Tache annulaire nécrotique
Dernière mise à jour le 25 février 2018
Virus de la tache annulaire nécrotique du prunier (PNRSV) | |
Prunus necrotic ringspot |
A | (photo : Alan Jones – Michigan State University) |
B | (photo : Thomas Burr – Cornell University) |
C | (photo : Wayne Wilcox – Cornell University) |
Hôtes
Cerisier, pêcher, prunier.
Symptômes
Chez certaines branches ou dans l’arbre entier, on observe un retard du débourrement ou de la feuillaison, le rabougrissement et l’ondulation des feuilles et le raccourcissement du pédicelle des fleurs au printemps. Sur les nouvelles feuilles apparaissent des taches, des lignes ou des anneaux chlorosés (A). En cas d’infection grave, les zones chlorosées se nécrosent et se détachent de la feuille, qui devient alors criblée de trous ou prend un aspect déchiqueté (B). La maturation des fruits peut être retardée, et les fruits peuvent porter des marques (C). Il arrive aussi que des arbres présentent ces symptômes au cours d’une année, mais n’en présentent pas les années suivantes (symptômes de « choc »).
Répartition
Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.
Maladies et troubles similaires
Toute maladie ou tout trouble causant des criblures, comme la tache noire bactérienne (Xanthomonas arboricola pv. pruni), le chancre bactérien (Pseudomonas syringae pv. syringae, Pseudomonas syringae pv. morsprunorum) et la jaunisse du griottier, peut être confondu avec une infection causée par le PNRSV. De façon générale, il faut identifier le pathogène pour confirmer le diagnostic.
Moyens de lutte
Le PNRSV peut être transmis à des arbres sains au moment de leur multiplication ou de la pollinisation par des abeilles ou des bourdons. En pépinière, la lutte contre le PNRSV repose sur des programmes de certification de l’absence de virus; au verger, cette lutte repose sur l’élimination des arbres atteints.