Dernière mise à jour le 25 février 2018
 

Schizothyrium pomi (Mont. : Fr.) Arx
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moucheture (pommes)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

moucheture (pommes)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Pommier, poirier.

Symptômes

La moucheture et la tache de suie s’observent sur le même fruit et n’affectent que sa peau (A). Les colonies du champignon causant la moucheture forment des groupes distincts de fructifications noires lustrées à la surface du fruit (B). Le nombre de colonies ou de « mouchetures » varie de quelques-unes à plus d’une cinquantaine par groupe.

Répartition

La moucheture et la tache de suie surviennent presque partout où on cultive des pommiers. Les deux maladies se produisent souvent ensemble et sont surtout nuisibles dans les régions humides et relativement chaudes.

Maladies et troubles similaires

La tache de suie se manifeste par l’apparition de diverses nuances de vert olive à la surface du fruit. Le champignon forme des colonies de formes diverses : certaines sont presque circulaires et nettement délimitées, alors que d’autres sont grandes, de forme irrégulière et ont des contours flous.

Moyens de lutte

Le principal moyen de lutte contre la moucheture et la tache de suie est l’application de fongicides de la mi-juin au mois d’août. Par ailleurs, l’émondage estival des arbres et la tonte régulière du gazon, qui contribuent à réduire l’humidité dans le verger et à accélérer l’’assèchement des fruits en surface, permettent de réduire la pression exercée par la maladie. De plus, l’enlèvement des framboisiers et autres ronces en périphérie du verger réduit les sources externes d’inoculum.