Peach tree short life
Dernière mise à jour le 25 février 2018
(complexe de maladies) | |
Peach tree short life (PTSL) |
Hôtes
Abricotier, nectarinier, pêcher, prunier.
Symptômes
Les arbres montrent soudainement, entre leur troisième et leur sixième année, des symptômes de flétrissement et d’affaissement des nouvelles fleurs et de mort des branches. Ils meurent dans les semaines qui suivent l’apparition des premiers symptômes (A). L’écorce des arbres atteints est rougeâtre et semble imbibée d’eau. La gomme qui suinte des tissus infectés a souvent une odeur aigre. On observe fréquemment une fissuration qui traverse l’écorce externe et pénètre dans le xylème. Le tissu cambial est de couleur anormale, mais cette altération ne s’étend pas sous le niveau du sol (B). Peu de racines secondaires ou nourricières sont apparentes, mais les racines primaires semblent généralement saines.
Répartition
Maladie surtout présente dans le sud-est des États-Unis.
Maladies et troubles similaires
Le PTSL peut être confondu avec la maladie de la replantation, mais s’en distingue par la rapidité avec laquelle les arbres atteints meurent. La maladie se distingue par ailleurs de la pourriture du collet causée par des Phytophthora sp. par l’absence de la coloration anormale des tissus du collet ou des racines qui caractérise ces maladies.
Moyens de lutte
Un certain nombre de facteurs abiotiques et biotiques sont associés au PTSL. Les facteurs qui y contribuent directement sont les blessures hivernales (associées aux meurtrissures de l’écorce), le chancre bactérien causé par le Pseudomonas syringae pv. syringae (associé à la mort des fleurs et des pousses) et le chancre cytosporéen (Leucostoma sp.) D’autres facteurs favorisent l’apparition de la maladie : présence de nématodes du genre Criconemella, écussonnage pratiqué sur des porte-greffes sensibles (ex. : Nemaguard), taille des arbres à la fin de l’automne ou au début de l’hiver, plantation d’arbres dans des sols compactés ou à pH inférieur à 6,0 (ce qui inhibe leur croissance), etc. En évitant ces facteurs, on contribue à réduire la fréquence de la maladie.