Des vitrines de régie à moindres risques dans la pomme

Dernière mise à jour le 11 janvier 2024
 

Pourquoi des vitrines?

La culture de la pomme nécessite l’application annuelle de pesticides contre de nombreux ennemis (insectes, acariens, maladies et mauvaises herbes, etc.). Plusieurs des produits utilisés ont toutefois des impacts environnementaux importants et/ou un coût élevé. Certaines méthodes de dépistage, de surveillance et d’intervention sont efficaces et disponibles pour réduire les risques pour l’environnement et la santé, mais sont utilisées à des degrés variables par les entreprises. Une plus grande adoption de ces nouvelles approches permettrait de réduire l’empreinte environnementale de la production québécoise.

Un grand projet, sur 6 ans dans cinq régions

Des vitrines ont donc été implantées dans cinq importantes régions pomicoles, soit les Laurentides, la Montérégie Est, la Montérégie Ouest, l’Estrie et la Capitale Nationale/Chaudière-Appalaches. Chacun des sites offrira une comparaison entre une régie à moindres risques et la régie couramment employée par l’entreprise. La régie à moindres risques sera constituée de techniques visant l’ensemble des ennemis de la pomiculture, dont la mouche de la pomme, le carpocapse de la pomme, le feu bactérien, la tavelure, les tétranyques ainsi que les mauvaises herbes. Les données de rendement, les indices de risques pour l’environnement et la santé, les relevés de dépistage ainsi que les données économiques seront recueillis et comparés annuellement pour les deux types de régies sur chacun des sites. Les résultats seront communiqués aux pomiculteurs dans des communiqués du RAP, lors des journées de démonstration, via des conférences, des capsules vidéo, des formations, etc.

Désherbeur mécanique pour limiter l’utilisation d’herbicide – photo : Mikaël Larose, IRDA

Installation des diffuseurs pour lutter contre le carpocapse de la pomme par la confusion sexuelle – photo : Mikaël Larose, IRDA

1 réponse
  1. danielguillot dit :

    C’est merveilleux. Espérons qu’une majorité de pomiculteurs seront convaincus et modifieront leur pratique

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