Feu bactérien: traiter tôt et souvent ou seulement au bon moment

Une partie de la floraison des poiriers et des pommiers aura lieu cette année pendant une période propice au développement du feu bactérien. Au moment de l’ouverture des pétales, les bactéries sont toujours absentes des fleurs. Les insectes pollinisateurs contaminent les fleurs à mesure de leur éclosion, mais la population bactérienne de départ n’est pas suffisante pour causer une infection. Les bactéries doivent se multiplier et atteindre un seuil avant que le risque de feu soit appréciable.  Les bactéries sont favorisées par une température élevée, surtout la nuit quand l’humidité est élevée. Une pluie ou une rosée importante sont ensuite requis pour que les bactéries migrent dans la fleur pour causer une infection.

Comme les traitements (STREPTOMYCINE, BLOSSOM PROTECT) ne sont vraiment efficaces que sur les fleurs déjà écloses au moment du traitement, le moment du traitement devient rapidement un enjeu. Les traitements doivent avoir lieu après l’ouverture des fleurs à risque, mais maximum 24h avant l’infection (BLOSSOM PROTECT) ou le jour de l’infection (STREPTOMYCIN).

Pour éviter d’avoir à traiter chaque jour de nouvelles fleurs, il est bien de considérer que le temps minimum entre l’éclosion des fleurs et l’infection est de 36 h minimum.  Suivre les modèles et en particulier RIMpro permet d’espacer davantage les traitements. Les fleurs traitées sont protégées jusqu’à la fin de leur vie.

Les fleurs qui ouvrent aujourd’hui sont à risque d’infection samedi. Un traitement demain devrait couvrir les infections du 14 et du 15 mai. Le refroidissement prévu devrait atténuer le risque les jours suivants.

 

 

 

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