Epitrimerus pyri (Nalepa)    Acari :Eriophyidae
Pear rust mite icône feuillesicône poiresicône poires
Formes mobiles 2–3 générations
Pré-bouton blanc Bouton blanc Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

ériophyide du poirier (adultes)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

ériophyide du poirier (dégât)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

ériophyide du poirier (dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’espèce hiverne sous la forme d’un minuscule adulte brun clair cunéiforme observable à un grossissement d’au moins 15× (A). La forme estivale est presque blanche et encore plus petite que la forme hivernante.

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque au poirier. Elle se nourrit sur les premiers tissus verts apparaissant à la base des bourgeons, puis s’attaque aux feuilles et aux fruits. Les feuilles des arbres touchés deviennent brunes ou bronze (B), ce qui peut freiner la croissance chez les jeunes arbres. Les dommages causés aux fruits sont beaucoup plus importants chez les arbres âgés; l’espèce peut causer une grave apparition de liège à la surface des fruits et la rendre entièrement rugueuse et brune (C), ce qui masque partiellement ou totalement les caractères attrayants de la peau propres à chaque variété. Au début de la saison de croissance, l’espèce s’alimente aux extrémités apicale et pédonculaire du fruit et y cause l’apparition localisée de liège. Si aucune mesure n’est prise, l’espèce peut se répandre sur la totalité du fruit, qui peut se couvrir entièrement de liège.

Moyens de lutte

Les infestations peuvent être graves dans les régions où des produits nuisibles aux prédateurs naturels sont appliqués à grande échelle, et on soupçonne que des souches résistantes aux acaricides peuvent apparaître dans certains cas. La solution la plus judicieuse est probable de faire un traitement préventif automnal d’acaricide de contact dans les parcelles ayant déjà subi des infestations d’ériophyide du poirier.

Pseudaulacaspis pentagona (Targioni Tozzetti)    Hemiptera : Sternorrhyncha : Diaspididae
White peach scale icône poussesicône tronc et branches
Larve mobile 3 générations
Débourrement avancé Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

cochenille blanche du mûrier (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

cochenille blanche du mûrier (larve)

B (photo : Peter Shearer – Rutgers University)

cochenille blanche du mûrier (dégât)

C (photo : Peter Shearer – Rutgers University)
Caractéristiques

La femelle adulte est blanc crème à orange rougeâtre et recouverte d’un bouclier rond cireux grisâtre à blanc brunâtre (A). Le mâle adulte est petit et jaune et possède une paire d’ailes. Le juvénile (larve mobile) est ovale et blanc à orange (B).

Répartition

L’espèce se rencontre principalement en Pennsylvanie et plus au sud dans les États de la côte atlantique.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pêcher et aux autres arbres à fruits à noyau, particulièrement en Virginie et plus au sud. Les individus se regroupent sur le tronc et les branches charpentières, donnant à ceux-ci un aspect blanchi (C). Ils réduisent la vigueur de l’arbre en s’alimentant; le feuillage des arbres touchés peut s’éclaircir et jaunir. En outre, l’insecte peut causer une diminution de la grosseur des fruits et leur chute prématurée. Les infestations graves peuvent causer la mort de rameaux et de branches, voire de l’arbre entier si aucune mesure n’est prise.

Moyens de lutte

Faire une application tardive d’huile de dormance juste avant que l’arbre sorte de dormance. Des insecticides peuvent être utilisés contre les jeunes larves mobiles au début de l’été.

Platynota flavedana Clemens    Lepidoptera : Tortricidae
Variegated leafroller icône feuillesicône pommes
Larve 2+ générations
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

enrouleuse panachée (adulte)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Femelle à gauche; mâle à droite.

enrouleuse panachée (larve)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

enrouleuse panachée (dégât)

C (photo : Gus Howitt – Michigan State University)
Caractéristiques

L’adulte est magenta grisâtre avec des bandes brun foncé au milieu et à l’extrémité des ailes antérieures (A). La chenille est vert clair avec la tête vert jaunâtre (B).

Répartition

L’espèce est présente depuis le sud du Michigan et de l’État de New York jusqu’au Massachusetts et en Floride.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier. Les chenilles des premiers stades larvaires passent l’hiver dans la couverture végétale du sol des vergers; au printemps, elles se nourrissent de la végétation basse sous les arbres. La femelle pond sur les feuilles des pommiers au début de l’été, et les chenilles se nourrissent des feuilles jusqu’au milieu de l’été. Après la deuxième période de vol, il arrive que les chenilles se nourrissent des fruits à la fin de l’été, y créant de minuscules trous ou des zones creusées (C).

Espèces semblables

La chenille de l’enrouleuse panachée ressemble à celle de la tordeuse soufrée (Sparganothis sulfureana); elles sont vert clair avec la tête vert jaunâtre dans les deux cas, mais, dans le cas de la tordeuse soufrée, la face dorsale est plus foncée que la face ventrale et la plaque thoracique présente une étroite bordure brun foncé; les antennes du papillon sont noires avec un support blanc.

Moyens de lutte

Généralement, l’espèce est problématique seulement dans certains endroits. L’espèce peut être surveillée au moyen de pièges à phéromone, mais il est recommandé d’inspecter les feuilles au courant de l’été pour déterminer la gravité de l’infestation. En cas d’infestation d’importance économique, utiliser des insecticides sélectifs (par exemple, Bacillus thuringiensis) ou des insecticides à large spectre.

 
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Sparganothis sulfureana Clemens    Lepidoptera : Tortricidae
Sparganothis fruitworm icône feuillesicône pommes
Larve 2+ générations
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tordeuse soufrée (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

tordeuse soufrée (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

tordeuse soufrée (dégât)

C (photo : Gus Howitt – Michigan State University)
Caractéristiques

L’adulte est un papillon jaune vif avec des marques magenta grisâtre en V (qui forment un « X » lorsque les ailes sont repliées) et des motifs orange rougeâtre en dentelle sur les ailes antérieures (A). La chenille est vert clair avec la tête vert jaunâtre (B).

Répartition

L’espèce est présente depuis la Nouvelle-Écosse et l’Ontario jusqu’à l’État de New York et au New Jersey, ou même plus au sud.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier. Les chenilles des premiers stades larvaires passent l’hiver dans la couverture végétale du sol des vergers; au printemps, elles se nourrissent de la végétation basse sous les arbres. La femelle pond sur les feuilles des pommiers au début de l’été, et les chenilles se nourrissent des feuilles jusqu’au milieu de l’été. Après la deuxième période de vol, il arrive que les chenilles se nourrissent des fruits à la fin de l’été, y créant de minuscules trous ou des zones creusées (C).

Espèces semblables

La chenille de la tordeuse soufrée ressemble à celle de l’enrouleuse panachée (Platynota flavedana); elles sont vert clair avec la tête vert jaunâtre dans les deux cas, mais, dans le cas de la tordeuse soufrée, la face dorsale est plus foncée que la face ventrale, et la plaque thoracique présente une étroite bordure brun foncé; les antennes du papillon sont noires avec un support blanc.

Moyens de lutte

Généralement, l’espèce est problématique seulement dans certains endroits. L’espèce peut être surveillée au moyen de pièges à phéromone, mais il est recommandé d’inspecter les feuilles au courant de l’été pour déterminer la gravité de l’infestation. En cas d’infestation d’importance économique, utiliser des insecticides sélectifs (par exemple, Bacillus thuringiensis) ou des insecticides à large spectre.

 
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Platynota idaeusalis (Walker)    Lepidoptera : Tortricidae
Tufted apple bud moth icône pommesicône pommesicône pommesicône feuilles
Larve 1–2 générations
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

tordeuse du bouton du pommier (adulte)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Femelle à gauche; mâle à droite.

tordeuse du bouton du pommier (larve)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Chenille saine en bas; chenille infectée par un virus en haut.

tordeuse du bouton du pommier (dégât)

C (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

tordeuse du bouton du pommier (dégât et larve)

D (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Caractéristiques

L’adulte est un papillon discret; ses ailes sont grises et marbrées à la base et passent au brun à l’extrémité, avec la marge plus claire sur le bord d’attaque (A). Deux ou trois touffes d’écailles peuvent être présentes sur le dessus des ailes. La chenille est d’abord jaunâtre avec la tête noire, puis elle devient brun clair à havane grisâtre avec la tête marron, la plaque thoracique foncée et des rayures foncées le long du dos (B).

Répartition

L’espèce est présente depuis la Nouvelle-Écosse, le Québec et l’Ontario jusqu’aux États du centre du littoral de l’Atlantique.

Dégâts

L’espèce s’attaque au pommier, au poirier, au pêcher et au cerisier. La chenille se nourrit à l’intérieur d’un abri qu’elle se construit avec les feuilles autour des fruits et laisse de minuscules trous, des cicatrices irrégulières ou des galeries à la surface des fruits (C, D). Les zones où la chenille s’est nourrie peuvent pourrir ou devenir liégeuses; la chenille peut pénétrer dans le fruit par l’œil et se nourrir dans le cœur.

Espèces semblables

La biologie et les habitudes alimentaires et les dommages causés sont semblables dans le cas de la tordeuse à bandes obliques (Choristoneura rosaceana), mais les chenilles des deux espèces peuvent être distinguées par leur couleur (celle de la tordeuse à bandes obliques est plus verte) et par le fait que la tordeuse du bouton du pommier est généralement un ravageur d’importance économique seulement dans le sud de son aire de répartition, à partir de la Pennsylvanie. De plus, la période de vol est légèrement plus hâtive dans le cas de la tordeuse du bouton du pommier (calice) que dans le cas de la tordeuse à bandes obliques (nouaison).

Moyens de lutte

Éliminer les drageons des pommiers au printemps et les adventices à feuilles larges sous le houppier. L’espèce a acquis une résistance aux insecticides, et elle est de plus en plus difficile à combattre. Utiliser des pièges à phéromone et un modèle de développement fondé sur les degrés-jours pour déterminer le moment propice pour appliquer des insecticides contre les jeunes chenilles, après éclaircissage des fruits et à la fin de l’été. En cas d’infestation d’importance économique, utiliser des insecticides sélectifs (par exemple, Bacillus thuringiensis ou régulateurs de croissance) ou des insecticides à large spectre.

 
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Popillia japonica Newman    Coleoptera : Scarabaeidae
Japanese beetle icône feuillesicône pêchesicône pêchesicône pommes
Adulte 1 génération
Débourrement avancé Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

scarabée japonais (adulte)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

scarabée japonais (dégât)

B (photo : Peter McGhee – Michigan State University)

scarabée japonais (adultes et dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

scarabée du rosier (adultes)

D (photo : Mike Haas – Michigan State University)
Caractéristiques

L’adulte est vert métallique ou bronze verdâtre avec les élytres rougeâtres et plusieurs taches blanches près de l’extrémité et sur les côtés de l’abdomen (A). La larve est grosse, vermiforme et en forme de C; elle vit dans le sol et ne se rencontre pas dans les arbres.

Répartition

L’espèce est présente dans le sud-est du Canada et la plupart des États producteurs de fruits de l’est des États-Unis.

Dégâts

L’espèce s’attaque à tous les arbres fruitiers, particulièrement le pêcher et le pommier. L’adulte se nourrit de la surface des fruits et des feuilles des arbres fruitiers à feuilles caduques (B, C). Il peut consommer une partie de la peau des fruits, y creuser des plaques peu profondes irrégulières ou les dévorer presque entièrement. En outre, il squelettise les feuilles (C). Les dégâts les plus graves surviennent dans les endroits à sol sableux, souvent sur les bords des vergers, à proximité des zones herbeuses.

Espèces semblables

L’adulte du scarabée du rosier (Macrodactylus subspinosus) est mince, a de longues pattes et est de couleur fauve avec la tête et le thorax brun rougeâtre et le dessous du corps noir (D). La larve de cette espèce est elle aussi grosse, vermiforme et en forme de C. Le scarabée du rosier et le scarabée japonais sont tous deux apparentés au hanneton vert (Cotinis nitida), qui est parfois présent au stade adulte en même temps que le scarabée japonais. Le scarabée japonais et le hanneton vert se distinguent par leur grosseur et leur couleur. De plus, alors que le hanneton vert peut s’attaquer aux fruits verts et aux fruits mûrissants, le scarabée japonais préfère les fruits qui sont presque mûrs.

Moyens de lutte

Les dommages causés par les adultes sont sporadiques et temporaires durant l’été. Au besoin, un insecticide peut être utilisé lorsque les dommages occasionnés aux feuilles sont remarqués; il peut être nécessaire d’effectuer d’autres traitements à mesure que de nouveaux adultes arrivent. Il existe également des produits de lutte biologique contre le scarabée japonais; ces produits laiteux renferment des spores de bactérie ou des nématodes.

 
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Cotinis nitida (L.)    Coleoptera : Scarabaeidae
Green June beetle icône feuillesicône pêches
Adulte 1 génération
Débourrement avancé Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

hanneton vert (adulte)

A (photo : Peter Shearer – Rutgers University)

hanneton vert (dégât)

B (photo : Peter Shearer – Rutgers University)
Caractéristiques

La face dorsale de l’adulte est vert velours avec le bord des élytres orange-jaune (A). La face ventrale est vert métallique luisant avec du jaune orangé. La larve est grosse, vermiforme et en forme de C; elle vit dans le sol et ne se rencontre pas dans les arbres.

Répartition

L’espèce est présente depuis le Connecticut et le sud-est de l’État de New York jusqu’en Floride et, vers l’ouest, au-delà du Mississippi.

Dégâts

L’espèce s’attaque à tous les arbres fruitiers, particulièrement aux arbres à fruits à noyau et au pommier. En plus de consommer les pétioles et les feuilles, les adultes sont attirés par les fruits mûrs et se nourrissent à leur surface en groupe, y creusant de grands trous (B). La majeure partie des dégâts sont faits du milieu à la fin de l’été.

Espèces semblables

Le hanneton vert est apparenté au scarabée japonais (Popillia japonica), et les deux espèces sont parfois présentes au stade adulte en même temps. Elles se distinguent par leur grosseur et leur couleur. De plus, contrairement au scarabée japonais, le hanneton vert peut s’attaquer aux fruits verts et aux fruits mûrissants.

Moyens de lutte

Les dommages causés par les adultes sont sporadiques et temporaires durant l’été. Au besoin, un insecticide peut être utilisé lorsque les dommages occasionnés aux feuilles sont remarqués.

 
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Macrodactylus subspinosus (F.)    Coleoptera : Scarabaeidae
Rose chafer icône feuillesicône pêches
Adulte 1 génération
Débourrement avancé Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

scarabée du rosier (adultes)

A (photo : Mike Haas – Michigan State University)

scarabée du rosier (dégât)

B (photo : Peter McGhee – Michigan State University)

scarabée japonais (adultes et dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

scarabée japonais (adulte)

D (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Caractéristiques

L’adulte du scarabée du rosier a le corps mince et de couleur fauve, de longues pattes, la tête et le thorax brun rougeâtre et le dessous du corps noir (A). La larve est grosse, vermiforme et en forme de C; elle vit dans le sol et ne se rencontre pas dans les arbres.

Répartition

L’espèce est présente dans le sud-est du Canada et la plupart des États producteurs de fruits de l’est des États-Unis.

Dégâts

L’espèce s’attaque à tous les arbres fruitiers, particulièrement le pêcher et le pommier. L’adulte se nourrit de la surface des fruits et des feuilles des arbres fruitiers à feuilles caduques (B, C). Il peut consommer une partie de la peau des fruits, y creuser des plaques peu profondes irrégulières ou les dévorer presque entièrement. En outre, il squelettise les feuilles (C). Les dégâts les plus graves surviennent dans les endroits à sol sableux, souvent sur les bords des vergers, à proximité des zones herbeuses.

Espèces semblables

L’adulte du scarabée japonais (Popillia japonica) est vert métallique ou bronze verdâtre avec les élytres rougeâtres et plusieurs taches blanches près de l’extrémité et sur les côtés de l’abdomen (D). La larve de cette espèce est elle aussi grosse, vermiforme et en forme de C. Le scarabée japonais et le scarabée du rosier sont tous deux apparentés au hanneton vert (Cotinis nitida), qui est parfois présent au stade adulte en même temps que le scarabée japonais. Le scarabée japonais et le hanneton vert se distinguent par leur grosseur et leur couleur. De plus, alors que le hanneton vert peut s’attaquer aux fruits verts et aux fruits mûrissants, le scarabée japonais préfère les fruits qui sont presque mûrs.

Moyens de lutte

Les dommages causés par les adultes sont sporadiques et temporaires durant l’été. Au besoin, un insecticide peut être utilisé lorsque les dommages occasionnés aux feuilles sont remarqués; il peut être nécessaire d’effectuer d’autres traitements à mesure que de nouveaux adultes arrivent.

 
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Taeniothrips inconsequens (Uzel)    Thysanoptera : Thripidae
Pear thrips icône fleursicône feuilles
Adulte et larve 1 génération
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

thrips du poirier (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

thrips du poirier (dégât)

B (photo : Alan Eaton – University of New Hampshire)
Caractéristiques

L’adulte est mince, brun et pourvu de courtes antennes; il présente un renflement derrière la tête, et ses ailes sont longues, étroites et bordées de franges de poils longs (A). Le jeune est petit et blanc, avec les yeux rouges.

Répartition

L’espèce est présente depuis l’État de New York et la Nouvelle-Angleterre jusqu’au Maryland.

Dégâts

L’espèce s’attaque au poirier, au pommier et aux autres arbres fruitiers à feuilles caduques. L’adulte pénètre immédiatement dans un bourgeon floral ou commence par en consommer l’extrémité, puis y pénètre graduellement en se nourrissant. Les œufs sont pondus sous les écailles des bourgeons, les pétales ou les sépales ou sur les tiges ou toute autre partie tendre des fleurs et des feuilles. La larve se nourrit voracement pendant environ trois semaines, amplifiant les dommages déjà causés par les adultes. L’espèce se nourrit principalement des organes de la fleur, donnant aux boutons floraux un aspect flétri et brûlé ou causant leur avortement (B).

Moyens de lutte

Cet insecte passe la majeure partie de sa vie sous terre, de sorte qu’il est très difficile de lutter contre les populations causant des dommages. Il est recommandé d’appliquer de l’huile au moment de l’apparition des adultes, soit entre le débourrement et le stade bouton vert chez le poirier et le prunier.

 
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Ostrinia nubilalis (Hübner)    Lepidoptera : Crambidae
European corn borer icône feuillesicône pommesicône pommes
Larve 1–4 générations
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Pyrale du maïs (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

Pyrale du maïs (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

pyrale du maïs (larve et dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

pyrale du maïs (dégât)

D (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est un papillon brun jaunâtre clair avec des bandes sinueuses irrégulières plus foncées traversant les ailes; le mâle est nettement plus foncé que la femelle (A). La chenille a le corps brun clair à gris rosâtre avec de petites taches brunes rondes peu marquées et la tête noire (B).

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord, jusque dans le nord de la Floride.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement au pommier, mais aussi parfois au cerisier et au pêcher. Au début de l’été, la chenille consomme les feuilles des pousses terminales des arbres nouvellement plantés (C), causant le brunissement et le flétrissement des feuilles, ce qui peut déparer l’arbre. Vers la fin de l’été, la chenille partiellement développée migre depuis les adventices qui lui servent d’hôtes vers les fruits (D); elle creuse dans la chair de ceux-ci et y crée des galeries remplies de déjections.

Espèces semblables

La chenille de la pyrale du maïs ressemble à celles de la tordeuse orientale du pêcher (Grapholita molesta) et du carpocapse de la pomme (Cydia pomonella), mais elle est dépourvue de peigne anal, contrairement à celle du carpocapse de la pomme. En outre, elle se distingue de ces deux espèces par sa couleur et par les tubercules bruns bombés de ses segments abdominaux, qui sont surtout visibles durant les derniers stades larvaires.

Moyens de lutte

Les infestations surviennent généralement lorsque les conditions sont anormalement chaudes et sèches, ce qui a une incidence sur les adventices généralement privilégiées par l’espèce poussant dans les vergers ou à proximité, ainsi que dans les vergers situés près d’une forêt. Un bon programme de désherbage permet généralement de réduire les risques d’infestation. La présence et la période de vol de l’espèce peuvent être surveillées au moyen de pièges à phéromone. Un insecticide sélectif, notamment le Bacillus thuringiensis, peut être appliqué à la fin de l’été, moment où l’application régulière de pesticides est généralement moins importante.

 
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