État de la situation

Avec les prévisions météorologiques actuelles, le simulateur RIMpro prévoit pour les stations en montérégie Ouest une infection de feu bactérien dans la nuit de Dimanche à Lundi (23 mai) (Voir graphique) Les fleurs à risque sont celles qui étaient en éclosion le 19 et le 20 mai. Dans les parcelles à risque, où des fleurs se sont ouvertes jeudi et vendredi, un traitement serait nécessaire en cas de rosée cette nuit. Selon le site et la station météo, ce risque s’étire aux fleurs ouvertes le 18 mai.

Stratégie d’intervention.

Consulter la fiche 106 du guide PFI.

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DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS (G. Chouinard et F. Pelletier)

Etat de la situation 

Pour le cultivar McIntosh, les derniers stades observés dans les différentes régions pomicoles sont les suivants :

  • Le débourrement avancé a été atteint le 12 mai dans la région de Québec;
  • Le stade pré-bouton rose a été atteint le 14 mai  en Estrie;
  • Le stade bouton rose a été atteint le 14 mai en Montérégie et le 15 mai dans les Laurentides;
  • Le stade bouton rose avancé a été atteint le 15 mai dans le sud-ouest de Montréal et les premières fleurs sont ouvertes sur quelques cultivars (ex. Gingergold).

Pour les prévisions pour McIntosh, comme les dates de floraison et de chute des pétales, voir le tableau en fin de communiqué.

Après les journées chaudes de la fin de la semaine dernière (12-13 mai), plusieurs journées de temps froid ont à nouveau été observées. Comme plusieurs observateurs l’ont déjà mentionné, des signes de dommages de gel sur le feuillage sont visibles dans les sites les plus froids (feuillage froissé et épiderme sous la feuille qui décolle). Malgré les températures froides observées certaines nuits, la température critique pouvant occasionner des dommages de gel sur les fleurs en formation n’a pas été atteinte. Cependant, sur le cultivar Empire et dans les sites les plus froids, on rapporte un mauvais développement de la fleur reine sur certains bouquets floraux possiblement attribué au gel. Les fleurs latérales affichent cependant un calibre normal.

En Montérégie, certains arbres vigoureux ont malgré tout déjà développé une pousse atteignant près de 2cm.

Stratégies d’intervention PFI (cliquez sur les liens pour les détails)

Emplacement des ruches
Pour maximiser le travail de pollinisation, il faut accorder la priorité aux emplacements protégés des vents. Le vent transportant toutefois l’arôme des fleurs, l’emplacement du rucher doit être en aval de la direction des vents dominants, pour favoriser une identification plus rapide de l’odeur des fleurs à butiner. De plus, du point de vue de la dépense d’énergie des abeilles, le fait de voler à vide contre le vent pour l’allée et de revenir le vent dans le dos pour le retour à la ruche lorsqu’elles sont chargées de pollen est plus avantageux. L’abeille domestique par comparaison à plusieurs espèces d’abeilles indigènes a un rayon de butinage relativement grand, et c’est pour cela qu’il n’est pas nécessaire de répartir les ruches uniformément. Quelques études sur la pollinisation montrent qu’il faut que les groupes de ruches soient placés à des distances de l’ordre de 200 à 300 m, puisque le rayon de butinage le plus efficace se situe entre 100 et 150 m de la ruche. En pratique, des regroupements vont jusqu’à 400 m, mais au-delà de cette distance, il y a une perte d’efficacité. Il faut respecter une distance de 2 à 3 mètres entre les ruches et alterner l’orientation des entrées de ruches pour éviter la dérive des abeilles entre les ruches.

L’emplacement doit être un endroit sec, puisqu’un site humide est propice au développement de certaines maladies de couvain et à une détérioration accélérée du matériel. Un point d’eau doit toutefois être présent dans un rayon de moins de 500 m ou encore, un réservoir d’eau d’environ 1 m de diamètre peut être placé à proximité du rucher, accompagné de lattes de bois ou autre matériel flottant pour éviter la noyade des abeilles. L’eau devrait être renouvelée 1 ou 2 fois par semaine pour éviter la contamination et assurer un approvisionnement constant. Ces réservoirs devraient être placés avant l’introduction des ruches de façon à créer dès le début l’habitude de s’y approvisionner.

Contrôle de la vigueur
L’application d’un régulateur de croissance comme APOGEE ralentit la croissance végétative, ce qui réduit les besoins de taille et favorise la coloration et la qualité des fruits. La première application doit être faite lorsque les nouvelles pousses mesurent de 2,5 à 7,5 cm (ce qui correspond au stade de la floraison). Le traitement est sans effet sur les abeilles et, comme les traitements fongicides, il peut s’effectuer alors que les ruches sont encore au verger. Pour plus d’information sur l’utilisation de ce produit, consultez votre conseiller ou conseillère pomicole (des informations générales sont présentées à la fiche 43 et la fiche 106 du Guide de PFI).

Éclaircissage
En plus de faciliter le travail des cueilleurs, l’éclaircissage permet de régulariser la récolte année après année et d’assurer un meilleur calibre des fruits. Selon les cultivars, les traitements d’éclaircissage peuvent commencer aussi tôt qu’au calice, et se poursuivre jusqu’à ce que les fruits atteignent 20 mm de diamètre. À ce sujet, consultez la fiche 43 du guide de PFI, et le message qui suit.

 

CLINIQUE D’ÉCLAIRCISSAGE 2016 MONTÉRÉGIE-OUEST (E. Barriault)

Le MAPAQ Montérégie-ouest organise une clinique d’éclaircissage la semaine prochaine  durant laquelle diverses techniques d’éclaircissage seront discutées.

  • Date et lieu: Mardi le 24 mai, 13h00: Vergers Boileau (parcelle de Paul et Gérald Lussier), 2536 Rte 202, Rockburn, J0S 1E0
  • Formateur : Paul-Émile Yelle, agr.

Programme :

  • Comment les interventions hâtives peuvent améliorer la réussite de votre éclaircissage
  • Comment ajuster les doses avec le bilan des glucides
  • Comment évaluer la charge à viser sur chaque arbre
  • Comment évaluer la nécessité de traiter à nouveau
  • Résultats de l’essai Darwin 2015 (retour de floraison)
  • Démo éclaircissage mécanique avec l’appareil Darwin et Taille mécanique (Hedger FAMA)
  • Fin de la clinique à 15h

L’activité est gratuite et se tiendra beau temps, mauvais temps. Aucune inscription nécessaire. Pour plus d’infos: evelyne.barriault@mapaq.gouv.qc.ca, 450-347-8341 poste 4286.

 

INSECTES ET ACARIENS (G. Chouinard et F. Pelletier)

Etat de la situation

Punaise terne
Malgré une hausse des captures  lors des journées plus chaudes du 11 et 12 mai, l’activité des punaises tire à sa fin dans la plupart des régions pomicoles du Québec.

Mineuse marbrée
En général, peu de captures sont rapportées par les observateurs des différentes régions pomicoles. Le pic de capture de la 1ère génération devrait être observé cette semaine ou la semaine prochaine selon les régions (voir le tableau en fin de communiqué).

Tétranyque rouge
Les premières larves de tétranyques rouges ont été observées en Montérégie en date du 16 mai. Selon le modèle prévisionnel, pour les vergers des régions des Laurentides, de l’Estrie et de Québec, il reste encore quelques jours avant l’éclosion des œufs (voir le tableau en fin de communiqué). 

Hoplocampe des pommes
L’hoplocampe a débuté son activité dans les vergers de la Montérégie (Est et Ouest) et des Laurentides. De façon générale, les captures sont encore sous les seuils d’intervention malgré des populations importantes observées de façon localisée au sud-ouest de Montréal.

Tordeuse à bandes obliques
Les premières chenilles de tordeuses à bandes obliques ont été observées en Montérégie et dans les régions de Missisquoi et des Laurentides.

 

Stratégies d’intervention PFI (cliquez sur les liens pour des détails)

Stratégie globale de lutte aux insectes en post-floral :

D’un point de vue économique et environnemental, une seule pulvérisation d’insecticide postflorale bien ciblée représente l’approche la plus profitable pour la gestion des insectes insectes ravageurs à cette période. Ce qu’on appelle couramment «le traitement du calice» est un traitement clé pour plusieurs ravageurs importants du pommier : le charançon, la punaise de la molène, les tordeuses et les cicadelles. Il contribue aussi à réprimer l’hoplocampe, la mineuse marbrée et les cochenilles.

Toutefois, dans la réalité, la période postflorale comprend deux stades de développement du pommier, soit le calice et la nouaison. Le moment exact de l’application dépendra donc des espèces présentes dans votre verger, telles que déterminées par le dépistage. Consultez la fiche 69 du guide de PFI pour les détails sur la stratégie à adopter. Les principes suivants s’appliquent toujours :

  • L’application des produits toxiques pour les espèces utiles doit être évitée après la floraison pour ne pas amplifier ou créer des problèmes d’acariens, de mineuses ou de pucerons.
  • Utilisez toujours la « dose minimale efficace » permettant de bien réprimer les ravageurs en minimisant l’impact sur les organismes utiles.

La stratégie du traitement unique ne peut pas cependant pas répondre à toutes les situations. Voici donc quelques conseils spécifiques aux principaux ravageurs actuellement  présents et à venir. Pour des informations détaillées sur les produits utilisables, consultez l’affiche Production fruitière intégrée 2016 et cliquez sur les liens Sage lorsque disponibles.

Carpocapse:

Si cela n’a pas déjà été fait, il est temps d’installer votre ou vos pièges à carpocapse. Le dépistage est une nécessité économique!

La méthode de dépistage est décrite à la fiche 65 du Guide de PFI. Le dépistage visuel des fruits devra débuter à la mi-juin, afin de détecter la présence de dégâts causés par cet insecte ainsi que d’autres « chenilles internes ».

La stratégie de lutte à adopter variera selon la situation. Les insecticides recommandés viseront soit les œufs, soit les larves tout juste sorties des œufs. Il n’existe pas de consensus parfait, au Québec comme ailleurs, sur les seuils d’intervention à utiliser. Pour cette raison, votre historique de dommages sera une donnée essentielle pour estimer le risque. L’approche générale est décrite à la fiche 76 du Guide de PFI. Toutefois, le recours à des modèles prévisionnels et aux services-conseils spécialisés est souvent requis pour les situations problématiques. 

Propriétés des produits utilisables à partir de la mi-juin : Sage.

Nous vous informerons des prévisions sur le carpocapse au cours des prochaines semaines.

Tordeuse à bandes obliques:

Il est possible d’intervenir contre les chenilles (si les seuils d’intervention sont atteints) tant que celles-ci n’ont pas commencé à se transformer en chrysalides, ce qui se produit environ une semaine après la chute des pétales (autour de la nouaison).

Si vos pommiers ont atteint le stade nouaison, vous aurez la possibilité d’intervenir plus tard en juillet si les populations de la prochaine génération dépassent à nouveau les seuils de traitement (ce qui n’est pas toujours le cas). Consultez la fiche 74 du Guide de PFI pour les détails sur les stratégies de lutte.

Propriétés des produits utilisables au calice : Sage.

Hoplocampe:

Il est normal que vos pièges à hoplocampe soient peu efficaces durant la floraison. Continuez la surveillance jusqu’à la nouaison. Pour les détails, consultez le communiqué de la semaine dernière.

Tétranyque rouge:

Huile supérieure :  Il est maintenant trop tard pour une application d’huile supérieure en Montérégie est et ouest. Pour les producteurs des autres régions, si vous ne pouvez pas appliquer l’huile avant l’éclosion des oeufs, sachez qu’elle est très efficace également sur les jeunes stades larvaires du tétranyque lorsque la température reste élevée durant quelques jours après l’application et qu’il y a absence de pluie. Pour plus de détails sur le traitement à l’huile, consultez le guide de PFI (fiche 93).

Dépistage des acariens sur feuillage : si vous n’avez pas pu ou ne comptez pas appliquer d’huile, ou si vous désirez mesurer le succès de votre intervention, vous devrez effectuer le dépistage des acariens sur le feuillage dès l’éclosion des oeufs. Le dépistage des acariens est une opération de base en protection des vergers. La méthode nécessite une loupe et 20  feuilles récoltées au hasard dans chaque section de verger. Les seuils d’intervention proposés dans le guide de PFI (voir la fiche 65) peuvent être modulés en fonction du nombre d’œufs, de la vigueur des arbres, de l’importance de la récolte, de tout stress hydrique ou climatique.

 

PRÉVENIR L’INTOXICATION DES ABEILLES

L’agriculteur qui utilise des pesticides dans ses cultures a le devoir de prendre les mesures préventives suivantes pour ne pas intoxiquer les abeilles :

  • Avant d’épandre un pesticide, prévenir les apiculteurs des environs afin qu’ils mettent leurs colonies à l’abri. Communiquer avec un centre de services du MAPAQ pour obtenir la liste des apiculteurs voisins.
  • Ne pas pulvériser de pesticides toxiques aux abeilles sur des cultures en fleurs fréquentées par des abeilles. S’il est indispensable d’appliquer des pesticides pendant la floraison, se limiter aux produits relativement peu toxiques ou inoffensifs, et le faire entre 19 h et 7 h, moment où les abeilles sont rentrées à la ruche. La toxicité des pesticides envers les abeilles est disponible sur le site Web de SAgE pesticides (www.sagepesticides.qc.ca) de même que sur l’affiche PFI 2016 et à la  fiche 95 du Guide de PFI.
  • Ne pas traiter par temps venteux pour éviter que les embruns de pesticides soient emportés vers les ruches avoisinantes.
  • Les abeilles mellifères s’intoxiquent souvent en butinant les plantes de couverture, comme le pissenlit ou le trèfle, qui sont en fleurs dans le verger. La tonte ou la taille de ces plantes avant la pulvérisation d’insecticides protégera les abeilles.
  • La pulvérisation d’un pesticide toxique aux abeilles dans un verger en fleurs est un délit au regard de la Loi sur la protection sanitaire des animaux.
  • Retirer les colonies d’abeilles mellifères aussitôt que la pollinisation est terminée et avant l’application des insecticides en post-floraison.
  • Lire l’étiquette de chaque pesticide pour connaître les précautions à prendre pour protéger les abeilles.

APPORTS NUTRITIFS DE BORE ET DE MAGNÉSIUM

Le magnésium est un élément chimique essentiel à la synthèse de la chlorophylle et il favorise l’absorption de l’azote et du phosphore. Dans les vergers du Québec, particulièrement ceux situés sur des sols acides, on peut parfois observer une carence de magnésium. Si c’est le cas dans votre verger, une première pulvérisation foliaire de magnésium est recommandée au stade du calice.

Il est également recommandé de faire au moins deux applications d’azote (URÉE) et de bore (SOLUBOR, THIS-B) par an, une au stade du bouton rose et l’autre au stade du calice. L’azote aide à la nouaison des fruits et le bore prévient la formation de tissus liégeux.

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 17 MAI
(F. Pelletier et A. Charbonneau)

Le tableau qui suit est un sommaire des observations et prévisions pour les principales régions du Québec, compilé à partir des données prises dans les vergers pilotes et des rapports des observateurs du Réseau.
t5(cliquez pour agrandir)

Comment lire ce tableau :

Sites : Les vergers pilotes considérés pour ce tableau sont: Québec (Sainte-Famille et Saint-Antoine-de-Tilly), Estrie (Compton), Montérégie (Rougemont, Mont-Saint-Grégoire, Saint-Paul, Saint-Hilaire, Saint-Bruno et Sainte-Cécile), Missisquoi (Dunham et Frelighsburg), Sud-ouest (Franklin et Hemmingford) et Laurentides (Oka et Saint-Joseph).

Prévisions : Les prévisions pour les ravageurs sont basées sur les modèles du Réseau, et les prévisions météo d’Environnement Canada des 7 prochains jours. Les normales sont utilisées pour compléter les prévisions. La date indiquée représente la plus hâtive des prévisions obtenues pour la région. Les prévisions ne doivent pas remplacer l’observation et le dépistage de votre verger!

Observations : informations rapportées par les observateurs du Réseau. La date indiquée représente la plus hâtive des observations rapportées pour la région.

Captures dans le verger du Réseau-pommier : captures moyennes par piège des 7 derniers jours, dans le bloc de pommiers sous gestion PFI du Réseau à Saint-Bruno.

Degrés-jours : Les degrés-jours base 5 °C sont cumulés depuis le 1er mars. La méthode Baskerville est utilisée par les modèles prévisionnels du Réseau en raison de sa plus grande précision, mais nécessite l’emploi d’outils informatiques (ex. : Cipra). La méthode standard nécessite uniquement de connaître la température maximale et la température minimale de chaque jour. Les deux méthodes ne sont pas interchangeables! Le débourrement du pommier, par exemple, correspond à 65 DJ5 « standards », mais à 79 DJ5 « Baskerville ».

Météo : Les données météo sont validées par Solutions Mesonet. Les DJ et les précipitations rapportées représentent la moyenne des valeurs obtenues pour tous les sites d’une région. Les flèches représentent l’écart à la normale pour cette région : ↑ = au-dessus de la normale; ↓ = au-dessous; ↔ = semblable.

POUR EN SAVOIR PLUS (cliquez sur les liens pour être redirigé)

Répondeurs téléphoniques du MAPAQ:

  • Montérégie : 1 888 799-9599
  • Estrie : 1 800 363-7461 ou 819 820-3001, poste 2
  • Québec : 418 643-0033, poste 4
  • Laurentides : 450 971-5110, poste 6556

Plateforme PFI (web2.irda.qc.ca/reseaupommier):
Guide de PFI, Guide d’identification, prévisions et modèles et accès prioritaire aux avertissements du RAP et à des messages supplémentaires des avertisseurs. Un abonnement est nécessaire (rabais de 60 % aux producteurs grâce au code promotionnel fourni par leur fédération).


Prévisions et observations en temps réel dans les vergers
:

Cette information est mise à jour une fois l’heure pour la tavelure, les stades phénologiques du pommier, les insectes et les acariens. Les sommaires météorologiques sont mis à jour une fois par jour et les prévisions météo trois fois par jour.

sagePour plus de détails sur les différents usages des pesticides agricoles et sur les risques qu’ils représentent pour la santé et l’environnement, vous êtes invité à consulter SAgE pesticides (www.sagepesticides.qc.ca).

logoqc_trans-2Pour un accès à davantage d’options en agrométéo, vous êtes invité à visiter Agrométéo Québec pour les pommiers (www.agrometeo.org).

État de la situation

Selon les prévisions actuelles,  il est probable que des conditions favorables au feu bactérien (voir fiche 104) soient observées pendant la floraison. Le modèle RIMpro permet de visualiser en continu les risques pour votre localité.
Stratégie d’intervention

Pour gérer efficacement le feu bactérien, il est inutile de se précipiter et traiter dès l’ouverture des fleurs. Seules les fleurs ouvertes au moment du traitement sont protégées adéquatement. Il est donc plus stratégique d’attendre le plus longtemps possible et traiter davantage de fleurs ouvertes en lien avec l’infection prédite. Les fleurs traitées seront protégées jusqu’à la fin de la floraison. Les antibiotiques peuvent être appliqués dans les 24 h précédant l’infection ou le jour même pour maximiser l’efficacité. Les traitements appliqués dans les 24 h suivant l’infection restent néanmoins efficaces. Les agents de lutte biologique (Blossom Protect) doivent être appliqués au moins 24 h avant l’infection prédite. Voir la fiche 106 pour plus de détails.

feu 2016

 

Pour comprendre le graphique:

Pour chaque jour, la population bactérienne est représentée par une ligne noire qui monte à mesure que les bactéries colonisent les fleurs ouvertes. Lorsque la ligne atteint un niveau critique de population, l’infection est possible suivant une période d’humectation courte. Par contre, les fleurs trop vieilles ne peuvent être infectées, même si leur population bactérienne est élevée. L’infection est représentée par une colonne rouge qui varie en hauteur et en épaisseur selon le nombre de fleurs à risque et l’intensité de l’infection. Lorsque l’infection est suffisamment importante et dépasse le seuil d’intervention (zone orange), le modèle fait apparaitre une  ligne rouge pour représenter les bactéries dans la plante (population endophyte). Les symptômes sont prévus quand la population endophyte dépasse le seuil (zone verte).

Exemple concret d’utilisation

Les fleurs qui vont ouvrir le 20 mai, seront à risque d’infection lors de la période d’humectation prévue le 24 mai. Par la suite, les fleurs qui vont s’ouvrir les 23 & 24 mai seront à risque d’infection le 26 mai. Selon le modèle, les fleurs qui vont éclore avant le 20 mai ne seront pas à risque. Celles qui s’ouvriront les 21 et 22 mai n’auront pas une population suffisante pour une infection notable le 24 et seront ensuite trop vieilles pour être infectées le 26 mai.

Vos traitements doivent s’ajuster selon la date réelle d’ouverture des fleurs. Dans les blocs où très peu de fleurs ouvriront le 20 mai, les traitements sont inutiles. Par contre, si les prévisions ne changent pas et que le nombre de fleurs en éclosion le 23 et le 24 mai prochains est important, un traitement le 24-25 mai (Blossom Protect ou antibiotique) OU le 26 mai (antibiotique) serait optimal.

État de la situation

Le blanc (oïdium) causé par le champignon Podosphaera leucotricha) demeure une maladie secondaire en PFI. Néanmoins, on observe un accroissement du nombre et de la sévérité des cas, notamment sur les cultivars les plus sensibles comme Cortland, Ginger Gold, Honeycrisp, Idared et Paulared.

Stratégie d’intervention

Des conditions très favorables au blanc sont prévues au cours des prochains jours et la maladie pourrait apparaitre rapidement. Or, pour une gestion optimale et à moindre cout du blanc, les interventions phytosanitaires doivent précéder l’apparition de la maladie. Comme les traitements normalement prévus pour la tavelure ne sont pas recommandés pour les prochains jours, un traitement spécifique contre le blanc aujourd’hui ou demain est recommandé dans les vergers où le blanc est un problème. Par exemple, une application de  3 à 5 kg/ha de soufre. Voir la fiche 109 pour plus de détails.

DES WEBCAMS DANS LES VERGERS PILOTES (G. Chouinard et C. Turcotte)

Trois caméras sont en opération (Compton, Franklin, L’Acadie) et une autre le sera dans quelques semaines (Saint-Bruno). Les caméras prennent des photos de l’évolution des bourgeons/fleurs/pousses 24h/24, et transmettent une image sur le web 5 fois par jour (à 2h, 6h, 11h, 15h et 20h). Les caméras sont branchées aux stations météo pour leur alimentation et la transmission des photos sur le web.  Elles seront fonctionnelles toute la saison afin de vous permettre de facilement voir l’évolution du bourgeon, de la croissance végétative, de la floraison, des fruits, etc. Ce projet pilote est rendu possible grâce à la collaboration de plusieurs partenaires (Club agroenvironnemental de l’Estrie, AAC, MAPAQ, IRDA, Solutions Mésonet, Verger Gros Pierre, Verger Silverburn) et il pourra s’étendre à d’autres vergers selon la qualité et l’utilité des informations obtenues cette année.

Les images (comme celles plus bas) sont prises depuis la fin avril et elles sont disponibles  sur Agrometeo.org, de même que via le menu Webcams de la plateforme PFI.

webcamCompton11 mai

Compton -11 mai 11AM

webcamCompton16 mai 0600

Compton – 16 mai 6AM

DESTRUCTION DES RÉSERVOIRS DE RAVAGEURS PENDANT LA FLORAISON

État de la situation

Le début de la floraison est le temps idéal pour inspecter les alentours de votre verger afin de déceler les pommiers, pruniers sauvages et autres arbres de la famille des rosacées qui sont déjà ou seront sous peu en floraison, et donc faciles à repérer. Ces arbres servent de réservoir à des insectes nuisibles tels que l’hoplocampe des pommes, le charançon de la prune, la mouche de la pomme et plusieurs autres, sans compter les maladies. Si de tels arbres se trouvent sur votre propriété, évaluez ce qu’ils vous coûtent par rapport à ce qu’ils vous rapportent!

Stratégies d’intervention PFI (cliquez sur les liens pour plus de détails)

Pour en savoir plus sur l’éradication des foyers potentiels de contamination phytosanitaire, consultez le guide de PFI (fiche 34). La fiche 15 résume quant à elle les lois et règlements qui visent à protéger le droit de produire.

Les réservoirs à éliminer ne sont pas sur votre propriété? Déposer une plainte concernant la présence d’un foyer d’infection près d’un verger commercial, c’est possible. Vous pouvez déposer une plainte au MAPAQ pour les organismes nuisibles réglementés par la Loi sur la protection sanitaire des cultures à l’aide d’un formulaire en ligne sur le site du MAPAQ.

 

CONFUSION SEXUELLE DU CARPOCAPSE À L’ÉCHELLE DU QUÉBEC :
AVIS AUX 
PARTICIPANTS (A. Charbonneau, D. Cormier et G. Chouinard)

Le moment de la pose des diffuseurs, soit le stade du bouton-rose, a déjà été atteint dans plusieurs régions. Lors de l’installation des diffuseurs, il est important de porter des gants afin de ne pas obstruer les pores des diffuseurs et pour éviter d’irriter votre peau. Les diffuseurs doivent être installés dans le tiers supérieur des arbres et le nombre de diffuseurs en bordure doit être doublé. Les diffuseurs ne doivent pas être installés à l’extrémité des branches, ni sur des branches susceptibles de disparaître lors d’une taille en cours de saison.

  • Pour bien couvrir le verger, il faut installer les diffuseurs en quinconce sur les rangs adjacents et du même côté pour chaque rang. La figure 1 représente l’installation des diffuseurs au centre d’un verger pour un patron d’installation de 1 diffuseur par 2 arbres.
  • Lorsque plusieurs diffuseurs doivent être installés sur le même arbre, ils doivent être éloignés les uns des autres. La figure 2 représente la bonne et la mauvaise répartition des diffuseurs sur un arbre.
Plan-aerien-15-pommiers

Illustration : IRDA

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Illustration : Agropomme

 

 

 

 

 

 

 

La figure qui suit représente a bonne répartition des diffuseurs lorsqu’il y a un arbre manquant dans le verger ou un jeune arbre non productif.

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Illustration : Agropomme

Des questions: communiquez avec votre conseiller ou conseillère pomicole.

Dans plusieurs sites, la pluie tombée hier midi n’a pas entrainé d’infection. Des différences régionales ont été observées et la situation décrite ci-dessous ne s’applique donc pas partout. Le principe s’applique néanmoins dans tous les cas. Ce texte est accompagné de 3 illustrations de RIMpro pour la période du 9 au 24 mai, calculées le 14 mai à 9h30. Les données à droite de la ligne turquoise sont des prévisions. Le texte porte sur les pluies du 13 au 16 mai.

Les spores éjectées mettent du temps à infecter…

Les spores éjectées et qui germent sur les feuilles sont représentées par une zone blanche sur le graphique RIMpro. À mesure que les spores pénètrent sous la cuticule des feuilles,  l’infection (représentée par une ligne rouge) augmente. Dans l’exemple illustré (figure #1), on a une éjection le 13 mai et on constate que la zone blanche mène à une ligne rouge seulement le 14 mai en fin de soirée. La raison est simple: on a enregistré très peu d’heures de mouillure (périodes bleus) du 13 au 14 et l’infection n’est pas possible sur du feuillage sec. Cependant, les spores ne meurent pas immédiatement et la zone blanche persiste dans le temps. La période de mouillure qui devrait commencer ce soir du 14 mai permettra enfin aux spores d’infecter. Comme de nouvelles spores seront également éjectées avec la pluie prévue, la zone blanche de la germination augmente sur le graphique et éventuellement, la sévérité de l’infection (ligne rouge) augmente à son tour (voir 15 mai PM).

13 mai 2016 sans traitementsAprès l’infection, c’est la post-infection…

L’augmentation de la ligne rouge coincide avec l’apparition d’une zone orange, qui représente la période pendant laquelle certains traitements peuvent encore atteindre les spores. Dans le graphique, le point culminant de la zone orange a lieu à la fin de la journée du 16 mai (lundi). À mesure que la zone orange diminue, les traitements en post infection perdent de l’efficacité. Cette zone orange est utile pour bien cibler la période de traitement avec le bicarbonate de potassium (par exemple). Certains produits ont une efficacité plus longue que la durée affichée par la zone orange. Cependant, cibler les infections seulement en post infection n’est pas recommandé. Ce billet portera donc seulement sur les traitements de protection et de germination.

Voir rouge test Kumulus 12 mai 2016Stratégie en protection (Figure #2)

Un simple traitement au soufre (Kumulus 5kg/ha)) a été appliqué dans l’après midi du jeudi 12 mai. La baisse de la zone grise* représente la perte de couverture liée à la croissance et à la pluie. La couverture commence à 100% et baisse à 80% avec la croissance  (13 mai à midi). Avec la pluie, la couverture baisse rapidement à environ 30%. L’illustration permet de voir que les spores éjectées le 13 mai sont très bien “couvertes” par le traitement, mais que la pluie prévue plus tard aujourd’hui lessivera le traitement et qu’un nouveau traitement serait nécessaire pour bien couvrir le risque.

Stratégie en germination (Figure #3)

Les spores qui germent, ou qui sont en attente de conditions favorables à la germination, sont très sensibles aux fongicides et constituent la meilleure cible pour vos traitements.  Un seul traitement appliqué aujourd’hui (14 mai) serait synchronisé avec la zone blanche du graphique et atteindrait toutes les spores éjectées hier ET celles dont l’éjection est prévue aujourd’hui. Les traitements stratégiques (quand ils sont possibles) permettent des économies, sans augmenter le risque. Voir la section sur les “traitements de germination” dans le guide PFI.

Voir rouge test Kumulus 14 mai 2016

*Avec un abonnement individuel payant, le graphique RIMpro permet de visualiser la période de couverture des traitements. Choisir l’option “invité d’un conseiller” (150 euros = 220$)

Suite à la réparation de la station de Franklin, nous avons réactivé la station dans RIMpro. La simulation est ici:

www.rimpro.eu/faces/location.xhtml?id=l2Brohv

Le champignon responsable de la tavelure du pommier (Venturia inaequalis) ne se développe que sur les feuilles mouillées. Bien que les conditions requises pour le développement de la tavelure soient bien connues, déterminer sur le terrain la période pendant laquelle le feuillage reste mouillé a toujours été difficile. La mesure de l’humectation n’est pas une science exacte et les stations météos ne permettent que des approximations grossières qui ne répondent pas toujours aux besoins.

L’IRDA a eu le privilège d’accueillir le chercheur Post-doctoral Alexandre LECA qui a développé pendant son séjour chez nous un modèle qui permet de calculer précisément la période d’humectation du feuillage. Au lieu d’utiliser les stations météos classiques, le système utilise les prévisions à haute résolution d’environnement Canada (SHRPD/HRDPS) ce qui permet de  prédire pour n’importe quel verger le temps de séchage et donc mieux calculer le risque d’infection.

Le modèle d’humectation LECA a été intégré dans RIMpro et dans des fichiers compatibles avec CIPRA.

Pour la saison 2016, le système est officiellement en rodage, mais avec les améliorations apportées lors de la mise à jour du logiciel déployée ce matin, nous sommes confiants que le projet approche du but.  Nous vous invitons donc à comparer vos observations sur le terrain aux prévisions du modèle.

La méthode la plus efficace pour nous communiquer vos observations consiste à utiliser RIMpro et simplement répondre “OUI” ou “NON” à la question “les feuilles sont-elles mouillées en ce moment?”.

Pour accéder aux simulations RIMpro/HRDPS avec le modèle LECA, choisissez votre localité sur la carte. Les fichiers CIPRA sont disponibles sur le site de l’IRDA

 

Depuis 2012, des produits fongicides de la familles des SDHI1 ont été homologués au Canada pour réprimer la tavelure du pommier. Le Fontelis (Dupont), Luna Tranquility (Bayer), Aprovia (Syngenta) et Sercadis (BASF) (FLAS) sont apparus successivement dans le marché. Ces produits sont des “descendants” du boscalide contenu dans Pristine (BASF). Les FLAS sont efficaces contre le blanc et la tavelure alors que le boscalide n’a pas d’efficacité contre la tavelure.

Les FLAS partagent plusieurs caractéristiques. Comme ils sont tous issus du même groupe (FRAC 7), ils sont tous sujets à une résistance croisée. La résistance à une molécule du groupe entrainera les autres dans son sillage. Déjà, des souches résistantes sont rapportées2. Dans ce contexte, il est important d’alterner entre les familles et choisir les molécules les plus efficaces de chaque groupe pour ralentir la progression des souches résistantes à cette famille. C’est pour cette raison que le Pristine n’est pas recommandé en PFI (voir fiche 52) et que seuls les trois meilleurs SDHI (Fontelis, Aprovia, Sercadis) sont privilégiés.

Pour ralentir la résistance, les manufacturiers proposent des mélanges avec des produits de contact ou en imposent en vendant un produit pré-mélangé (ex: Luna Tranquility). Cette approche n’est pas sans faille (Voir la fiche 52 du guide PFI). En plus de limiter vos options de rotation, la seule garantie des mélanges est que le cout de vos traitements sera augmenté.

Outre l’alternance entre les familles, la meilleure stratégie pour contrer la résistance consiste à utiliser les produits de façon optimale: à la dose recommandée, au meilleur moment et surtout: ne pas miser seulement sur des produits à risque de résistance.

Utilité des SDHI dans un programme PFI3

Une lutte à la fois efficace contre la tavelure et optimale du point de vue des couts, passe par une stratégie adaptative. Les traitements avant les pluies (protection) ou pendant la pluie (germination) doivent inhiber la germination des spores, alors que les traitements après les pluies (post-infection) doivent pouvoir arrêter le champignon en croissance.  Plusieurs produits sont efficaces en protection et en germination alors que très peu sont fiables en post-infection.

Les SDHI ne sont pas les meilleurs anti-germinatifs et sont efficaces en post infection.  Comme les produits sujets à la résistance devraient toujours être utilisés modérément et de façon optimale, les SDHI sont donc précieux dans les cas où la protection ne suffit pas et qu’un traitement en post infection est jugé nécessaire pour combattre une infection en cours. Même si le temps d’intervention en post infection des SDHI est limité, leur utilité dans cette stratégie est indéniable. Sur la base des résultats obtenus à l’IRDA en 20144 avec le Fontelis (Dupont) et Aprovia (Syngenta) nous proposons de limiter le moment d’application des traitements à environ 560 degrés-heures (DH) après le début de l’infection (ex: 40h à 14°C), soit environ 700DH après le début de la pluie (ex: 50h à 14°C).

Malgré ce fait, les manufacturiers privilégient l’utilisation des SDHI en protection. Or dans la plupart des cas, utiliser les SDHI en protection n’apporte pas d’avantage stratégique et s’avère plus cher que les produits usuels. Les tests réalisés à l’IRDA de 2011 à 2014 avec le Fontelis témoignent de ce fait. Notons néanmoins que le produit Aprovia (Syngenta) en protection s’est avéré en 2014 meilleur que le Captan alors que la molécule utilisée dans le Sercadis (BASF) était moins efficace dans les mêmes conditions. Ces données concordent avec l’expérience acquise avec tous les produits pénétrants: même si en principe les SDHI résistent mieux au lessivage, en pratique les spores déposées sur la croissance foliaire apparue après le traitement ont bien plus d’impact que celles déposées sur les feuilles déjà traitées et partiellement lessivées.

Comme les SDHI n’offrent qu’une protection marginale des feuilles non présentes au moment du traitement, la fréquence de vos traitements ne sera pas diminuée par le recours à ces produits en protection.

En conclusion: Un traitement en protection avec un produit “classique”, suivi d’un traitement en post infection avec un SDHI (appliqué seul), sera toujours plus efficace qu’un seul traitement en protection d’un mélange de SDHI et d’un produit classique. Une stratégie “à deux traitements” n’est nécessaire que pour les cas de risque élevé (RIM >300).

1SDHI: succinate dehydrogenase inhibitor.
2Production fruitière intégrée.
3Ishii, H., et D. W. Hollomon. 2015. Fungicide Resistance in Plant Pathogens: Principles and a Guide to Practical Management. Springer.
4Philion, V., et V. Joubert. 2015. Evaluation of SDHI fungicides for protection and post-infection strategies to control apple scab, 2014. Plant Disease Management Reports 9: PF006.

État de la situation

La tavelure s’attaque seulement pendant les pluies au jeune feuillage en croissance. La croissance rapide observée actuellement augmente rapidement la surface foliaire qui pourra être infectée lors de la prochaine pluie.

Stratégie d’intervention PFI

Pour bien protéger le feuillage, il faut retarder au maximum le traitement et attendre au dernier moment possible avant la pluie pour traiter. Les traitements réalisés trop tôt laissent à découvert le feuillage le plus jeune et le plus à risque d’infection. Pour bien couvrir le risque, Il est même préférable de traiter pendant la pluie que traiter trop tôt avant la pluie.

Les prévisions de pluie pour vendredi le 13 mai et samedi 14 laisse présager une infection importante selon les secteurs. Compte tenu de la température, les traitements réalisés plus de 24h avant le début de la pluie vont nécessairement laisser des surfaces à découvert. Ce problème sera aggravé si les éjections sont retardées. Des outils d’aide à la décision comme le logiciel RIMpro peuvent vous aider à déterminer si un traitement pourra suffire pour couvrir le risque associé aux spores éjectées le 13 et/ou le 14 mai.