Paleacrita vernata (Peck)    Lepidoptera : Geometridae
Spring cankerworm icône feuilles
Larve 1 génération
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

arpenteuse du printemps (femelle adulte)

A (photo : Thérèse Arcand – Ressources naturelles Canada)

arpenteuse du printemps (larves et dégât)

B (photo : Marcel Mailloux – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

arpenteuse du printemps (dégât)

C (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Caractéristiques

L’adulte mâle est gris avec des lignes sinueuses sur les ailes antérieures; la femelle possède des moignons d’ailes gris (A). La chenille est vert pâle à brun foncé avec deux bandes jaunes longitudinales sur les flancs (B). Elle se déplace en faisant un U renversé.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’arpenteuse du printemps s’attaque au pommier et à d’autres arbres fruitiers. La chenille dévore le feuillage (B) et les fruits en développement (C). Elle consomme toute la feuille, sauf les nervures.

Moyens de lutte

Ces insectes causent peu de problèmes. L’élimination et la destruction des branches touchées permettent généralement d’éliminer les chenilles observées sur les arbres.

 
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Cacopsylla pyricola Foerster    Hemiptera : Sternorrhyncha : Psyllidae
Pear psylla icône feuillesicône feuillesicône poires
Adulte et larve 4–5 générations
Pré-bouton blanc Bouton blanc Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

psylle du poirier (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

psylle du poirier (jeune larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

psylle du poirier (larve)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

psylle du poirier (dégât)

D (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte (A) ressemble à une très petite cigale; son corps peut être brun rougeâtre (génération ayant hiverné) ou havane à brun clair (formes estivales). La larve, plus petite et dépourvue d’ailes, est jaune avec les yeux rouges, a le corps aplati et ovale et est recouverte de miellat transparent durant son développement (B). Par la suite, elle devient plus grosse, et son corps se durcit et devient plus foncé, noir parsemé de vert ou de brun (C); elle présente des bourgeons alaires visibles et est libre.

Répartition

L’espèce est répandue et constitue un important ravageur dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque uniquement au poirier. Les stades mobiles sucent la sève des jeunes pousses tendres et en excrètent l’excès sous forme de miellat, qui constitue un bon milieu de croissance pour la fumagine (D). Lorsque les conditions sont ensoleillées et sèches, les psylles peuvent tuer les tissus des feuilles en s’alimentant. La consommation excessive de sève et l’injection de salive toxique peuvent causer un flétrissement et une chute précoce des feuilles.

Espèces semblables

Le psylle du pommier (Cacopsylla mali) est étroitement apparenté au psylle du poirier, mais il est de couleur plus claire et ne s’attaque pas au poirier.

Moyens de lutte

Appliquer de l’huile avant la floraison pour éliminer la ponte printanière. Pratiquée de manière assidue, l’élimination manuelle des gourmands peut permettre une réduction considérable des populations de psylles. En outre, une fertilisation équilibrée, sans excès d’azote, réduit grandement la croissance rapide de jeunes pousses végétatives, qui attirent les psylles. Le psylle du poirier est la proie de plusieurs insectes prédateurs, mais de nombreuses méthodes de production commerciales souvent requises (application d’insecticides à large spectre, d’huile d’été hautement raffinée, de kaolin ou de savon insecticide) réduisent indirectement les populations de ces insectes.

Cacopsylla mali (Schmidberger)    Hemiptera : Sternorrhyncha : Psyllidae
Apple sucker icône feuilles
Colonies 1 génération
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

psylle du pommier (adulte)

A (photo : Alan Eaton – University of New Hampshire)

psylle du pommier (larves)

B (photo : Michael Quinn – University of New Hampshire)
Caractéristiques

L’adulte ressemble à une minuscule cigale; son corps est jaune verdâtre à jaune, parfois avec du rouge ou du brun, ses yeux sont vert clair à brun rougeâtre, ses antennes sont longues et minces, et ses ailes sont transparentes et iridescentes (A). La larve est vert jaunâtre clair; ses yeux sont verts, son corps est court et large, semble aplati et est arrondi dans la partie postérieure, et ses bourgeons alaires sont proéminents (B).

Répartition

L’espèce est présente depuis le sud-est du Canada jusqu’en Nouvelle-Angleterre et dans l’État de New York.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier. Les stades mobiles sucent la sève des jeunes pousses tendres et en excrètent l’excès sous forme de miellat. Le miellat, qui constitue un bon milieu de croissance pour la fumagine, s’accumule sur les feuilles et les fruits et peut tuer les tissus des feuilles. Le prélèvement excessif de sève et l’injection de salive toxique peuvent causer un flétrissement et une chute précoce des feuilles.

Espèces semblables

Le psylle du poirier (Cacopsylla pyricola) est étroitement apparenté au psylle du pommier, mais il est de couleur plus foncée et ne s’attaque pas au pommier.

Moyens de lutte

Appliquer de l’huile avant la floraison pour éliminer la ponte printanière. Le psylle du pommier est la proie de plusieurs insectes prédateurs, mais de nombreuses méthodes de production commerciales (application d’insecticides à large spectre, d’huile d’été hautement raffinée ou de savon insecticide) réduisent indirectement les populations de ces insectes.

 
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Torymus varians (Walker)    Hymenoptera : Torymidae
Apple seed chalcid icône pommes
Adulte 1 génération
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chalcis du pommier (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

chalcis du pommier (larves et dégâts)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

chalcis du pommier (dégâts)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est une petite guêpe foncée munie d’un long ovipositeur; sa tête, son thorax et son abdomen sont vert vif avec des reflets métalliques cuivrés ou bronze, ses pattes sont jaune brunâtre, et ses ailes sont hyalines (A). La larve est vermiforme, blanche, effilée à l’extrémité terminale et pourvue de mandibules sclérifiées foncées (B).

Répartition

L’espèce est présente depuis la Nouvelle-Écosse et le sud-est du Canada au moins jusqu’en Pennsylvanie et au Michigan.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier. Elle hiverne sous forme de larve dans les graines, et l’adulte apparaît au début de l’été. La femelle perce la chair des fruits en développement avec son ovipositeur et pond chacun de ses œufs à l’intérieur d’’une graine. La piqûre laisse à la surface des fruits un petit point noir, visible sur les fruits à peau claire et entouré d’une dépression. La larve en développement se nourrit à l’intérieur de l’endocarpe et cause la déformation du fruit (C). Un ruban de tissus bruns durcis et secs s’étend jusque dans le cœur du fruit, ressemblant parfois aux sillons laissés par la larve de la mouche de la pomme.

Moyens de lutte

L’espèce constitue rarement un ravageur d’importance économique dans les vergers entretenus adéquatement. Récolter et éliminer les fruits tombés au sol à l’automne, pour éviter une augmentation des populations. Il est aussi recommandé d’éliminer les sources externes d’infestation, comme les semis sauvages et les pommetiers, qui poussent à proximité du verger.

 
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Lygus lineolaris (Palisot de Beauvois)    Hemiptera : Heteroptera : Miridae
Tarnished plant bug icône pommesicône pommes
Adulte 2–4 générations
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

punaise terne (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

punaise terne (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

punaise terne (dégât sur pomme)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

punaise terne (dégât sur pêche)

D (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est brun et a l’extrémité des ailes translucides et un écusson (plaque triangulaire) de couleur crème sur le dos (A). La larve est vert clair et possède cinq points noirs sur le dos à partir du troisième stade larvaire (B). L’espèce quitte généralement les arbres fruitiers peu après la floraison pour se diriger vers ses hôtes intermédiaires.

Répartition

L’espèce est répandue dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque à la plupart des arbres fruitiers à feuilles caduques. Les piqûres faites avant la floraison sur les tissus ligneux et sur le pédoncule floral laissent une goutte de sève, souvent suivie d’un avortement des boutons floraux. Les piqûres faites à la base du réceptacle floral ou sur les fruits provoquent la formation d’une dépression en forme d’entonnoir (C); dans le cas des fruits à noyau, les fruits attaqués présentent des cicatrices liégeuses (D) ou des malformations en « face de chat ».

Espèces semblables

La punaise de la pomme (Lygocoris communis) peut être présente sur le pommier toute la saison; elle se distingue de la punaise terne par la couleur de son corps.

Moyens de lutte

Surveiller les adultes sur les bourgeons. Dans le cas du pommier, l’espèce peut être dépistée au moyen de pièges collants blancs; utiliser, au besoin, des insecticides à large spectre en période préflorale. L’élimination dans le verger des adventices à feuilles larges qui constituent les hôtes intermédiaires de l’espèce, particulièrement les légumineuses, la molène, le céraiste et le pissenlit ainsi que l’amarante, le chénopode, le plantain, la verge d’or et l’aster, peut contribuer aux mesures de lutte.

 
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Heterocordylus malinus Reuter    Hemiptera : Heteroptera : Miridae
Hawthorn dark bug icône pommes
Larve 1 génération
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punaise de l'aubépine (jeune adulte)

A (photo : Charles Vincent – Agriculture et Agroalimentaire Canada)

punaise brune du pommier (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

Le jeune adulte est noir avec des taches rouges sur les ailes (A). Ces dernières disparaîtront quelques jours après sa métamorphose en adulte.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier et au poirier. La larve cause de légères dépressions sur les fruits, lesquelles disparaissent pendant la croissance du fruit.

Espèces semblables

La punaise terne (Lygus lineolaris) se distingue de la punaise de l’aubépine par sa couleur, particulièrement son écusson crème. La punaise de l’aubépine diffère aussi par sa couleur de la punaise brune du pommier (Atractotomus mali (Meyer)) (B), de la lygide du pommier (Lygidea mendax) et de la punaise de la pomme (Lygocoris communis).

Moyens de lutte

Utiliser, au besoin, des insecticides à large spectre peu après la floraison (très rarement nécessaire).

 
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Lygocoris communis (Knight)    Hemiptera : Heteroptera : Miridae
Green apple bug icône pommes
Larve 1 génération
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punaise de la pomme (adulte)

A (photo : Bernard Drouin – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

punaise de la pomme (dégât)

B (photo : Claire Fecteau – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

punaise brune du pommier (larve)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est jaune brunâtre avec deux bandes foncées sur le thorax (A) et l’extrémité des ailes antérieures de couleur jaunâtre.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier et au poirier. La larve pique les fruits et cause les mêmes dommages que la larve de la lygide du pommier, mais les cicatrices sont rugueuses et surélevées (B).

Espèces semblables

La punaise terne (Lygus lineolaris) se distingue de la punaise de la pomme par sa couleur, particulièrement son écusson crème. La punaise de la pomme diffère aussi par sa couleur de la punaise brune du pommier (Atractotomus mali (Meyer)) (C), de la lygide du pommier (Lygidea mendax) et de la punaise de l’aubépine (Heterocordylus malinus).

Moyens de lutte

Utiliser, au besoin, des insecticides à large spectre peu après la floraison (très rarement nécessaire).

 
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Lygidea mendax Reuter    Hemiptera : Heteroptera : Miridae
Apple red bug icône pommes
Larve 1 génération
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lygide du pommier (adulte)

A (photo : Bernard Drouin – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

lygide du pommier (dégâts)

B (photo : Bernard Drouin – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

punaise brune du pommier (larve)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est de couleur vermillon avec les ailes brunes (A).

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier et au poirier. La larve pique les fruits, provoquant l’apparition d’une goutte de sève et causant des cicatrices rugueuses, brunâtres et plates (B) sur le fruit.

Espèces semblables

La punaise terne (Lygus lineolaris) se distingue de la lygide du pommier par sa couleur, particulièrement son écusson crème. La lygide du pommier diffère aussi par sa couleur de la punaise brune du pommier (Atractotomus mali (Meyer)) (C), de la punaise de la pomme (Lygocoris communis), et de la punaise de l’aubépine (Heterocordylus malinus).

Moyens de lutte

Utiliser, au besoin, des insecticides à large spectre peu après la floraison (rarement nécessaire).

 
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Aculus schlechtendali (Nalepa)    Acari : Eriophyidae
Apple rust mite icône feuillesicône pommes
Formes mobiles 3–5 générations
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ériophyide du pommier (formes mobiles)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

ériophyide du pommier (dégât)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

ériophyide du pommier (dégâts)

C (photo : Alan Eaton – University of New Hampshire)
Feuillage sain à gauche; feuillage endommagé à droite.
Caractéristiques

L’adulte est vermiforme et possède deux paires de pattes vers l’avant du corps (A). De couleur brun-jaune, il est invisible à l’œil nu et difficile à observer à moins d’utiliser une loupe d’un grossissement minimum de 15×.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement au pommier. En présence de très fortes populations (plusieurs centaines d’individus par feuille), les feuilles deviennent brun jaunâtre et présentent parfois des taches blanc argenté (B). De plus, il y a brunissement de la face inférieure des feuilles et dessèchement du feuillage (C). L’insecte peut parfois causer de la roussissure sur les fruits.

Moyens de lutte

Préserver les prédateurs d’acariens; surveiller les populations sur le feuillage en période estivale à l’aide d’une loupe 15×. Des acaricides peuvent être utilisés en cas de très fortes populations (>200 à 500 par feuille), mais en plus faible densité les acariens favorisent la présence de leurs prédateurs.

 
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Empoasca fabae (Harris)    Hemiptera : Auchenorrhyncha : Cicadellidae
Potato leafhopper icône feuillesicône feuillesicône pommes
Larve 2–4 générations
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cicadelle de la pomme de terre (adulte et larve)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

cicadelle de la pomme de terre (dégât)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

cicadelle du rosier (larve)

C (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Caractéristiques

L’adulte est vert jaunâtre. Ses antennes sont courtes, ses ailes sont translucides, ses pattes sont munies d’épines bien visibles, et son corps est cunéiforme et allongé (A). Généralement, il se déplace activement sur la face supérieure des feuilles et va rapidement se réfugier sur la face inférieure lorsqu’il est dérangé. La larve (A), dépourvue d’ailes, est très mobile et se déplace généralement de manière latérale. L’espèce passe l’hiver dans les États du golfe du Mexique; chaque année, les adultes sont transportés par les fronts atmosphériques jusqu’aux États du centre du littoral de l’Atlantique et du nord-est.

Répartition

L’espèce est répandue dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier ainsi qu’à de nombreuses autres plantes cultivées. Lorsqu’ils se nourrissent, l’adulte et la larve injectent leur salive toxique dans les tissus végétaux, ce qui les endommage et cause un jaunissement ou une chlorose, signe caractéristique appelé « brûlure de la cicadelle », puis les jeunes feuilles terminales prennent une forme de cuiller (B).

Espèces semblables

La cicadelle blanche du pommier (Typhlocyba pomaria) se déplace selon un mouvement de va-et-vient et apparaît plus tôt dans la saison. La cicadelle du rosier (Edwardsiana rosae (L.)) est étroitement apparentée et très semblable à la cicadelle de la pomme de terre, mais la larve de la cicadelle du rosier (C) présente des taches foncées à la base des soies (poils) du thorax. Les caractéristiques des genitalia et de l’ovipositeur sont souvent utilisées pour l’identification, mais elles sont difficiles à observer sur le terrain.

Moyens de lutte

Surveiller la présence de populations sur la face inférieure des feuilles, particulièrement dans le cas des jeunes arbres. Utiliser, au besoin, des insecticides sélectifs contre les stades immatures.

 
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