Botrytis cinerea Pers. : Fr.
Dry eye rot (Blossom end rot) icône pommes

Pourriture du calice (fruit)

A (photo : Thomas Burr – Cornell University)

Pourriture sèche de l’œil (fruit)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

Les premiers signes d’infection apparaissent à l’extrémité apicale du fruit, qui prend une coloration rougeâtre. La pourriture est molle au départ, mais finit par se dessécher et devient havane à brune avec une bordure rouge. La pourriture sèche de l’œil est causée par le même champignon que la pourriture grise. Les fruits infectés ont tendance à tomber de manière précoce. S’ils sont récoltés, les fruits infectés seront atteints par la pourriture grise durant leur entreposage.

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

La pourriture du calice (Sclerotinia sclerotiorum) est causée par le même champignon que la « pourriture blanche » de nombreuses cultures. La pourriture sèche de l’œil et la pourriture du calice sont souvent prises l’une pour l’autre et peuvent en outre être confondues avec la pourriture noire lorsque celle ci s’attaque à l’extrémité apicale du fruit. Il faut habituellement isoler l’agent pathogène pour pouvoir identifier la maladie. On peut cependant observer que les lésions de la pourriture du calice ont tendance à se former d’un seul côté de l’œil (A), alors que les lésions de la pourriture sèche de l’œil sont centrées autour de l’œil (B).

Moyens de lutte

La maladie est relativement peu commune et survient uniquement lorsque le temps est pluvieux et frais durant les stades de la floraison et de la chute des pétales. Elle ne se propage pas aux autres fruits après l’apparition des symptômes. De façon générale, les moyens utilisés pour lutter contre les autres maladies permettent d’éviter les pertes économiques importantes causées par la pourriture sèche de l’œil.

Sclerotinia sclerotiorum (Lib.) de Bary
Calyx end rot icône pommes

Pourriture du calice (fruit)

A (photo : Thomas Burr – Cornell University)

Pourriture sèche de l'œil (fruit)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

Les premiers signes d’infection apparaissent à l’extrémité apicale du fruit, qui prend une coloration rougeâtre. La pourriture est molle au départ, mais finit par se dessécher et devient havane à brune avec une bordure rouge. La pourriture du calice (aussi appelée pourriture à sclérotes ou sclérotiniose) est causée par le même champignon que la « pourriture blanche » de nombreuses cultures. Les fruits infectés ont tendance à tomber de manière précoce.

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

La pourriture sèche de l’œil (Botrytis cinerea) est causée par le même champignon que la pourriture grise. La pourriture du calice et la pourriture sèche de l’œil sont souvent prises l’une pour l’autre et peuvent en outre être confondues avec la pourriture noire lorsque celle ci s’attaque à l’extrémité apicale du fruit. Il faut habituellement isoler l’agent pathogène pour pouvoir identifier la maladie. On peut cependant observer que les lésions de la pourriture du calice ont tendance à se former d’un seul côté de l’œil (A), alors que les lésions de la pourriture sèche de l’œil sont centrées autour de l’œil (B).

Moyens de lutte

La maladie est relativement peu commune et survient uniquement lorsque le temps est pluvieux et frais durant les stades de la floraison et de la chute des pétales. Elle ne se propage pas aux autres fruits après l’apparition des symptômes. De façon générale, les moyens utilisés pour lutter contre les autres maladies permettent d’éviter les pertes économiques importantes causées par la pourriture du calice.

Botrytis cinerea Pers. : Fr.
Sclerotinia sclerotiorum (Lib.) de Bary
Green fruit rot icône cerisesicône fleurs

Pourriture du fruit vert (fleur)

A (photo : Themis Michailides – University of California)

pourriture du fruit vert (fruit)

B (photo : Themis Michailides – University of California)

pourriture du fruit vert (fruit)

C (photo : Themis Michailides – University of California)
Hôtes

Abricotier, cerisier, prunier.

Symptômes

Les deux champignons s’attaquent aux fleurs, mais envahissent rarement les rameaux (A). Les infections au B. cinerea provoquent une brûlure des fleurs suivie de la production de masses de spores grises. Sclerotinia sclerotiorum infecte les parties florales sénescentes, et on peut parfois observer le mycélium blanc produit par le champignon sur les fleurs brûlées. L’infection des fruits se produit lorsque des fruits en développement sont en contact direct avec des fleurs atteintes de brûlure. Les fruits infectés par B. cinerea produisent une sporulation grise caractéristique (B). Les fruits infectés par S. sclerotiorum produisent une couche dense de mycélium blanc qui cause souvent la déformation du fruit (C).

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord, surtout au cours des saisons pluvieuses.

Maladies et troubles similaires

La brûlure des fleurs due à la pourriture du fruit vert peut être confondue avec les infections causées par la pourriture brune (Monilinia fructicola, Monilinia laxa). Un examen microscopique des spores peut être nécessaire pour distinguer les deux maladies.

Moyens de lutte

Cette maladie sporadique cause rarement des pertes importantes. Aucun moyen de lutte pratique n’est recommandé.


Alternaria mali Roberts
Alternaria blotch icône feuilles

alternariose (feuilles)

A (photo : Turner Sutton – North Carolina State University)

alternariose (feuille)

B (photo : Turner Sutton – North Carolina State University)

alternariose (arbres)

C (photo : Turner Sutton – North Carolina State University)

captane (feuilles)

D (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Hôtes

pommier

Symptômes

La maladie affecte principalement le feuillage, causant des lésions nécrotiques circulaires dont la partie centrale brun clair (A) s’entoure avec le temps d’un halo violacé plus foncé (B). La chute des feuilles peut survenir à la fin de l’été chez les variétés sensibles gravement infectées (C). L’agent pathogène peut également infecter les tissus ligneux verts, mais s’attaque rarement aux fruits.

Répartition

Maladie causant de plus en plus de dommages dans l’est de l’Amérique du Nord, mais n’ayant pas encore été signalée au nord de la Virginie.

Maladies et troubles similaires

Cette maladie peut être confondue avec la tache ocellée (Botryosphaeria obtusa), et ses symptômes ressemblent aux taches foliaires causées par de nombreuses autres maladies, dont la rouille du genévrier (Gymnosporangium juniperi-virginianae) chez les variétés résistantes aux rouilles. Les dommages causés par les fongicides à base d’azoxystrobine (ABOUND) peuvent aussi ressembler aux symptômes de l’alternariose, mais l’azoxystrobine cause surtout des dommages chez les variétés McIntosh, Cortland, Empire et Gala et n’affecte pas les feuilles des pommiers Delicious. De même, les dommages causés par le fongicide captane peuvent s’apparenter aux symptômes de l’alternariose (D). Les symptômes de cette maladie peuvent parfois être confondus avec ceux d’une carence en magnésium. Il faut habituellement isoler l’agent pathogène pour confirmer le diagnostic.

Moyens de lutte

La maladie touche surtout la variété Delicious. Il faut adopter une approche de lutte intégrée. Le déchiquetage de la litière de feuilles à l’automne aide à réduire la pression exercée par la maladie au cours de la saison suivante (et contribue à réduire la tavelure du pommier). La lutte contre l’alternariose passe essentiellement par une lutte contre la tétranyque rouge du pommier. Les fongicides à base de strobilurine sont les plus efficaces contre la maladie.


Gymnosporangium globosum (Farl.) Farl.
American hawthorn rust icône pommesicône pommesicône pommesicône feuillesicône feuillesicône feuilles

rouille-tumeur de l'aubépine (feuille)

A (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)
Rouille-tumeur de l’aubépine (HR); rouille-tumeur du genévrier (CAR).
Hôtes

Pommier, poirier.

Symptômes

La maladie s’attaque seulement aux feuilles (et non aux fruits) du pommier et du poirier; elle touche plus particulièrement les pommiers McIntosh et Cortland (A).

Répartition

Maladie essentiellement limitée aux régions de l’est de l’Amérique du Nord où des espèces de Juniperus sont présentes.

Maladies et troubles similaires

La rouille du genévrier (Gymnosporangium juniperi-virginianae) est la rouille la plus commune chez le pommier; elle ne touche pas le poirier. La rouille du cognassier (Gymnosporangium clavipes) touche le pommier et le poirier, mais cause peu de dommages chez le poirier. Ces deux maladies peuvent être confondues, mais se distinguent notamment par les tissus qui sont infectés.

Moyens de lutte

L’élimination du genévrier de Virginie à proximité des vergers aide à réduire la pression exercée par la maladie. Il est cependant difficile de supprimer toutes les sources d’agent pathogène, car les spores peuvent être transportées sur plusieurs kilomètres par les courants aériens. On peut émonder les genévriers de manière à éliminer les galles plutôt que l’arbre entier. Là où la maladie cause des problèmes, on applique des fongicides depuis le stade du pré-bouton rose jusqu’au stade de la chute des pétales. Les variétés Cortland, Crispin, Golden Delicious et Jonagold sont sensibles à la fois à la rouille du genévrier et à la rouille du cognassier; les variétés Ida Red et Paula Red sont sensibles à la rouille du genévrier, tandis que les variétés Delicious et Empire sont sensibles à la rouille du cognassier.


Gymnosporangium clavipes (Cooke & Peck) Cooke & Peck in Peck
Quince rust icône pommesicône pommesicône pommesicône feuillesicône feuillesicône feuilles

rouille-tumeur du cognassier

A (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)
Hôtes

Pommier, poirier.

Symptômes

La maladie s’attaque seulement aux fruits (et non aux feuilles) du pommier et du poirier. Les premiers symptômes sont l’apparition de lésions violacées, habituellement à l’extrémité apicale du fruit (où se trouve l’œil). À mesure que la maladie progresse, toute cette partie du fruit devient cloquée et déformée. Des excroissances tubulaires finissent par se former et par produire des spores poudreuses orange vif (A).

Répartition

Maladie essentiellement limitée aux régions de l’est de l’Amérique du Nord où des espèces de Juniperus sont présentes. La rouille du cognassier touche à la fois le pommier et le poirier, mais cause peu de dommages chez le poirier.

Maladies et troubles similaires

La rouille du genévrier (Gymnosporangium juniperi-virginianae) est la rouille la plus commune chez le pommier; elle ne touche pas le poirier. La rouille de l’aubépine (Gymnosporangium globosum) s’attaque aux feuilles du pommier et du poirier. Ces deux maladies peuvent être confondues, mais se distinguent notamment par les tissus qui sont infectés.

Moyens de lutte

L’élimination du genévrier de Virginie à proximité des vergers aide à réduire la pression exercée par la maladie. Il est cependant difficile de supprimer toutes les sources d’agent pathogène, car les spores peuvent être transportées sur plusieurs kilomètres par les courants aériens. On peut émonder les genévriers de manière à éliminer les galles plutôt que l’arbre entier. Là où la maladie cause des problèmes, on applique des fongicides depuis le stade du pré-bouton rose jusqu’au stade de la chute des pétales. Les variétés Cortland, Crispin, Golden Delicious et Jonagold sont sensibles à la fois à la rouille du genévrier et à la rouille du cognassier; les variétés Ida Red et Paula Red sont sensibles à la rouille du genévrier, tandis que les variétés Delicious et Empire sont sensibles à la rouille du cognassier.


Gymnosporangium juniperi-virginianae Schwein.
Cedar apple rust icône pommesicône pommesicône pommesicône feuillesicône feuillesicône feuilles

rouille-tumeur du genévrier (feuilles)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

rouille-tumeur du genévrier (galles)

B (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)

rouille-tumeur du genévrier (feuilles)

C (photo : Michael Szkolnik – Cornell University)

rouille-tumeur du genévrier (feuille)

D (photo : Dave Rosenberger – Cornell University)
Rouille-tumeur de l’aubépine (HR); rouille-tumeur du genévrier (CAR).

rouille-tumeur du genévrier (fruit)

E (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

rouille-tumeur du genévrier (fruit)

F (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

De petites taches jaunes peu visibles se forment sur le dessus des feuilles (A) peu de temps après l’apparition de galles (B) chez l’hôte intermédiaire de ce champignon, le genévrier de Virginie (Juniperus virginiana L.) Les lésions finissent par devenir jaune foncé à orange-jaune avec une bordure rougeâtre (C). De toutes petites pustules apparaissent au centre de ces lésions, qui finissent par noircir. Des cloques se forment sur la face inférieure des lésions avant le milieu de l’été et produisent de petites excroissances tubulaires (D). À mesure que les lésions vieillissent, elles se séparent, et leurs parois se recourbent vers l’arrière, formant une coupe autour de masses de spores poudreuses orange à brunes.

Sur les fruits, les lésions apparaissent habituellement à l’extrémité apicale (où se trouve l’œil). Elles sont similaires aux lésions foliaires, mais sont un peu plus grosses et en général légèrement surélevées. Une bordure vert foncé se forme autour des lésions, de couleur jaune à orange, à mesure que celles-ci vieillissent (E, F).

Répartition

Maladie essentiellement limitée aux régions de l’est de l’Amérique du Nord où des espèces de Juniperus sont présentes. La rouille du genévrier est la rouille la plus commune chez le pommier; elle ne touche pas le poirier.

Maladies et troubles similaires

La rouille du cognassier (Gymnosporangium clavipes) touche le pommier et le poirier, mais cause peu de dommages chez le poirier. La rouille de l’aubépine (Gymnosporangium globosum) s’attaque aux feuilles du pommier et du poirier. Ces deux maladies peuvent être confondues, mais se distinguent notamment par les tissus qui sont infectés.

Moyens de lutte

L’élimination du genévrier de Virginie à proximité des vergers aide à réduire la pression exercée par la maladie. Il est cependant difficile de supprimer toutes les sources d’agent pathogène, car les spores peuvent être transportées sur plusieurs kilomètres par les courants aériens. On peut émonder les genévriers de manière à éliminer les galles plutôt que l’arbre entier. Là où la maladie cause des problèmes, on applique des fongicides depuis le stade du pré-bouton rose jusqu’au stade de la chute des pétales. Les variétés Cortland, Crispin, Golden Delicious et Jonagold sont sensibles à la fois à la rouille du genévrier et à la rouille du cognassier; les variétés Ida Red et Paula Red sont sensibles à la rouille du genévrier, tandis que les variétés Delicious et Empire sont sensibles à la rouille du cognassier.


Pezicula malicorticis (H. Jacks.) Nannf.
Apple anthracnose icône tronc et branches

chancre de l'anthracnose

A (photo : Gary Grove – Washington State University)
Hôtes

Pommier, poirier.

Symptômes

Les chancres qui apparaissent sur les branches ont d’abord la forme de petites taches circulaires qui sont violettes ou rouges lorsqu’elles sont mouillées. À mesure qu’elles grossissent, les lésions deviennent elliptiques et enfoncées et prennent une coloration orangée à brune. Une démarcation nette se forme entre les tissus sains et les tissus infectés, ce qui finit par causer la fissuration de l’écorce autour du chancre (A). L’écorce infectée recouvrant la lésion se sépare en petits morceaux et s’enroule vers le haut. Sur les lésions plus vieilles, l’écorce se détache, ne laissant que quelques fibres en place. Ces fibres disposées dans le sens de la longueur font penser à des cordes de violon, d’où le nom de « fiddlestring canker » parfois employé en anglais pour désigner la maladie. Les chancres ne grossissent habituellement pas au cours de l’année qui suit l’infection.

Répartition

Maladie peu commune dans l’est, mais ayant été signalée au Canada, au Michigan et dans certains États de Nouvelle-Angleterre.

Maladies et troubles similaires

Cette maladie peut être confondue avec d’autres chancres.

Moyens de lutte

L’application de pesticides peut réduire la propagation des chancres, mais ne permet pas d’éliminer ceux qui existent déjà. Il est préférable de prévenir l’apparition de nouveaux chancres en éliminant les sources d’inoculum que sont les chancres existants et en adoptant de bonnes pratiques horticoles qui favorisent la vigueur des arbres, comme des programmes de fertilisation efficaces et un drainage adéquat.

Armillaria mellea (Vahl : Fr.) P. Kumm.
Armillaria root rot icône racines

armillaire couleur de miel (tronc)

A (photo : Thomas Burr – Cornell University)

armillaire couleur de miel (branche)

B (photo : Thomas Burr – Cornell University)

armillaire couleur de miel (base du tronc)

C (photo : Alan Jones – Michigan State University)
Hôtes

Pommier, abricotier, cerisier, nectarinier, pêcher, poirier, prunier.

Symptômes

L’écorce du collet et des racines des arbres atteints de pourridié-agaric se détache facilement, exposant une couche du mycélium blanc dense de l’armillaire couleur de miel (A). Cette couche s’étend en forme d’éventail sous l’écorce. Des cordons noirs ressemblant à des lacets (rhizomorphes) peuvent être visibles à la surface de l’écorce (B). À l’automne, de gros champignons (basidiocarpes) bruns ou jaunes peuvent apparaître sur la base du tronc, surtout lorsqu’un arbre mort est laissé sur place (C). Dans les vergers touchés, les arbres meurent souvent de façon concentrique, à partir d’un ou de plusieurs foyers d’infection.

Répartition

Maladie présente dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord, mais peu commune.

Maladies et troubles similaires

Toute maladie ou tout trouble affectant le système racinaire ou le point de greffe peut produire des symptômes aériens similaires. La présence de rhizomorphes permet de distinguer cette maladie des troubles similaires.

Moyens de lutte

Il n’existe pas de moyens de lutte pratiques. Les arbres fruitiers à noyau tendent à être plus sensibles à l’infection que les pommiers et les poiriers. La sensibilité varie toutefois en fonction du porte-greffe sélectionné. Parmi les porte-greffes d’arbres fruitiers à noyau, le Lovell, le Mahaleb, le Myrobalan et le Nemaguard sont considérés comme les plus sensibles, tandis que le Marianna et le Mazzard sont considérés comme modérément résistants.

Agrobacterium tumefaciens (Smith & Townsend) Conn
Crown gall icône racinesicône racines

tumeur du collet (racines)

A (photo : Thomas Burr – Cornell University)

tumeur du collet (racines)

B (photo : Thomas Burr – Cornell University)
Hôtes

Pommier, abricotier, cerisier, nectarinier, pêcher, poirier, prunier.

Symptômes

Les arbres infectés sont souvent rabougris et produisent des feuilles petites et chlorosées. Le principal symptôme est l’apparition d’excroissances sphériques à allongées (tumeurs) le long des racines ou sur le tronc, juste au dessus du sol (A). Les jeunes tumeurs sont lisses et molles, et le tissu de l’écorce infectée est souvent plus pâle que les tissus sains environnants. Les tumeurs deviennent plus foncées avec l’âge. Elles peuvent entourer complètement les racines ou le collet ou apparaître d’un seul côté (B). D’abord petites, elles peuvent finir par atteindre 0,6 à 10 cm de diamètre.

Répartition

Maladie répandue, commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord.

Maladies et troubles similaires

Toute maladie ou tout trouble affectant le système racinaire ou le point de greffe peut produire des symptômes aériens similaires. La présence de tumeurs permet de distinguer la tumeur du collet des troubles similaires.

Moyens de lutte

Il faut examiner soigneusement les arbres de pépinière avant de les planter, pour s’assurer qu’ils sont sains. En effet, les problèmes graves sont souvent dus à l’introduction de matériel de pépinière infecté. Au verger, on peut éviter les infections naturelles en évitant le plus possible les blessures au tronc au niveau du sol. Ces infections entraînent toutefois rarement des pertes graves. Les arbres infectés doivent être éliminés. Les populations de bactéries ne diminuent cependant pas de façon marquée au cours des premiers mois suivant l’élimination des arbres infectés (et peuvent persister pendant plusieurs années). Par conséquent, il faut éviter de replanter des cultivars sensibles au même endroit.