Aranéidés

Araneida : Araneidae
Orb-weavers icône plusieurs insectes et acariensicône plusieurs insectes et acariens

Théridiidés

Araneida : Theridiidae
Cobweb spiders icône plusieurs insectes et acariensicône plusieurs insectes et acariens

Dictynidés

Araneida : Dictynidae
Meshweb spiders icône plusieurs insectes et acariensicône plusieurs insectes et acariens

Linyphiidés

Araneida : Linyphiidae
Sheetweb spiders icône plusieurs insectes et acariensicône plusieurs insectes et acariens
Stades mobiles 1 génération
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araignées à toile (adulte Araneidae)

A (photo : Linda Rayor – Cornell University)

araignées à toile (adulte Theridiidae)

B (photo : Tara Sackett – McGill University

araignées à toile (adulte Dictynidae)

C (photo : Tara Sackett – McGill University)
Caractéristiques

Le corps d’une araignée se compose de deux parties : le céphalothorax et l’abdomen. Le céphalothorax comprend les yeux (nombre et disposition variés), les pièces buccales, les pédipalpes et les pattes (quatre paires); l’abdomen, non segmenté, comprend les structures génitales, les stigmates, l’anus et les filières (structures sécrétant la soie).

Les araignées de la famille des Araneidae sont généralement grosses. Elles sont souvent de couleur vive, noir et jaune ou noir et rouge (A).

Les araignées de la famille des Theridiidae (B) présentent souvent un petit céphalothorax, un abdomen gros et arrondi et des pattes repliées. Elles tissent des toiles au motif irrégulier et s’y accrochent dos vers le sol.

Les araignées de la famille des Dictynidae (C) sont petites (généralement moins de 1 cm) et trapues. Elles tissent souvent de petites toiles dans les parties concaves de la face supérieure des feuilles.

Les araignées de la famille des Linyphiidae sont petites et discrètes, même si leur toile est facilement visible, particulièrement lorsqu’elle est couverte de rosée. Leur toile est plane et semblable à un voile, ou parfois en forme de bol ou de dôme, et présente généralement des mailles de soie irrégulières autour ou au-dessus du voile. L’araignée se trouve souvent sous la toile.

bonhomme triste (modérément toxique) Les applications d’insecticides à large spectre durant l’été nuisent à l’établissement de populations d’araignées.

Situation

Il existe de nombreuses espèces d’araignées à toiles.

 
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Campylomma verbasci (Meyer)   Hemiptera : Heteroptera : Miridae
Mullein plant bug icône plusieurs insectes et acariens
Larve et adulte 2 générations
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punaise de la molène (adulte)

A (photo : Guy Boivin – Agriculture et Agroalimentaire Canada)

punaise de la molène (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est gris vert avec des taches brunes sur les pattes (A). La nymphe (B) ressemble au puceron vert du pommier ou à la cicadelle blanche du pommier. Elle est solitaire, très mobile et n’a pas de cornicules.

bonhomme triste (modérément toxique) Ces insectes sont sensibles aux insecticides des familles des organophosphates et des carbamates.

Situation

La punaise de la molène est principalement considérée comme un ravageur en Ontario, dans l’État de New York et en Nouvelle-Angleterre; cependant, si les variétés cultivées et les conditions de culture font en sorte que les œufs n’éclosent pas durant un stade propice de la formation des fruits, la punaise de la molène est considérée comme un prédateur d’acariens phytophages, d’œufs et de pucerons.

 
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Campylomma verbasci (Meyer)    Hemiptera : Heteroptera : Miridae
Mullein plant bug icône pommesicône pommesicône acariens (oeufs et formes mobiles)icône acariens (oeufs et formes mobiles)icône pucerons
Larve et adulte 2 générations
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punaise de la molène (adulte)

A (photo : Guy Boivin – Agriculture et Agroalimentaire Canada)

punaise de la molène (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

punaise de la molène (dégât)

C (New York State Agricultural Experiment Station)

punaise brune du pommier (larve)

D (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est vert grisâtre; ses pattes sont mouchetées de noir (A). La larve (B) ressemble au puceron vert du pommier ou à la cicadelle blanche du pommier, mais elle est solitaire, très mobile et dépourvue de cornicules.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement aux pommiers, particulièrement ceux des variétés Red Delicious, Golden Delicious, Spartan, Yellow Transparent, Northern Spy, Empire et Melba. La larve pique l’épiderme des fleurs en formation et des jeunes fruits. Au début, les marques ressemblent à des « boutons » rougeâtres (C), puis, à mesure que le fruit grossit, elles prennent l’apparence de taches surélevées, liégeuses et brunes ou noires. Dans les cas graves, le fruit peut présenter des malformations. Bien qu’il soit présent de façon sporadique, cet insecte peut causer des dommages considérables dans les cultures. La punaise de la molène est considérée comme un prédateur si les variétés cultivées et les conditions de culture font en sorte que les œufs n’éclosent pas durant un stade propice de la formation des fruits.

Espèces semblables

La larve de la punaise brune du pommier, Atractotomus mali (Meyer) (D), se nourrit des boutons floraux et des jeunes fruits durant la même période que la punaise de la molène et cause des dégâts semblables, mais ses antennes sont dilatées au niveau du 2e article, et son corps est de couleur acajou et légèrement plus gros que celui de la larve de punaise de la molène.

Moyens de lutte

Si les variétés cultivées et les conditions de culture font en sorte que les œufs éclosent avant que les fruits soient assez gros pour résister aux attaques, un insecticide peut être utilisé au stade du bouton rose ou à la chute des pétales.

 
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Oecanthus fultoni Walker    Orthoptera : Gryllidae
Snowy tree cricket icône poussesicône pommes
Adulte 1 génération
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grillon de Fulton (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

grillon de Fulton (dégât)

B (photo : Deborah Breth – Cornell Cooperative Extension)

grillon de Fulton (dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte ressemble un peu au grillon automnal (Gryllus pennsylvanicus Burmeister), mais il est vert clair, son corps est plus long et plus étroit, et sa tête est plus petite. Ses antennes sont beaucoup plus longues que son corps; les ailes du mâle sont plates et présentent des nervures rigides (A). La larve ressemble à l’adulte, mais elle est de couleur plus claire et plus mince, et ses ailes ne sont pas entièrement développées.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier, au prunier, au pêcher et au cerisier. La femelle perce des trous de la grosseur d’une tête d’épingle dans le cambium des rameaux et dépose un œuf dans chacun; elle fait généralement un seul rang de trous sur un des côtés du rameau, puis bouche chaque trou avec des excréments ou des tissus végétaux mâchés après y avoir pondu (B). Les trous de ponte constituent souvent une voie d’entrée pour les champignons causant l’apparition de chancres et pour d’autres agents pathogènes. En outre, l’adulte fait des trous dans les fruits mûrs en se nourrissant (C), ce qui peut les faire pourrir.

Moyens de lutte

L’espèce ne cause normalement pas de graves problèmes dans les vergers recevant des traitements insecticides réguliers. L’élimination des adventices qui constituent les hôtes alternatifs, comme les ronces, réduit les risques d’infestation.

 
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Coleophora malivorella Riley    Lepidoptera : Coleophoridae
Pistol casebearer icône feuillesicône fleurs
Larve 1 génération
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porte-case virgule du pommier

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est gris foncé avec les ailes frangées. La chenille du porte-case virgule du pommier est semblable à celle du porte-case fuselé du pommier (Coleophora serratella) : elle est petite et jaunâtre, a la tête noire et se construit une case dans laquelle elle se cache. Cependant, la case est recourbée à une des extrémités et ressemble à la crosse d’un pistolet dans le cas du porte-case virgule du pommier (A). Les chenilles des deux espèces peuvent transporter leur case avec elles lorsqu’elles s’alimentent ou la fixer aux feuilles et aux branches du pommier.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement au pommier, mais aussi au poirier et au cognassier. La chenille du porte-case virgule du pommier s’attaque aux boutons floraux en croissance, puis aux fleurs et aux feuilles, qu’elle consomme parfois entièrement ou, dans le cas des feuilles, qu’elle squelettise.

Moyens de lutte

L’insecte cause peu de dommages, et la tolérance est souvent plus économique que l’intervention. En cas d’infestation d’importance économique, des insecticides sélectifs (par exemple, Bacillus thuringiensis) ou à large spectre peuvent être utilisés.

 
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Coleophora serratella (L.)    Lepidoptera : Coleophoridae
Cigar casebearer icône feuilles
Larve 1 génération
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porte-case fuselé du pommier (larve)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

porte-case fusele du pommier (larve) 2

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

porte-case fuselé du pommier (larve)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

Le papillon est gris foncé. Ses ailes sont frangées. La petite chenille, jaunâtre et à tête noire, se construit un abri en forme de cigare (A, B, C) qu’elle porte avec elle, lorsqu’elle s’alimente, ou fixe aux feuilles et aux branches du pommier.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement au pommier, mais aussi au poirier et au cognassier. La chenille mange l’épiderme et les tissus tendres des feuilles, causant leur roussissement.

Espèces semblables

Le porte-case virgule du pommier (Coleophora malivorella) est semblable, mais sa case est recourbée à une des extrémités et ressemble à la crosse d’un pistolet. La chenille de cette espèce s’attaque aux bourgeons en croissance, puis aux fleurs et aux feuilles, qu’elle consomme parfois entièrement ou, dans le cas des feuilles, qu’elle squelettise.

Moyens de lutte

L’insecte cause peu de dommages, et la tolérance est souvent plus économique que l’intervention. En cas d’infestation d’importance économique, des insecticides sélectifs (par exemple, Bacillus thuringiensis) ou à large spectre peuvent être utilisés.

 
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Hoplocampa testudinea (Klug)    Hymenoptera : Tenthredinidae
European apple sawfly icône pommesicône pommes
Adulte et larve 1 génération
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hoplocampe des pommes (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

hoplocampe des pommes (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

hoplocampe des pommes (dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

hoplocampe des pommes (dégât)

D (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte ressemble à une petite guêpe au corps orange, au ventre et aux pattes orange (A), avec les ailes transparentes et fortement nervurées. L’œuf, ovale et translucide, est inséré dans le réceptacle de la fleur. La larve, de couleur crème, a la tête noire (B) et possède sept paires de fausses pattes, les quatre dernières étant appelées « pseudopodes ».

Répartition

L’espèce est présente depuis le sud-est du Canada, la Nouvelle-Angleterre et l’État de New York jusqu’en Virginie.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement au pommier. La larve cause des dommages primaires sous forme de cicatrices brunes en spirale autour du fruit (C). Plus tard, elle cause des dommages plus graves et creuse des trous d’entrée ou de sortie (D) d’où s’écoulent des déjections brun rougeâtre liquides dégageant une forte odeur. La larve s’attaque à plus d’un fruit, laissant souvent des trous d’entrée couverts de déjections, de sorte que tous les fruits d’un dard peuvent être endommagés.

Espèces semblables

Les larves du carpocapse de la pomme (Cydia pomonella) et du petit carpocapse de la pomme (Grapholita prunivora) sont de couleur rosée; elles se distinguent de la larve de l’hoplocampe des pommes par le nombre de paires de fausses pattes (cinq) qu’elles possèdent. De plus, les larves de ces deux espèces sont plus grosses et sont présentes plus tard dans les fruits (cinq semaines ou plus après la chute des pétales) que la larve de l’holocampe des pommes (deux à trois semaines après la chute des pétales).

Moyens de lutte

Surveiller les adultes à l’aide de pièges collants; utiliser des insecticides à large spectre (pouvant être dirigés simultanément contre le carpocapse de la pomme et le charançon de la prune) juste avant ou juste après la floraison.

 
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Squeletteuse du pommier et du cenellier

Choreutis pariana (Clerck)    Lepidoptera : Choreutidae
Apple-and-thorn skeletonizer icône feuilles

Squeletteuse du pommier

Psorosina hammondi (Riley)    Lepidoptera : Pyralidae
Appleleaf skeletonizer icône feuilles

Squeletteuse du bouleau

Bucculatrix canadensisella Chambers    Lepidoptera : Bucculatricidae
Birch skeletonizer icône feuilles
Larve 2–4 générations
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squeletteuse du bouleau (adulte)

A (photo : Thérèse Arcand – Ressources naturelles Canada

squeletteuse (adulte)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

squeletteuse (larve)

C (photo :New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est trapu, brun avec des bandes transversales (A, B) sur chaque aile antérieure. La chenille est jaune à vert pâle et possède de nombreux disques pilifères sur chaque segment du corps (C).

Répartition

La squeletteuse du pommier et du cenellier est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord, jusqu’en Virginie. La squeletteuse du pommier est présente dans le sud-est du Canada ainsi que les États centraux et les États du centre du littoral de l’Atlantique. La squeletteuse du bouleau se rencontre principalement dans le sud-est du Canada.

Dégâts

Les squeletteuses s’attaquent au pommier et aux autres arbres fruitiers. La chenille se nourrit de la partie supérieure du limbe des feuilles, ne laissant que la nervure et l’épiderme inférieur. La squeletteuse du pommier et du cenellier tisse une toile dans les replis des feuilles.

Moyens de lutte

Ces insectes causent peu de problèmes. L’élimination et la destruction des branches touchées permettent généralement d’éliminer les chenilles observées sur les arbres.

 
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Pseudexentera mali Freeman    Lepidoptera : Tortricidae
Pale apple leafroller icône feuillesicône pommes
Larve 1 génération
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tordeuse pâle du pommier (adulte)

A (photo : Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada)

tordeuse pâle du pommier (larve)

B (photo : Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada)

tordeuse pâle du pommier (dégât)

C (photo : Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada)
Caractéristiques

Le papillon, de forme allongée, est gris terne (A). La chenille, blanc crème, a une tête ambrée qui devient noire à partir de l’avant-dernier stade larvaire (B).

Répartition

Nouvelle-Écosse, Québec, New York, Ohio et probablement d’autres États à climat tempéré de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement au pommier. Les feuilles sont mangées et pliées (C) pour former un abri aux chenilles, et des galeries sont creusées dans les bourgeons.

Moyens de lutte

Cet insecte cause peu de problèmes. Au besoin, utiliser des insecticides à large spectre (pouvant être dirigés simultanément contre le charançon de la prune) ou des insecticides sélectifs (Bacillus thuringiensis et régulateurs de croissance des insectes).

 
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Araignées sauteuses

Araneida : Salticidae
Jumping spiders icône plusieurs insectes et acariensicône plusieurs insectes et acariens

Araignées crabes

Araneida : Thomisidae et Philodromidae
Crab spiders icône plusieurs insectes et acariensicône plusieurs insectes et acariens

Clubionidés

Araneida : Clubionidae
Sac spiders icône plusieurs insectes et acariensicône plusieurs insectes et acariens
Stades mobiles 1 génération
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araignée sauteuse (adulte)

A (photo : Tara Sackett – McGill University)

araignée crabe (adulte Philodromidae)

B (photo : Tara Sackett – McGill University

araignée crabe (adulte Thomisidae)

C (photo : Tara Sackett – McGill University)

araignées errantes (adulte Clubionidae)

D (photo : Tara Sackett – McGill University)
Caractéristiques

Le corps d’une araignée se compose de deux parties : le céphalothorax et l’abdomen. Le céphalothorax comprend les yeux (nombre et disposition variés), les pièces buccales, les pédipalpes et les pattes (quatre paires); l’abdomen, non segmenté, comprend les structures génitales, les stigmates, l’anus et les filières (structures sécrétant la soie).

Les araignées sauteuses (A) chassent de façon active; elles ont un corps trapu, plutôt poilu et souvent de couleur vive ou iridescente, des pattes courtes et des yeux antérieurs proéminents. Elles mesurent 2 à 20 mm. Souvent, ce sont les araignées les plus communes dans le houppier des arbres.

Les araignées crabes des deux familles qui composent ce groupe prennent leurs proies en embuscade, restant immobiles en attendant que celles-ci passent. Les deux premières paires de pattes sont repliées vers l’avant, comme celles d’un crabe. Les araignées crabes de la famille des philodromidés (B) ont un corps aplati et des pattes de longueur égale, alors que celles de la famille des thomisidés (C) ont les deux premières paires de pattes plus longues que les deux autres.

Les araignées de la famille des clubionidés (D) ont le corps de couleur pâle avec peu de marques et construisent des abris tubulaires en enroulant des feuilles.

bonhomme triste (modérément toxique) Les applications d’insecticides à large spectre durant l’été nuisent à l’établissement de populations d’araignées.

Situation

De nombreuses araignées errantes peuvent être observées à la recherche de proies dans le feuillage des arbres.

 
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