécrotique (feuilles)

B (photo : Thomas Burr – Cornell University)

tache annulaire nécrotique (fruits)

C (photo : Wayne Wilcox – Cornell University)
Hôtes

Cerisier, pêcher, prunier.

Symptômes

Chez certaines branches ou dans l’arbre entier, on observe un retard du débourrement ou de la feuillaison, le rabougrissement et l’ondulation des feuilles et le raccourcissement du pédicelle des fleurs au printemps. Sur les nouvelles feuilles apparaissent des taches, des lignes ou des anneaux chlorosés (A). En cas d’infection grave, les zones chlorosées se nécrosent et se détachent de la feuille, qui devient alors criblée de trous ou prend un aspect déchiqueté (B). La maturation des fruits peut être retardée, et les fruits peuvent porter des marques (C). Il arrive aussi que des arbres présentent ces symptômes au cours d’une année, mais n’en présentent pas les années suivantes (symptômes de « choc »).

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

Toute maladie ou tout trouble causant des criblures, comme la tache noire bactérienne (Xanthomonas arboricola pv. pruni), le chancre bactérien (Pseudomonas syringae pv. syringae, Pseudomonas syringae pv. morsprunorum) et la jaunisse du griottier, peut être confondu avec une infection causée par le PNRSV. De façon générale, il faut identifier le pathogène pour confirmer le diagnostic.

Moyens de lutte

Le PNRSV peut être transmis à des arbres sains au moment de leur multiplication ou de la pollinisation par des abeilles ou des bourdons. En pépinière, la lutte contre le PNRSV repose sur des programmes de certification de l’absence de virus; au verger, cette lutte repose sur l’élimination des arbres atteints.

Pseudomonas syringae pv. syringae van Hall
Bacterial blossom blast of pear icône fleursicône fleursicône poiresicône feuilles

chancre bactérien (du poirier) (bouquets)

A (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)

chancre bactérien (du poirier) (bouquet)

B (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)
Hôtes

Poirier.

Symptômes

Les symptômes les plus courants sont le flétrissement, suivi du brunissement ou du noircissement des fleurs, qui s’étend souvent à toute la grappe de fleurs et entraîne la mort du dard (A, B). Si l’infection se limite au calice et que la fleur ne meurt pas, des lésions noires peuvent apparaître sur les fruits en développement; de nombreux fruits tombent alors. L’infection des feuilles entraîne l’apparition de petites lésions et de criblures; des feuilles entières peuvent être tuées.

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord, plus particulièrement dans les régions froides et humides.

Maladies et troubles similaires

Le chancre bactérien peut être confondu le feu bactérien (Erwinia amylovora). Cependant, les infections dues au feu bactérien causent souvent beaucoup de dommages aux pousses et aux branches maîtresses et touchent souvent les vergers de pommes situés à proximité; P. syringae pv. syringae ne s’attaque pas aux pommiers.

Moyens de lutte

Le chancre bactérien cause des dommages lorsque des conditions fraîches et humides surviennent durant la floraison, surtout lorsque les fleurs ont subi des blessures dues à une gelée légère. Il est difficile de lutter contre cette maladie. L’application de bactéricides à base de cuivre est le seul moyen de lutte pratique qui existe. L’application de streptomycine contre le feu bactérien peut réduire la gravité du chancre bactérien.

Blumeriella jaapii (Rehm) Arx
Cherry leaf spot icône feuillesicône feuillesicône feuilles

criblure (feuille)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

criblure (feuilles)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

criblure (feuilles)

C (photo : George Sundin – Michigan State University)

criblure (spores)

D (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

criblure (apothécies)

E (photo : Alan Jones – Michigan State University)
Hôtes

Cerisier, prunier.

Symptômes

Les lésions se présentent d’abord sous forme de petites taches circulaires rouges à violacées sur le dessus des feuilles (A). Les taches s’agrandissent avec le temps; elles fusionnent et brunissent habituellement (B). La partie centrale des lésions peut finir par se détacher de la feuille, qui devient alors criblée de trous, surtout chez le prunier. Le symptôme le plus visible de la criblure, plus particulièrement chez le cerisier à cerises acides, est le jaunissement des feuilles relativement âgées avant leur chute (C). En cas d’infection grave, l’arbre entier peut perdre ses feuilles au milieu de l’été. Des spores sont produites dans des acervules sur la face inférieure des lésions foliaires et apparaissent sous forme de masse blanche à rosâtre au centre des lésions (D).

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

L’altération très visible de la couleur du feuillage et la production d’acervules sous les feuilles aident à distinguer cette maladie des autres maladies foliaires telles que le chancre bactérien (Pseudomonas syringae).

Moyens de lutte

La lutte contre cette maladie se fait par l’application de fongicides à partir du moment de la chute des pétales jusqu’au milieu de l’été. L’enlèvement ou la destruction des feuilles tombées réduit la pression exercée par la maladie au cours de la saison suivante, car les premières infections qui se produisent chaque printemps sont causées par des apothécies peu visibles qui se forment sur les feuilles mortes au sol (E). L’arbre fruitier le plus sensible à cette maladie est le cerisier à cerises acides; le cerisier à cerises douces et le prunier domestique sont touchés par la maladie, mais dans une moindre mesure.

Diplocarpon mespili (Sorauer) Sutton
Fabraea leaf spot icône feuillesicône feuillesicône feuillesicône poiresicône poiresicône poires

entomosporiose (feuille)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

entomosporiose (feuilles)

B (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)

entomosporiose (fruit)

C (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)
Hôtes

Poirier.

Symptômes

Les lésions apparaissant sur les feuilles et les pétioles ont d’abord la forme de toutes petites taches circulaires violettes à noires (A, B). Ces taches grossissent rapidement jusqu’à atteindre environ 10 mm; leur centre devient brun foncé à noir, et elles peuvent fusionner pour former de grandes zones infectées. Les lésions des fruits sont d’aspect semblable à celles des feuilles, mais elles tendent à être plus grandes et causent la fissuration du fruit (C). Les feuilles et les fruits gravement infectés tombent de manière précoce.

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord, mais surtout nuisible dans les régions productrices chaudes et humides.

Maladies et troubles similaires

Cette maladie ressemble à la septoriose (Mycosphaerella pyri), mais les tissus des zones intérieures des lésions sont beaucoup plus clairs dans les cas d’infections aux Mycosphaerella que dans les cas d’infections aux Diplocarpon.

Moyens de lutte

L’enlèvement ou la destruction de la litière de feuilles peut réduire la pression exercée par la maladie en début de saison. Il peut être nécessaire d’appliquer régulièrement des fongicides depuis le stade du bouton vert avancé jusqu’à la fin de l’été pour prévenir la maladie dans les vergers ayant été gravement touchés par la maladie au cours des années précédentes. Les infections primaires surviennent généralement au cours des six semaines suivant la chute des pétales. Les poiriers Bosc et Seckel sont plus sensibles à la maladie que les poiriers Bartlett.