Diamètres moyens. Insectes : carpocapse de la pomme, mouche de la pomme, acariens et espèces utiles, tordeuse à bandes obliques et taille d’été, scarabées japonais et fin du charançon de la prune. Observations et prévisions du Réseau-pommier.

DIAMÈTRES MOYENS
(S. Gervais)

Voici les diamètres moyens atteints selon les régions pour le cv. ‘McIntosh’ :

  • MONTÉRÉGIE et LAURENTIDES : 40-45 mm.
  • QUÉBEC, CHAUDIÈRE-APPALACHES et ESTRIE : 30-35 mm.
  • BAS-SAINT-LAURENT et GASPÉSIE : 25-30 mm.

 

INSECTES RAVAGEURS
(S. Gervais)

Carpocapse de la pomme et petit carpocapse
Les captures du carpocapse de la pomme sont généralement faibles, stables ou en augmentation dans quelques secteurs des régions du sud. Les dommages sur les fruits sont généralement faibles pour ces dernières régions. Pour les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, les captures sont en baisses. Les captures sont faibles pour le petit carpocapse dans les régions du sud. Consultez la fiche 65 du Guide de PFI (Guide de production fruitière intégrée) pour les seuils d’intervention et l’avertissement N° 9 du 29 mai 2024 pour les stratégies d’intervention contre le carpocapse de la pomme.

  • Montérégie et Laurentides : le pic d’éclosion des œufs est passé et la fin de la première génération approche selon les stations météos (1 à 2 semaines). Une intervention larvicide peut être possible selon l’atteinte du seuil d’intervention ou l’historique du verger.
  • Estrie, Québec et Chaudière-Appalaches : le pic d’éclosion des œufs est prévu au début de la semaine prochaine. Une intervention larvicide peut être possible selon l’atteinte du seuil d’intervention ou l’historique du verger.
  • Bas-Saint-Laurent et Gaspésie : les premières éclosions des œufs sont commencées et le pic des captures est prévu la semaine prochaine. Une intervention ovicide peut être possible selon l’atteinte du seuil d’intervention ou l’historique du verger.

Consultez la fiche 76 du Guide de PFI pour plus d’information du carpocapse de la pomme. Suivez le modèle de l’insecte sur Agrométéo Québec  ou consultez le Rapport synthèse : prévision des ravageurs 2024.

 

Mouche de la pomme
Les captures de la mouche de la pomme augmentent dans les régions du sud. Des seuils d’intervention, soit localisés ou le verger au complet, sont déjà atteints dans certaines régions au sud.

Première capture cette semaine pour le secteur de Chaudière-Appalaches. Aucune capture pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie.

Un premier dommage a été observé dans la ‘Sunrise’ en Montérégie-Est.

Dommage de mouche de la pomme sur un fruit

Photo : IRDA

 

Considérant les restrictions concernant l’interdiction de l’éclaircissage manuel avec l’utilisation d’IMIDAN ou le manque de choix dans la rotation des groupes de pesticides, car les produits ont été utilisés contre le charançon de la prune et le carpocapse de la pomme, l’utilisation du GF-120 est fortement recommandée.

Vous pouvez consulter la fiche technique Focus sur une pratique à moindre risques (2) : La lutte attracticide (GF-120) contre la mouche de la pomme disponible sur le Réseau-pommier dans la section Vitrines ou la capsule vidéo sur la chaine Youtube de l’IRDA en cliquant ici.

Pour plus d’information sur l’identification de la mouche de la pomme et les méthodes d’intervention, consultez la fiche 77 du Guide de PFI ainsi que la fiche 65 pour les seuils d’intervention.

 

Acariens et espèces utiles
Les observations des acariens tendent à augmenter dans la plupart des régions sauf plus au nord. Les populations du tétranyque à deux points sont encore faibles de manière générale pour la plupart des régions avec l’atteinte du seuil à quelques endroits.

Consultez la fiche Stratégie globale de lutte contre les acariens du Guide de PFI pour les interventions possibles si les seuils d’intervention sont atteints.

Les prédateurs d’acariens tels que les phytoséiides, les agistèmes et la punaise de la molène sont déjà présents en verger et peuvent être sensibles à certains pesticides. Le choix de pesticides non ou moins toxiques pourrait vous épargner des traitements supplémentaires et contrôler les ravageurs. Afin de sélectionner un produit moins toxique, Consultez l’affiche Production fruitière intégrée 2024 (tableaux à droite) ou le tableau de la fiche 95 du Guide de PFI.

 

Tordeuse à bandes obliques et taille d’été
Les captures de papillons de la tordeuse à bandes obliques (TBO) sont à la baisse dans les régions du sud. La première masse d’œufs a été observée dans la région de Québec. Il n’y a aucune mention du ravageur pour les régions du Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Des larves au stade 2 et 3 commencent à être observées en Montérégie enroulées sous les feuilles et entre les paquets de pommes.

Pour la génération estivale, la meilleure stratégie d’intervention est la méthode de lutte par la taille d’été et l’éclaircissage manuel. Dès la fin de croissance des pousses, la taille d’été peut augmenter la qualité des fruits et réduire la croissance des pommiers trop vigoureux. Il faut éviter les tailles sévères chez les pommiers qui manquent déjà de vigueur. La taille des gourmands et l’éclaircissage des fruits peuvent aider à lutter contre les chenilles, car celles-ci adorent s’alimenter parmi les paquets de pommes collées. Pour plus d’information sur l’éclaircissage manuel, voir la fiche 43 du  Guide de PFI.

 

Charançon de la prune
Quelques dommages frais ont été mentionnés dans la dernière semaine, mais le nombre tend à baisser. Selon les modèles prévisionnels, pour les régions au sud c’est la fin de l’activité de la femelle charançon de la prune pour la majorité des régions. Pour les vergers sous régie biologique, il est préférable de surveiller l’apparition des dommages frais du charançon de la prune ou de la pomme avant de cesser la couverture de SURROUND.

Pour les régions au nord, aucune activité n’est prévue pour cet insecte, mais le modèle du charançon de la prune peut être suivi sur Agrométéo Québec pour les prévisions d’activité de l’insecte et de ponte. Vous pouvez aussi consulter le Rapport synthèse : prévision des ravageurs 2024.

 

AUTRES RAVAGEURS PRÉSENTS EN VERGER
(S. Gervais)

Le scarabée japonais est en augmentation, souvent localisée, dans des variétés de pommes telles que ’Honeycrisp’ et ‘Gingergold’ dans les vergers en Montérégie. Il est présent à des niveaux variables dans la majorité des régions au sud. Des interventions localisées peuvent être possibles et peuvent être dirigées en même temps contre d’autres ravageurs.  Consultez votre conseiller ou l’affiche Production fruitière intégrée 2024 dans la section traitements particuliers.

Augmentation de la présence des larves de cicadelle de la pomme de terre, des traitements dans les jeunes plantations ont été nécessaires la semaine dernière dans plusieurs secteurs de la Montérégie-Est.

Larves de cicadelle de la pomme de terre

Photo : LEDP (MAPAQ)

 

Mention d’activité de la larve de la saperde du pommier dans les régions au nord. La larve creuse des galeries, le plus souvent à la base du tronc, laissant des amas de sciure rougeâtre à leur entrée.

 

Amas de sciure

Photo : MAPAQ

 

Mention de la présence faible de la larve du grillon de Fulton dans quelques vergers dans le secteur Montérégie-Ouest. Il ne cause généralement pas de problème dans les vergers, mais l’adulte peut parfois pondre ses œufs dans le bois des rameaux et ils peuvent percer des trous dans une pomme lorsque cette dernière est mûre.

 

Larve de la famille des Gryllidae

Photo : LEDP (MAPAQ)

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU-POMMIER
(S. Gervais et S. Poirier)

Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS

Cliquez ici pour les messages des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), les dernières prévisions et les observations en temps réel dans les vergers pilotes du Réseau-pommier.

 

Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.

 

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