Pseudomonas syringae pv. papulans (Rose 1917) Dhanvantari 1977
Blister spot icône pommesicône pommesicône pommes

tache vésiculaire (pomme)

A (photo : William Turecheck – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tache vésiculaire (pomme)

B (photo : Wayne Wilcox – Cornell University)

tache vésiculaire (feuille)

C (photo : Wayne Wilcox – Cornell University)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

Les lésions forment d’abord de petites zones aqueuses et sombres, habituellement situées autour des lenticelles dans la moitié inférieure de la pomme. De petites vésicules surélevées se forment rapidement par la suite et deviennent noir violacé à mesure qu’elles grossissent (A). Les zones infectées sont peu profondes et ne pénètrent pas de plus de 1 à 4 mm dans la chair du fruit. La couche épidermique des vésicules meurt et se détache souvent de la surface (B). Les lésions sont généralement circulaires et dépassent rarement 4 à 5 mm de diamètre. Les feuilles de la variété Mutsu peuvent aussi présenter une nécrose de la nervure médiane (C).

Répartition

Cette maladie cause des pertes économiques uniquement chez la variété Mutsu (Crispin).

Maladies et troubles similaires

Aucun.

Moyens de lutte

Le principal moyen de lutte contre la tache vésiculaire est l’application de bactéricides au moment opportun, durant les trois semaines suivant le stade calice.

Mycosphaerella pomi (Pass.) Lindau
Brooks fruit spot icône pommes

tache phoméenne (pomme)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

tache phoméenne (pomme)

B (photo : Michael Szkolnik – Cornell University)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

La maladie se manifeste par l’apparition de lésions vert foncé irrégulières et légèrement enfoncées sur les fruits immatures. Chez les variétés de pommes à peau rouge, les lésions bien établies sont rouge foncé à violettes et ne mesurent généralement pas plus de 10 mm de diamètre (A). Chez les variétés à peau plus claire, les lésions deviennent vert foncé. La tache phoméenne ne cause pas de brunissement important de la chair sous les lésions (B).

Répartition

Maladie présente aux États-Unis dans tout le nord-est et le centre du littoral de l’Atlantique, également signalée au Canada.

Maladies et troubles similaires

Les symptômes de la tache phoméenne peuvent être confondus avec des troubles physiologiques tels que la tache amère et la tache de la Jonathan, mais ces troubles se manifestent plus tard durant la saison. Les symptômes de la maladie peuvent aussi être confondus avec les dommages causés par les punaises pentatomides (Acrosternum hilare, Euschistus servus, Halyomorpha halys et Euschistus tristigmus).

Moyens de lutte

Il s’agit d’une maladie d’importance mineure, car les fongicides utilisés pour lutter contre d’autres maladies sont habituellement efficaces contre la tache phoméenne. La tache phoméenne touche à l’occasion les variétés Jonathan, Golden Delicious, Grimes Golden, Rome Beauty, Stayman et Winesap.

Pratylenchus penetrans (Cobb) Filipjev & Schuurmans-Stekhoven
Root-lesion nematodes icône racines

nématodes parasites des racines

A (photo : Ian Merwin – Cornell University)
Hôtes

Pommier, abricotier, cerisier, nectarinier, pêcher, poirier, prunier.

Symptômes

Le nématode des lésions de racines (A) est un endoparasite microscopique migrateur qui se nourrit des racines de nombreuses plantes cultivées. Les arbres atteints sont rabougris, ils donnent un piètre rendement, et leurs feuilles peuvent être chlorosées ou jaunies. Le nématode peut causer la mort des jeunes arbres. Des lésions allongées brun rougeâtre apparaissent habituellement près du point d’invasion des racines nouvellement infectées. Les systèmes racinaires gravement infectés sont dépourvus de fines racines fasciculées ou peuvent présenter des touffes de racines nécrosées ressemblant à un balai de sorcière. La maladie est commune dans les sols à texture légère.

Répartition

Maladie répandue, commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

Toute maladie ou tout trouble affectant le système racinaire ou le point de greffe peut produire des symptômes aériens similaires. Pour poser un diagnostic, il faut généralement isoler les nématodes.

Moyens de lutte

Il faut éviter de planter des arbres aux endroits ayant déjà été infestés par le nématode des lésions de racines ou dans les sols à texture légère. Le sol doit être analysé avant la plantation.

Virus de la tache annulaire de la tomate (TmRSV)
Apple union necrosis and decline icône racines

nécrose du point de greffe du pommier (tronc)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

nécrose du point de greffe du pommier (tronc)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

La nécrose du point de greffe du pommier est due à une incompatibilité au point de greffe, qui se manifeste lorsqu’un greffon résistant est joint à un porte-greffe sensible mais tolérant (il s’agit la plupart du temps du MM.106). Les symptômes apparaissent environ quatre à six ans après la plantation, habituellement lorsque l’arbre peut porter une pleine charge fruitière. Les pommiers affectés montrent des signes de dépérissement généralisé, à commencer par un retard du débourrement. Le houppier tend à être clairsemé. Les feuilles sont petites et vert pâle. Une chute précoce des feuilles est possible. Une ligne noire renfoncée est clairement visible sous l’écorce au point de greffe (A). Le point de greffe peut être affaibli jusqu’à entraîner une séparation partielle ou complète du greffon, ou il peut se fissurer en conditions de stress (B).

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

Toute maladie ou tout trouble affectant le système racinaire ou le point de greffe peut produire des symptômes aériens similaires. Le noircissement du point de greffe visible lorsqu’on enlève l’écorce permet de distinguer la nécrose du point de greffe du pommier des maladies similaires.

Moyens de lutte

Le TmRSV peut survivre chez un certain nombre d’espèces de mauvaises herbes. Il est transmis par la graine chez le pissenlit et par les nématodes Xiphinema americanum Cobb et Xiphinema rivesi Dalmasso. Par conséquent, une lutte efficace contre les mauvaises herbes et la préparation du terrain avant la plantation peuvent contribuer à réduire la fréquence de cette maladie. La sélection de porte-greffes résistants ou, dans certains cas, l’utilisation de greffons intermédiaires résistants peuvent également contribuer à réduire la fréquence de la maladie. Cependant, le classement des porte-greffes pose parfois des difficultés, compte tenu des divergences entre les différents rapports sur le sujet. Les porte-greffes qui sont néanmoins considérés comme tolérants à la nécrose du point de greffe du pommier (c’est à dire ceux chez qui l’apparition des symptômes demeure possible) comprennent le MM.106 (particulièrement avec le cultivar Delicious), le M.26 et le P.2. Ceux qui sont considérés comme résistants comprennent le M.4, le M.7 et l’Ottawa 3. Des résultats mitigés ont été obtenus avec plusieurs autres porte-greffes, dont le M.9, le MM.111, le G.16, le G.30 et le B.9.

(trouble physiologique)
Necrotic leaf blotch icône feuillesicône feuilles

brûlure de la feuille (feuille)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

brûlure de la feuille (feuille)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

carence en magnésium (feuilles)

C (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

Des lésions nécrotiques irrégulières, moyennes à grandes, apparaissent sur les feuilles matures entre le milieu et la fin de l’été. Les jeunes tissus non touchés jaunissent habituellement peu de temps après l’apparition des lésions (A, B). Les symptômes se manifestent souvent de façon soudaine, en deux à quatre vagues au cours de l’été. La chute des feuilles suit rapidement l’apparition des symptômes et peut affecter la qualité des fruits si elle est importante.

Répartition

Ce trouble physiologique touche uniquement la variété Golden Delicious et ses mutations somatiques.

Maladies et troubles similaires

Ce trouble peut être confondu avec celui causé par la carence en magnésium (C).

Moyens de lutte

La brûlure de la feuille est causée par une synthèse rapide des gibbérellines déclenchée par des facteurs environnementaux. Le traitement des arbres au moyen de fongicides (ex. : ZIRAM) ou de pulvérisations foliaires contenant du zinc peut réduire la gravité du trouble. L’application d’oxyde de zinc toutes les deux semaines, du débourrement à la récolte, peut atténuer les symptômes.

Ver-gris moissonneur

Euxoa messoria (Harris)    Lepidoptera : Noctuidae
Darksided cutworm icône feuillesicône fleurs

Ver-gris terne

Feltia jaculifera (Guenée)    Lepidoptera : Noctuidae
Dingy cutworm icône feuillesicône fleurs

Ver-gris marbré

Abagrotis alternata (Grote)    Lepidoptera : Noctuidae
Mottled cutworm icône feuillesicône fleurs

Ver-gris tacheté

Xestia c-nigrum (L.)    Lepidoptera : Noctuidae
Spotted cutworm icône feuillesicône fleurs

Ver-gris panaché

Peridroma saucia (Hübner)    Lepidoptera : Noctuidae
Variegated cutworm icône feuillesicône fleurs

Ver-gris clandestin

Spaelotis clandestina (Harris)    Lepidoptera : Noctuidae
W-marked cutworm icône feuillesicône fleurs
Larve 1–2 générations
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

vers-gris grimpants (larves)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

vers-gris grimpants (larves)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

Grand complexe d’espèces semblables. L’adulte est un papillon brun foncé ou grisâtre. La chenille a généralement le corps lisse, peu poilu, brun-gris terne avec des rayures, des points ou des taches brun foncé, noires, jaunes ou blanches; la capsule céphalique est brune ou noire (parfois avec des marques caractéristiques) (A, B).

Répartition

Ces espèces sont des ravageurs surtout dans les États centraux et les États du centre du littoral de l’Atlantique.

Dégâts

Diverses espèces de vers-gris grimpants s’attaquent au pommier, au pêcher, au poirier et au prunier. Les chenilles hivernent puis deviennent actives au printemps; durant la nuit, elles quittent le parterre du verger et grimpent dans les arbres pour se nourrir des boutons floraux, des fleurs et des jeunes feuilles, puis retournent au sol s’abriter durant le jour. Généralement, elles s’alimentent uniquement dans le centre de la partie inférieure du houppier et à proximité du tronc, mais les grandes populations peuvent dénuder les arbres en entier. Les petits arbres peuvent devenir rabougris ou avoir une croissance anormale. Dans le cas des espèces pour lesquelles il y a deux générations par année, les chenilles de la deuxième génération causent peu de dommages en s’alimentant.

Moyens de lutte

L’élimination des adventices, particulièrement autour des jeunes arbres, favorise une diminution des dommages causés par les vers-gris grimpants. Ce complexe d’espèce apparaît de façon sporadique, de sorte qu’aucun seuil n’a été établi. Les petits arbres peuvent être entièrement défoliés et sont les plus gravement endommagés, mais les gros arbres peuvent résister aux défoliations printanières, même durant plusieurs années successives.

 
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Thrips des petits fruits

Frankliniella occidentalis (Pergande)    Thysanoptera : Thripidae
Western flower thrips icône fleursicône feuillesicône pêches

Thrips des fleurs

Frankliniella tritici (Fitch)    Thysanoptera : Thripidae
Flower thrips icône fleursicône feuillesicône pêches
Adulte Plusieurs générations
Débourrement avancé Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

thrips des fleurs (adulte)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

thrips des fleurs (dégât)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

thrips des fleurs (dégât)

C (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Caractéristiques

Les deux espèces sont impossibles à différencier sans un microscope. L’adulte a le corps étroit et jaunâtre, les antennes courtes et les ailes longues, étroites et fixées sur le dessus de l’abdomen (A). La larve ressemble à l’adulte, mais elle est plus petite et dépourvue d’ailes.

Répartition

Les deux espèces sont présentes depuis le Québec, l’État de New York et la Pennsylvanie jusqu’aux États du centre du littoral de l’Atlantique.

Dégâts

Les deux espèces s’attaquent au nectarinier et aux autres arbres à fruits à noyau. L’adulte infeste les fruits en développement durant la floraison et au cours du mûrissement. Lorsque la larve et l’adulte s’alimentent avant la chute de la collerette, ils causent l’apparition à la surface des fruits de cicatrices qui s’agrandissent à mesure que le fruit se développe (B); lorsqu’ils s’alimentent peu avant la récolte, ils peuvent entraîner l’apparition d’argenture ou de liège à la surface des fruits (C). En cas de grave infestation, les thrips qui s’alimentent sur les pousses terminales peuvent causer une déformation des feuilles et une ramification excessive.

Moyens de lutte

Les dégâts sont généralement plus graves dans les vergers situés à proximité de serres et en cas de sécheresse. Il peut être nécessaire d’appliquer des insecticides au moment de la chute des pétales et peu avant la récolte.

Caliroa cerasi (L.)    Hymenoptera : Tenthredinidae
Pear slug (Pear sawfly) icône feuilles
Larve 2 générations
Pré-bouton blanc Bouton blanc Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

tenthrède-limace des rosacées (larve)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

tenthrède-limace des rosacées (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

tenthrède-limace des rosacées (dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte ressemble à une petite guêpe; il a le corps noir, avec la face ventrale et les pattes jaunes. La larve est petite, charnue, vert foncé à orange, visqueuse et ressemble à une limace. La partie avant de son corps est dilatée (A). À mesure que la larve croît, elle devient de couleur un peu plus claire et est presque jaune-orange à pleine taille (B).

Répartition

L’espèce est présente dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.

Dégâts

L’espèce s’attaque au poirier, au cerisier et au prunier. La larve se nourrit à la surface des feuilles, qu’elle squelettise, laissant seulement les nervures (C).

Moyens de lutte

L’application d’insecticides sur les feuilles peu après le stade calice permet de lutter contre la tenthrède-limace des rosacées; dans le cas des arbres cultivés dans la cour arrière d’une maison, les larves peuvent aussi être délogées du feuillage au moyen d’un jet d’eau puissant. L’espèce constitue rarement un ravageur dans les vergers commerciaux.

Acrobasis tricolorella (Grote)    Lepidoptera : Pyralidae
Mineola moth (Destructive pruneworm) icône fleursicône feuillesicône cerises
Larve 1–2 générations
Bouton blanc Floraison Calice Début été Mi-été Fin été

pyrale tricolore (adulte)

A (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

pyrale tricolore (larve)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

pyrale tricolore (dégât)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

pyrale tricolore (dégât)

D (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est un papillon gris bleuté ayant la forme d’une tente lorsqu’il a les ailes repliées. Il présente au milieu des ailes antérieures une large rayure blanche transversale bordée par une rayure brun rougeâtre plus fine; un ensemble semblable de bandes plus petites est présent près de l’extrémité postérieure (A). La chenille a la tête brune et le corps brun grisâtre foncé dans la partie dorsale et brun rougeâtre dans la partie ventrale et possède de nombreuses épines courtes (B).

Répartition

L’espèce est présente depuis le sud du Canada jusqu’au Maine et au Michigan.

Dégâts

L’espèce s’attaque principalement au cerisier, mais aussi au prunier. Elle peut également être observée chez le pommier. Les chenilles qui ont hiverné consomment les boutons floraux (C) et les fleurs en développement et se construisent plus tard un nid dans les feuilles terminales, dont elles se nourrissent ensuite. Les chenilles présentes au début de l’été s’attaquent aux fruits (D) et se nourrissent autour du cœur de ceux-­ci peu avant la récolte.

Espèces semblables

Les formes adulte et larvaire ressemblent à celles de la pyrale de la prune (Euzophera semifuneralis), espèce étroitement apparentée. Toutefois, la chenille ne creuse pas de galeries dans les tissus du cambium, contrairement à celle de la pyrale de la prune.

Moyens de lutte

L’espèce est rarement présente dans les vergers, de sorte qu’’il est peu souvent nécessaire de prendre des mesures de lutte. Des méthodes de lutte chimique peuvent être utilisées au printemps, entre le débourrement et le stade bouton blanc, contre les chenilles qui ont hiverné, puis une deuxième fois contre les nouveaux adultes à la fin juin.

 
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Virus de la sharka du prunier (PPV-D)
Plum pox virus icône pêchesicône feuilles

sharka du prunier (feuilles)

A (photo : Ralph Scorza – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

sharka du prunier (fruits)

B (photo : Ralph Scorza – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

sharka du prunier (fruits)

C (photo : Ralph Scorza – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

sharka du prunier (fruits)

D (photo : Ralph Scorza – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

sharka du prunier (fruits)

E (photo : Ralph Scorza – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Abricotier, nectarinier, pêcher, prunier.

Symptômes

Les symptômes présentent une variabilité considérable, selon l’espèce et la variété d’arbre fruitier à noyau en cause, l’âge de l’arbre et son état nutritionnel général. Les symptômes foliaires comprennent le jaunissement des nervures, la chlorose des nervures ou l’apparition d’anneaux vert clair à jaunes (A). La peau ou les noyaux des pêches et des abricots peuvent présenter des anneaux jaune clair, et les fruits peuvent devenir difformes ou présenter des lésions nécrotiques (B, C, D). Les pruniers sont les arbres fruitiers les plus durement touchés par l’infection. Des taches ou des anneaux foncés distincts apparaissent sur la peau des prunes, dont la chair prend une coloration rouge. Il est possible que les fruits tombent prématurément (E). À cause de leur faible teneur en sucre, les fruits touchés ont tendance à manquer de goût, et leur chair peut être sèche.

Répartition

Ce virus est présent à l’échelle mondiale. En 2003, il n’était présent en Amérique du Nord que dans le comté d’Adams et les comtés voisins du sud de la Pennsylvanie, dans certains secteurs de la péninsule du Niagara, en Ontario, et dans une zone restreinte de la Nouvelle-Écosse.

Maladies et troubles similaires

Aucun.

Moyens de lutte

La maladie a été introduite accidentellement en Amérique du Nord dans les années 1990. La maladie est actuellement réglementée à l’échelle fédérale tant au Canada qu’aux États-Unis, par l’imposition de mesures phytosanitaires. Ces mesures comprennent la certification du matériel de pépinière, l’enlèvement et la destruction des arbres ou des parties de verger infectés et des programmes de lutte rigoureux contre les pucerons vecteurs.