Oïdium (de l’abricotier, du nectarinier, du pêcher et du prunier)
Dernière mise à jour le 25 février 2018
Sphaerotheca pannosa (Wallr. : Fr.) Lév. | |
Podosphaera clandestina (Wallr. : Fr.) Lév. | |
Powdery mildew of apricot, nectarine, peach and plum |
A | (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide) |
B | (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide) |
C | (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide) |
Hôtes
Abricotier, nectarinier, pêcher, prunier.
Symptômes
L’oïdium, ou « blanc », se manifeste sous forme de lésions circulaires blanches et poudreuses sur le dessus ou le dessous des feuilles ou sur l’extrémité des nouvelles pousses. Les feuilles gravement infectées s’enroulent vers le haut ou se couvrent de cloques; elles peuvent être rabougries et finissent par tomber lorsque l’infection progresse (A). Les feuilles des nouvelles pousses peuvent être étroites, linéaires et déformées. Sauf chez le prunier, les jeunes feuilles sont infectées par le S. pannosa, tandis que les feuilles plus âgées sont infectées par le P. clandestina. Sur les fruits, l’infection se manifeste d’abord sous forme de taches circulaires blanches (B). Chez les jeunes fruits, l’infection peut progresser jusqu’à s’étendre au fruit entier, causant sa déformation. Chez les fruits plus âgés, les tissus entourant les lésions deviennent nécrosés et croûteux; les nectarines restent vertes (C).
Répartition
Maladie présente tout le long de la côte est.
Maladies et troubles similaires
Aucun.
Moyens de lutte
La lutte contre l’oïdium repose sur l’application d’une combinaison de fongicides depuis le stade de la chute des pétales jusqu’au stade du durcissement du noyau, de même que sur l’utilisation de variétés résistantes. De nombreux fongicides utilisés contre la pourriture brune sont efficaces contre l’oïdium.