Tache amère (point amer) et tache de l’Anjou

Dernière mise à jour le 25 février 2018
 

(troubles physiologiques)
Bitter pit and cork spot icône pommesicône pommes

tache amère (pomme)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tache amère (pomme)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Pommier, poirier.

Symptômes

De petites lésions légèrement enfoncées, de couleur verte à brun violacé ou brun clair, apparaissent à la surface des fruits mûrs (A). Ces lésions sont sèches et ne pénètrent pas profondément dans la chair du fruit (B); il est toutefois possible qu’on observe, en coupant le fruit, de nombreuses lésions internes. La tache amère se produit habituellement durant l’entreposage et touche particulièrement l’extrémité apicale du fruit (près de l’œil). Un trouble similaire lié au calcium, appelé tache de l’Anjou, n’atteint que les poiriers de cette variété.

Répartition

Maladie répandue.

Maladies et troubles similaires

Chez le pommier, les symptômes peuvent être confondus avec ceux d’autres troubles physiologiques liés au calcium, comme la tache de la Jonathan, et ceux de la tache phoméenne (Mycosphaerella pomi).

Moyens de lutte

La tache amère, associée à une carence en calcium chez le pommier, est commune chez les variétés Cortland, Gravenstein, Honeycrisp, Northern Spy et York. On peut réduire les pertes en évitant une vigueur excessive des arbres (car les pousses sont en compétition avec les fruits pour le calcium) et en procédant à des pulvérisations de calcium durant l’été.