Le répondeur téléphonique du MAPAQ pour la pomiculture a été mis en fonction aujourd’hui. Les messages sont produits par Agropomme. Vous pouvez écouter ces messages au 1 888 799-9599 ou au 450 971-5110, poste 6556, ou les lire sur Agriréseau.

DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS

État de la situation

Le stade du débourrement a été atteint dans plusieurs vergers de la Montérégie (est et ouest), et devrait être atteint d’ici le 5 mai dans l’ensemble des autres régions pomicoles.

Le débourrement avancé  est prévu dimanche le 3 mai dans les sites les plus hâtifs du sud-ouest de Montréal. Consultez le tableau des prévisions et observations en fin d’avertissement pour plus de détails.

Des dommages de gel hivernal sur le tronc des arbres (craquelures) ont été observés à certains endroits, principalement sur le cultivar Gala.

 

INSECTES ET ACARIENS

État de la situation

Le réchauffement prononcé des températures cette semaine permettra à plusieurs insectes de débuter leur activité. Les températures devraient aussi être favorables à l’application d’huile supérieure contre les oeufs hivernants du tétranyque rouge.

Les premières captures de papillons de la  noctuelle du fruit vert et de punaise terne ont été enregistrées respectivement le 22 et le 27 avril au verger du Réseau. Des populations plus importantes de ces insectes sont prévisibles cette semaine.

 

Stratégies d’intervention PFI (cliquez sur les liens pour plus d’information)

Tétranyque rouge:

  • Effectuez un comptage des œufs d’hiver du tétranyque rouge : la méthode de dépistage est décrite au guide de PFI (fiche 92). Si le seuil d’intervention est atteint, votre investissement en huile devrait être plus que rentable. L’huile a une efficacité redoutable contre les oeufs si elle est appliquée dans de bonnes conditions: température chaude (idéalement 18 °C ou plus), vents faibles, quantité suffisante de bouillie, dose adaptée au stade;
  • Si vous avez subi du déclassement de fruits par la cochenille l’an passé, une intervention à l’huile est recommandée même si le seuil du tétranyque rouge n’est pas atteint. Pour bien atteindre les cochenilles l’huile doit être appliquée au plus tard au stade du débourrement.

Punaise terne:

  • Pour estimer le risque que représente ce ravageur, il faut tenir compte non seulement des captures sur les pièges (à installer maintenant si ce n’est déjà fait!), mais aussi de l’activité observée sur les bourgeons, de l’historique de la parcelle, des variétés présentes, des conditions climatiques, et du type de mise en marché (voir le guide de PFI, fiche 70);
  • Pour les seuils basés sur les captures et les observations de punaises sur bourgeons, voir le guide de PFI (fiche 65);
  • Le moment de l’intervention est important, et se situe le plus souvent entre le stade du débourrement avancé et du pré-bouton rose. Toutefois, des conditions favorables à l’activité de la punaise (peu ou pas de vent, température au-dessus de 15 °C, pas de pluie) déterminent le plus souvent le moment de l’intervention.

Quant à la noctuelle du fruit vert, il s’agit d’un ravageur mineur en PFI, normalement tenu en échec par les interventions préflorales effectuées avec des insecticides à large spectre.  Pour plus d’informations consultez le guide de PFI (fiche 82).

 

PROGRAMME D’AIDE POUR RÉDUIRE LES RISQUES RELIÉS AUX PESTICIDES

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec offre un support financier aux entreprises agricoles qui voudraient acquérir certains équipements de pulvérisation en 2015 afin de réduire les risques posés par l’utilisation des pesticides. Pour plus d’informations, relisez le message publié il y a quelques semaines sur la plateforme PFI du Réseau (ici) ou contactez votre conseiller agricole.

RECOMMANDATIONS DE PRODUITS PHYTOSANITAIRES

Pour choisir le meilleur produit à utiliser dans une situation donnée, vous avez trois options:

  1. Pour une information générale : le Guide de PFI contient plusieurs fiches d’information sur les pesticides, et des stratégies d’interventions;
  2. Pour une information complète et détaillée : le site SAgE pesticides maintient à jour toute l’information officielle sur les produits utilisables au Québec, incluant les liens vers les étiquettes.  Depuis cette année, il contient également une nouvelle section “PFI” dédiée aux producteurs de pommes, qui présente les cotes d’efficacité et de toxicité des pesticides.
  3. Pour une affiche-couleur:  l’affiche “Production fruitière intégrée 2015”  présente depuis cette année les principales recommandations du Comité de PFI. Si vous ne l’avez pas reçue, consultez le Bulletin d’information N° 2 du 22 avril 2015 pour plus d’informations.

 

PESTICIDES INCOMPATIBLES AVEC LA PFI 

La plupart des programmes de PFI préconisent l’utilisation de certains pesticides et en défavorisent d’autres, selon leur compatibilité avec l’approche. La classification typique retenue pour le programme québécois de PFI distingue trois catégories de produits :

  •  « verts », à impact minimal, dont l’utilisation est privilégiée en PFI.
  •  « jaunes », à impact intermédiaire, dont l’utilisation est acceptable en PFI.
  •  « rouges », à impact important, dont l’utilisation n’est pas acceptable en PFI.

Les pesticides « rouges » apparaissent en rouge dans le guide et l’affiche de PFI. Selon la plus récente classification, ces produits rouges sont les suivants :

Insecticides : perméthrine (ex. : AMBUSH, POUNCE, PERM-UP et DRAGNET); cyperméthrine (CYMBUSH, RIPCORD et UP-CYDE); méthomyl (LANNATE); oxamyle (VYDATE); diazinon (ex. : DIAZINON 50EC et DIAZOL, DZN).

Fongicides : fluazinam (ALLEGRO); folpet (FOLPAN); sulfate de cuivre (POUDRE INSTANTANÉE DE SULFATE DE CUIVRE #24034 seulement).

Ces produits ne seront pas recommandés dans les communiqués du RAP, sauf pour de rares cas d’exception. Pour plus d’informations sur les caractéristiques générales du programme québécois de PFI, consultez la fiche 6 du guide de PFI.

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 28 AVRIL

Le tableau qui suit est un sommaire des observations et prévisions pour les principales régions du Québec, compilé à partir des données prises dans les vergers pilotes et des rapports des observateurs du Réseau. Il sera publié environ une fois par semaine dans les avertissements du Réseau-pommier.

t2(cliquez sur le tableau pour l’agrandir). 

Comment lire ce tableau :

Sites : Les vergers pilotes considérés pour ce tableau sont: Québec (Sainte-Famille et Saint-Antoine-de-Tilly), Estrie (Compton), Montérégie (Rougemont, Mont-Saint-Grégoire, Saint-Paul, Saint-Hilaire, Saint-Bruno et Sainte-Cécile), Missisquoi (Dunham et Frelighsburg), Sud-ouest (Franklin et Hemmingford) et Laurentides (Oka et Saint-Joseph).

Prévisions : Les prévisions pour les ravageurs sont basées sur les modèles du Réseau, et les prévisions météo d’Environnement Canada des 7 prochains jours. Les normales sont utilisées pour compléter les prévisions. La date indiquée représente la plus hâtive des prévisions obtenues pour la région. Les prévisions ne doivent pas remplacer l’observation et le dépistage de votre verger!

Observations : informations rapportées par les observateurs du Réseau. La date indiquée représente la plus hâtive des observations rapportées pour la région.

Captures dans le verger du Réseau-pommier : captures moyennes par piège des 7 derniers jours, dans le bloc de pommiers sous gestion PFI du Réseau à Saint-Bruno.

Degrés-jours : Les degrés-jours base 5 °C sont cumulés depuis le 1er mars. La méthode Baskerville est utilisée par les modèles prévisionnels du Réseau en raison de sa plus grande précision, mais nécessite l’emploi d’outils informatiques (ex. : Cipra). La méthode standard nécessite uniquement de connaître la température maximale et la température minimale de chaque jour. Les deux méthodes ne sont pas interchangeables! Le débourrement du pommier, par exemple, correspond à 65 DJ5 « standards », mais à 79 DJ5 « Baskerville ».

Météo : Les données météo sont validées par Solutions Mesonet. Les DJ et les précipitations rapportées représentent la moyenne des valeurs obtenues pour tous les sites d’une région. Les flèches représentent l’écart à la normale pour cette région : ↑ = au-dessus de la normale; ↓ = au-dessous; ↔ = semblable.

 

POUR EN SAVOIR PLUS

Répondeurs téléphoniques du MAPAQ : 1 888-799-9599 (Montérégie) ; 1 800 363-7461 ou 819 820-3001 poste 2 (Estrie) ; 418 643-0033 poste 4 (Québec); 450 971-5110 poste 6556 (Laurentides).

Plateforme  PFI : web2.irda.qc.ca/reseaupommier :   Guide de PFI,  Guide d’identification, Forum de discussion et accès prioritaire aux avertissements du RAP et à des messages supplémentaires des avertisseurs. Un abonnement est nécessaire (rabais de 60 % aux producteurs grâce au code promotionnel fourni par leur Fédération).

Prévisions et observations en temps réel dans les vergerswww.agrireseau.qc.ca/reseaupommier/documents/CentreAccesMeteoetModele.htm : Hébergée par Agriréseau, cette information est mise à jour une fois l’heure pour la tavelure et quatre fois par jour pour les stades phénologiques du pommier, les insectes et les acariens. Les observations et les prévisions météo sont aussi disponibles et mises à jour une fois par jour pour les sommaires météorologiques, et trois fois par jour pour les prévisions météorologiques adaptées à la pomiculture.

Recommandations de produits phytosanitaires : www.sagepesticides.qc.ca.
sage

État de la situation

La première ascospore prête à l’éjection a été simultanément observée hier au Massachusetts (débourrement avancé) et au verger de l’IRDA à Saint-Bruno-de-Montarville (débourrement). La première spore capturée à Saint-Bruno était inattendue puisque les sacs de spores (asques) n’apparaissent pas matures (fiche 100). L’éjection observée est possiblement une valeur aberrante qui ne reflète pas la situation réelle. De plus, comme les éjections au laboratoire précèdent les risques au champ, cette première spore locale n’est pas inquiétante. Conséquemment, l’éjection des spores en verger ne commencera qu’après le débourrement.

Stratégies d’intervention PFI

Les risques qui gouvernent l’apparition des taches sont liés au cultivar, la propreté du verger (tavelure l’an dernier), la présence de tissu vert non protégé et la gravité des infections (fiche 100). Pour réduire vos couts et l’impact sur l’environnement, il est possible d’ajuster vos interventions en fonction de ces facteurs (fiche 101). La gravité des infections est estimée grâce à la valeur de RIM qui tient compte de la maturation des spores, des éjections et de l’infection. Cet indice est disponible en tout temps sur internet à partir de ce lien: carte . Les simulations en ligne actuellement exagèrent le risque puisqu’elles tiennent compte de la première spore observée au 27 avril. Ce choix très conservateur sera ajusté au cours des prochains jours selon les localités pour refléter l’état d’avancement réel de la tavelure. Avec cette approche (trop) conservatrice, le premier risque mesurable est prévu avec la pluie du 3-4 mai et l’indice RIM prévu est faible. Dans les vergers propres, les infections avec un indice RIM inférieur à 30 ne requièrent aucun traitement (fiche 102)

État de la situation

Au cours des derniers jours, plusieurs tests d’éjection ont été réalisés en laboratoire dans les états limitrophes au Québec. Le constat est partout pareil, la maturation des ascospores de Venturia inaequalis (tavelure du pommier) est tardive par rapport au développement du pommier et les premières éjections de 2015 ne sont attendues qu’après le stade débourrement. C’est le cas notamment au Massachusetts (Belchertown) où le stade  du “débourrement avancé” est atteint mais aucune spore n’est encore éjectable. Les éjections débuteront néanmoins sous peu dans cette région puisque les premières ascospores apparaissent quasiment prêtes à éjecter lorsqu’observées au microscope. Au Québec, les spores n’approchent pas ce stade et sont encore immatures.

Stratégies d’intervention PFI

Malgré l’apparition des premières pointes vertes sensibles à la tavelure, le premier traitement fongicide de 2015 pourra être retardé sans conséquence, même dans les vergers tavelés. C’est donc un bon moment pour broyer les feuilles et les branches et s’assurer que le pulvérisateur sera fonctionnel au moment des premières vraies infections.

État de la situation

Les premières spores de la tavelure du pommier (ascospores) ne seront pas prêtes au débourrement. Les tests d’éjection et les observations au microscope réalisées la semaine dernière (14 avril) et hier (21 avril) au laboratoire de l’IRDA n’ont révélé aucune spore à maturité et la première spore mature n’est pas prévue pour encore au moins 7 jours.  La pluie prévue cette semaine va rétablir graduellement l’équilibre mais le risque d’infection dans les jours suivants le débourrement restera faible, contrairement à la saison 2014 qui nous a servi les spores en avance.  (pour plus de détails, consultez la fiche 100 du guide PFI).

Stratégies d’intervention PFI

Comme la saison est retardée, prenez le temps que vous auriez du consacrer à un traitement fongicide et investissez le dans l’intervention la plus rentable de l’année: la prévention des éjections. En effet, la stratégie la plus efficace pour réprimer la tavelure mais aussi la plus négligée, est de prévenir une partie des éjections en éliminant la litière de feuilles au sol ou en favorisant sa dégradation. Différentes techniques sont possibles et près d’une dizaine sont décrites en détail dans le guide PFI (fiche 101). La plus populaire et la plus facile consiste à broyer autant que possible les feuilles mortes au moment du déchiquetage du bois de taille. L’application d’urée au sol est également préconisée en PFI, mais est interdite en production biologique. C’est aussi un bon moment pour finaliser la préparation de votre pulvérisateur.

DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS

État de la situation

Après un hiver digne de ce nom, les pommiers du cv. McIntosh devraient débourrer ers l;a fin de la semaine dans les sites les plus chauds du Québec  (le 25 avril à Franklin selon le modèle prévisionnel du Réseau).

Pour les prévisions complètes dans les 21 sites pomicoles du Québec (vergers pilotes, postes d’observation et sites opérés par des partenaires du Réseau), consultez la page des prévisions Cipra. Des prévisions sont disponibles pour Compton, Dunham, Franklin, Frelighsburg, Hemmingford, Henryville, Mont-Saint-Hilaire, Oka, Rougemont, Saint-Antoine de Tilly, Saint-Bruno de Montarville, Sainte-Cécile-de-Milton, Sainte-Famille (l’Île d’Orléans), Saint-Grégoire, Saint-Joseph-du-lac, Saint-Paul-d’Abbotsford, Saint-Germain-de- Grantham, Sainte-Anne-de-Bellevue, Sainte-Clothilde, Victoriaville, L’Acadie, et de nouvelles stations s’ajoutent régulièrement.

Stratégies d’intervention PFI (cliquez sur les liens pour plus d’information)

Si vous ne l’avez pas déjà fait, il est plus que temps de voir à ajuster et régler votre pulvérisateur. La procédure est décrite au guide de PFI (fiche 61 et fiche 62) entre autres. Comme une image vaut mille mots, n’hésitez pas à visionner également les deux derniers épisodes (environ 5 minutes chacun) de la série de  capsules vidéos sur l’utilisation du pulvérisateur à verger!

 

INSECTES ET ACARIENS

État de la situation

Dès le débourrement il devient nécessaire d’évaluer la nécessité d’intervenir contre  la tavelure, la punaise terne et les acariens (oeufs d’hiver du tétranyque rouge).

Stratégies d’intervention PFI (cliquez sur les liens pour plus d’information)

Insectes:

  • Installez dès maintenant les pièges à punaise terne si ce n’est déjà fait
  • Profitez-en pour installer également les pièges à mineuse marbrée!

Acariens :

  • Effectuez un comptage des œufs d’hiver du tétranyque rouge : la méthode de dépistage est décrite au guide de PFI (fiche 92).
  • Comme une image vaut mille mots, n’hésitez pas à visionner également la nouvelle capsule vidéo qui décrit le dépistage printanier et estival des tétranyques.

Traitement à l’huile :

  • L’huile a une efficacité redoutable contre les oeufs si elle est appliquée correctement: température élevée, vents faibles,quantité suffisante de bouillie, dose adaptée au stade: consultez la fiche sur le tétranyque rouge du guide de PFI (fiche 92).
  • Si le seuil d’intervention (20 % des bourgeons avec au moins un œuf) est atteint, votre investissement en huile devrait être plus que rentable.
  • Si vous avez subi du déclassement de fruits par la cochenille l’an passé (cochenille ostréiforme, de San José ou virgule), une intervention à l’huile est recommandée même si le seuil du tétranyque rouge n’est pas atteint. L’huile est le meilleur outil de lutte contre ces ravageurs

RÉPONDEURS TÉLÉPHONIQUES DU MAPAQ (ET LEUR VERSION INTERNET)

Les messages de conseillers en pomiculture du MAPAQ diffusent de l’information urgente comme les données météo et les infections de tavelure, de même que des recommandations ciblées pour votre région. Ces messages sont un complément essentiel aux communiqués du RAP. Ils sont disponibles soit par téléphone ou encore sous forme écrite sur internet.

Les répondeurs suivants seront mis en opération au cours des prochains jours:

  • Montérégie: pour toutes les régions (Sud-ouest, Rougemont, Missisquoi) 1 888-799-9599, avec les options suivantes:
    #1: Message pour la Montérégie-Ouest
    #2: Message anglophone pour la Montérégie-Ouest
    #3: Message pour le secteur de Rougemont
    #4: Message pour le secteur de Missisquoi
  • Laurentides : nous vous communiquerons l’information lorsque disponible
  • Estrie : 819 820-3001 / 1 800 363-7461, poste 2
  • Québec : 418 643-0033, poste 4 (Rive-Nord, Île d’Orléans et Chaudière–Appalaches)

La version « Internet » des messages téléphoniques est aussi disponible pour certains conseillers : consultez la page suivante ou écoutez le message téléphonique de votre région pour en savoir plus.

 

NOUBLIEZ PAS DE VOUS PROCURER VOTRE GUIDE DE PFI 2015

La version 2015 du Guide de PFI est déjà disponible sur la plateforme PFI du Réseau-pommier (web2.irda.qc.ca/reseaupommier). Le Guide est dorénavant accessible sans besoin de téléchargement, autant sur votre ordinateur que sur votre appareil mobile. Les producteurs engagés envers la compétitivité, la qualité et le respect de l’environnement y trouveront une mine d’informations techniques visant à accroître leur rendement en pommes de qualité à l’hectare.

Les avertissements phytosanitaires réfèrent fréquemment aux fiches de ce guide plutôt que de répéter ce qu’elles contiennent. Votre avertissement est moins lourd et vous pouvez y retrouver plus rapidement l’info que vous cherchez, mais il devient important que vous ayez accès au site internet sur lequel le guide de PFI est disponible afin d’avoir en main toute l’information pour prendre les meilleures décisions.

Pour accéder au contenu des 121 fiches traitant chacune d’un sujet relié à la production de pommes, consultez la table des matières. Vous n’êtes pas abonné(e)? Visitez la section abonnement et si vous êtes membre de la Fédération des producteurs de pommes du Québec, entrez votre code promotionnel pour obtenir un rabais de 60 % sur le prix annoncé (20 $ au lieu de 50 $), jusqu’en mai 2015.

 

SERVICES-CONSEILS PERSONNALISÉS EN POMICULTURE

Si vous souhaitez profiter des visites et des conseils personnalisés d’un expert en pomiculture ou si vous manquez tout simplement d’expérience dans le domaine du dépistage ou de tout autres domaine important pour votre entreprise, le réseau Agriconseils de votre région peut vous référer les services d’un club d’encadrement technique, d’un club agroenvironnemental en pomiculture ou d’un agronome offrant des services-conseils “non-liés” (qui ne sont pas en conflit avec d’autres intérêts commerciaux). Pour profiter de ces services et de la subvention offerte par Agriconseils, contactez un conseiller pomicole du MAPAQ ou encore communiquez directement avec le réseau Agriconseils de votre région.

Si vous comptez effectuer le dépistage par vous-même, lisez bien les communiqués du RAP de même que les sections appropriées du Guide de référence en PFI et procurez-vous le matériel requis. Voici une liste partielle de détaillants de produits de dépistage (les ajouts à cette liste sont les bienvenus) :

  • Centre agricole Bienvenue (Rougemont) : 450 469-4945
  • Distributions Solida inc. (Saint-Ferréol) : 418 826-0900
  • Distribution Husereau (Oka) : 450 258-4510

 

SOYEZ ALERTÉS LORS DE LA PARUTION DE NOUVELLES INFORMATIONS !

Les avertissements et plusieurs autres informations du genre se doivent d’être diffusés rapidement sans quoi ils seront peu utiles. Deux services de notification par courriel vous sont offerts pour vous informer dès que de nouvelles informations sont disponibles:

1) le service de notification du RAP (aussi appelé “abonnement” au RAP): ce service gratuit vous avisera par courriel dès qu’un avertissement ou un bulletin d’information du RAP-pommier sera disponible. Pour activer ce service, remplissez le court formulaire à l’adresse suivante : http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/md/Services/Pages/InscriptionRAP.aspx

2) le service de notification de la plateforme PFI : ce service vous avisera par courriel dès qu’un nouveau message sera publié sur la plateforme PFI: fiches du Guide de PFI ou du Guide d’identification, nouvelles en pomiculture, questions et réponses du forum de discussion,  avertissements du RAP et messages supplémentaires de vos avertisseurs. Le service vient automatiquement avec l’abonnement à la plateforme PFI. Pour vous abonner: web2.irda.qc.ca/reseaupommier). Notez que les avertissements sont publiés d’abord sur la plateforme PFI avant d’être reformatés et publiés par le RAP.

OBSERVATIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 21 AVRIL 2015

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(cliquez sur le tableau pour agrandir)

Comment lire ce tableau :

Sites : Les vergers pilotes considérés pour ce tableau sont: Québec (Sainte-Famille et Saint-Antoine-de-Tilly), Estrie (Compton), Montérégie (Rougemont, Mont-Saint-Grégoire, Saint-Paul, Saint-Hilaire, Saint-Bruno et Sainte-Cécile), Missisquoi (Dunham et Frelighsburg), Sud-ouest (Franklin et Hemmingford) et Laurentides (Oka et Saint-Joseph).

Prévisions : Les prévisions pour les ravageurs sont basées sur les modèles du Réseau, et les prévisions météo d’Environnement Canada des 7 prochains jours. Les normales sont utilisées pour compléter les prévisions. La date indiquée représente la plus hâtive des prévisions obtenues pour la région. Les prévisions ne doivent pas remplacer l’observation et le dépistage de votre verger!

Observations : informations rapportées par les observateurs du Réseau. La date indiquée représente la plus hâtive des observations rapportées pour la région.

Captures dans le verger du Réseau-pommier : captures moyennes par piège des 7 derniers jours, dans le bloc de pommiers sous gestion PFI du Réseau à Saint-Bruno.

Degrés-jours : Les degrés-jours base 5 °C sont cumulés depuis le 1er mars. La méthode Baskerville est utilisée par les modèles prévisionnels du Réseau en raison de sa plus grande précision, mais nécessite l’emploi d’outils informatiques (ex. : Cipra). La méthode standard nécessite uniquement de connaître la température maximale et la température minimale de chaque jour. Les deux méthodes ne sont pas interchangeables! Le débourrement du pommier, par exemple, correspond à 65 DJ5 « standards », mais à 79 DJ5 « Baskerville ».

Météo : Les données météo sont validées par Solutions Mesonet. Les DJ et les précipitations rapportées représentent la moyenne des valeurs obtenues pour tous les sites d’une région. Les flèches représentent l’écart à la normale pour cette région : ↑ = au-dessus de la normale; ↓ = au-dessous; ↔ = semblable.

 

 BON DÉBUT DE SAISON À TOUS!!

Acquisition et amélioration des équipements pour la réduction des risques liés aux pesticides

(G. Chouinard et P.-A. Thériault)

Vous aimeriez pouvoir améliorer votre équipement de pulvérisation, afin de réduire les risques des pesticides pour la santé et l’environnement? Plusieurs options intéressantes s’offrent à vous pour un soutien financier de la part du programme Prime-Vert du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. L’aide peut représenter :

  • jusqu’à 70 % du montant d’achat de certains équipements avant taxes (ou 90 % si l’entreprise est dans un projet collectif défini par le MAPAQ).
  • jusqu’à 5000 $ maximum par année par entreprise; 10 000 $ maximum pour la durée du programme. (L’aide financière peut s’appliquer à plus d’un appareil, en autant que ces montants maximums ne soient pas dépassés.)
  • un minimum de 500 $

L’aide financière s’applique à des équipements neufs installés sur un appareil existant ou à ces mêmes équipements installés sur un appareil neuf. Il peut y avoir des plafonds spécifiques pour certains équipements. Dans certains cas les frais d’installation sont admissibles.

Équipements admissibles 2015-16 pour les vergers (intervention no. 4007) :

Systèmes de micropulvérisation d’herbicides :

  • Mankar (tous les modèles)
  • Micron-Group (la plupart des modèles)

Détecteurs de végétation pour les pulvérisateurs à jet porté:

  • Wayland (Smartspray)

Unités tunnel:

  • Lipco (TSG-U,
TSG-A1-A2,
TSG-N1-N2,
TSG-NU1,
TSG-TA2)
  • OCLL – Carrarospray (NPA EC, Npa ecological)
  • Hans Wanner (NTR)

Équipements non admissibles  :

  • les buses et le réglage
  • La tour de pulvérisation (ou pulvérisateur tour)
  • le contrôle de hauteur de rampe
  • le réservoir de rinçage
  • le pré-mélangeur
  • le contrôleur de taux d’application
  • le marqueur à mousse
  • Tout équipement acheté avant le 1er avril 2015
  • Les équipements de fabrication artisanale

Si un producteur désire appliquer, il doit :

  • contacter son bureau régional du MAPAQ pour s’assurer que son entreprise est admissible et qu’il reste des fonds. Vous trouverez les coordonnées précises en vous rendant au http://www.mapaq.gouv.qc.ca/FR/REGIONS/Pages/Carte.aspx ou en téléphonant au 1 888 222-MAPA (6272).
  • transmettre une soumission des équipements qu’il prévoit acheter. Cette soumission peut être transmise par courriel, par la poste ou par fax). Sur la soumission, veuillez indiquer le NIM (numéro d’identification ministériel du MAPAQ composé de 9 chiffres (1XX XXX XXX)), le nom de l’entreprise agricole ainsi que le numéro de téléphone pour le rejoindre;
  • Déposer au MAPAQ le formulaire de demande d’aide financière (disponible ici) accompagné de son PAA à jour et signé, joint de son rapport de conformité;
  • Détenir un certificat d’applicateur de pesticides et le numéro de série de son arroseuse

Pour plus d’informations : fiche d’information du MAPAQ

Les cinq capsules de la série “Réglage des pulvérisateurs à jets portés” permettent de mieux comprendre le réglage des pulvérisateurs à jets portés en pomiculture. Les capsules doivent être regardées dans l’ordre suivant :

  1. La préparation du pulvérisateur (6 minutes);
  2. Les données requises (8 minutes);
  3. Le réglage du pulvérisateur (12 minutes);
  4. Atteindre la cible: débit, espacement et vitesse (6 minutes);
  5. Atteindre la cible: quantité et traitement (5 minutes).

Les vidéos peuvent également s’appliquer pour les pulvérisateurs à jet porté utilisés dans d’autres cultures : vigne, arbres de noël, bleuet en corymbe, framboise, etc.

Ces capsules vidéo sont une réalisation de AgYours et du club ProPomme.

Bon cinéma!

calibration

L’IRDA est heureux d’annoncer la disponibilité de neufs capsules vidéo conçues pour aider les producteurs à dépister et à lutter contre les ennemis suivants du pommier:

Cliquez sur les liens pour être dirigé vers les capsules, produites par Agyours international:

Bon spectacle!

 

 

Informations pratiques pour les producteurs de pommes

Le 7 janvier 2015, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) annonçait le rappel de pommes Gala et Granny Smith en provenance de la Californie, dû à la présence possible de Listeria monocytogenes. Cette bactérie, à laquelle nous pouvons être exposés sans développer la maladie, appelée listériose, peut parfois entraîner des symptômes légers d’allure grippale et des troubles gastro-intestinaux. Dans sa forme plus sévère, qui est plus rare, elle peut causer des méningo-encéphalites chez les individus sensibles (enfants, personnes âgées et individus dont le système immunitaire est faible) ainsi que des avortements et des accouchements prématurés.

C’est en décembre 2014, aux États-Unis, que le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) déclare une éclosion de listériose reliée à la consommation de pommes au caramel. Quelques jours plus tard, l’enquête révèle un lien entre les cas d’infection et l’origine des pommes, une station d’emballage située en Californie. Des échantillons y sont prélevés, révélant la présence de la bactérie dans l’usine et sur des pommes entières non-transformées. De nouveaux cas de listériose apparaissent, dont la majorité (25/28) sont liés à des pommes au caramel, les autres personnes ayant consommé des pommes entières ou tranchées de provenance inconnue. Un rappel préventif est alors fait sur les pommes entières provenant de l’usine californienne et destinées à la transformation. Des lots ont été exportés au Canada, menant au rappel de l’ACIA. Au moment d’écrire ces lignes, 32 cas de listériose et sept mortalités sont documentés. La certitude que Listeria monocytogenes est la cause directe de la mort est présente dans trois cas.

Listeria monocytogenes peut être trouvée chez plusieurs espèces animales d’élevage et sauvages telles que le bovin et le cerf. Elle est souvent présente dans l’environnement (sol, végétaux en décomposition) puisqu’elle s’y adapte plutôt bien. Elle peut survivre, voire parfois se multiplier, aux basses températures de réfrigération. On peut la trouver sur les surfaces dans les usines de transformation alimentaire, où elle est parfois difficile à contrôler, s’agglomérant dans une matrice adhésive et protectrice. Malgré cela, elle ne figure pas en tête de liste des causes de toxi-infections alimentaires répertoriées au Québec, derrière la salmonelle par exemple.

Les cas de toxi-infections alimentaires répertoriés en Amérique du Nord au cours des dernières années impliquant la pomme étaient causés par des produits transformés. La probabilité de retrouver Listeria monocytogenes sur une pomme dans l’arbre est très faible puisqu’elle n’est pas en contact avec le sol. Une eau contaminée utilisée pour les traitements phytosanitaires pourrait être une source de la bactérie, mais l’exposition subséquente de la pomme à des conditions adverses (sécheresse, exposition aux UV) réduit sa survie. Certaines opérations de récolte et de post-récolte peuvent toutefois représenter des voies potentielles de contamination, dont les manipulations et l’eau utilisées pour le convoyage lors de l’emballage. Impossible toutefois de déterminer pour le moment la cause exacte de l’épisode actuel, l’enquête étant toujours en cours.