Fiche 85 Les vers occasionnels du fruit
Dernière mise à jour le 1 mars 2024
Fiche 85
Yvon Morin, Gérald Chouinard et Stéphanie Gervais
Petit carpocapse de la pomme
Le petit carpocapse de la pomme (Grapholita prunivora) est un ravageur mineur en PFI. Ses œufs blancs sont déposés à l’unité. Les larves (6-8 mm en fin de développement), à tête brune et au corps rosé, ressemblent à s’y méprendre aux jeunes chenilles du carpocapse. L’adulte est un petit papillon foncé (6 mm) portant quelques écailles dorées sur les ailes antérieures.
Dégâts observables : Galeries superficielles (jusqu’à 6 mm de profondeur) sous la pelure du fruit, dans lesquelles s’accumulent des excréments semblables à ceux du carpocapse. Situés surtout près du calice ou du pédoncule du fruit, ces dégâts ont une étendue similaire à ceux causés par la tordeuse à bandes rouges. Le cultivar Cortland est particulièrement sensible au petit carpocapse. À la différence de la larve du carpocapse, celle du petit carpocapse gruge directement sous la pelure et forme un dégât faisant penser à une mine sur le fruit.
Stratégie de lutte : La méthode de dépistage de ce ravageur est décrite au tableau-synthèse Dépistage par pièges à phéromone de la fiche 65.
Les insecticides efficaces contre le carpocapse répriment également le petit carpocapse. Le synchronisme est légèrement différent car la première génération de chenilles du petit carpocapse est un peu plus hâtive que celle du carpocapse, alors que la seconde génération est un peu plus tardive (voir la fiche 76).
Tordeuse orientale du pêcher
La tordeuse orientale du pêcher (Grapholita molesta) est nouvellement arrivée dans les vergers du Québec et un ravageur mineur en PFI. D’apparence semblable au carpocapse, l’adulte peut être distingué de ce dernier par sa taille légèrement plus petite et l’absence de taches dorées sur les ailes antérieures. Les larves sont également semblables à celles du carpocapse, mais légèrement plus petites. Elles peuvent être distinguées des larves de carpocapse, mais encore une fois, l’aide d’un entomologiste et d’un microscope est recommandée.
Dégâts observables : Les larves de tordeuse orientale peuvent causer des dégâts aux fruits qui ressemblent à ceux du carpocapse, c’est-à-dire des tunnels dans la chair, mais sans atteindre le cœur. Elle peuvent aussi se loger dans les pousses terminales.
Stratégie de lutte : Cet insecte étant encore très peu présent et sa biologie étant assez proche de celle du carpocapse, une stratégie de lutte spécifique à la tordeuse orientale n’est pas encore nécessaire (voir la fiche 76).
Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !