DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS 
(G. Chouinard)

En date du 14 avril, les pommiers sont encore au stade dormant (cv. McIntosh), mais le stade débourrement devrait être atteint dans environ une semaine dans le sud-ouest du Québec. Consultez le tableau sommaire (au bas de ce communiqué) pour des informations région par région.

TAVELURE
(V. Philion)

Les premières spores de la tavelure du pommier (ascospores) sont arrivées à maturité et certaines sont prêtes à l’éjection depuis le jeudi 9 avril. Les spores sont donc très en avance sur le débourrement.

1. Mieux vaut prévenir que guérir :
Consultez le billet publié sur la plateforme PFI le 14 avril : ici.  Les traitements fongicides ne sont pas utiles avant l’apparition des premières feuilles (stade débourrement), mais c’est actuellement un bon moment pour finaliser la préparation de votre pulvérisateur. Ne planifiez pas en fonction de « sauter » le premier traitement de l’année.

2. Broyage de la litière et urée en complémentarité :
Le broyage des feuilles de la litière avant le début de la saison permet de détruire une grande partie des spores qui sont à l’origine des infections de tavelure au printemps. En principe, l’application d’urée au sol a le même objectif, mais les résultats sont moins « visibles » puisque la dégradation de la litière prend plusieurs jours. Selon l’équipement disponible, il peut être techniquement plus simple de broyer au centre des rangées et appliquer l’urée sur le rang. Dans les deux cas, l’effort investi pour rejoindre un maximum de feuilles est déterminant.

Pour l’urée, le traitement « classique » est fait avec une solution de 50 kg par hectare dans un volume d’eau suffisant pour dissoudre l’urée. Les Américains préconisent près de 1 000 litres d’eau par hectare (40 lb d’urée dans 100 gallons par acre), mais il n’est pas nécessaire d’utiliser un volume aussi élevé. Il est possible de dissoudre 50 kg d’urée dans 75 litres d’eau à 0 °C, mais c’est plus facile avec les volumes usuels (ex. : 250 l/ha). Il n’y a donc pas de problème de préparation. L’efficacité est proportionnelle à la quantité d’urée appliquée. Donc diminuer la quantité d’urée par hectare diminue l’efficacité de la technique.

Pour les traitements au sol, vous pouvez l’appliquer avec votre pulvérisateur conventionnel de deux manières : soit en utilisant seulement les jets du bas ou, mieux encore, en branchant une simple rampe horizontale (style herbicide) avec des buses qui couvrent au mieux la largeur de la rangée. Il est également possible d’utiliser votre pulvérisateur d’herbicide conventionnel et de le modifier pour couvrir plus large. Cette dernière solution est moins intéressante à cause des volumes d’eau importants à transporter. L’objectif est de bien mouiller la zone où l’on trouve les feuilles de litière, souvent le long du rang. Utilisez 200 à 400 l/ha au maximum pour éviter le ruissellement. L’application d’urée après le déchiquetage donne les meilleurs résultats. Évitez d’appliquer l’urée juste avant une pluie. Comme l’urée est très soluble, elle serait alors rapidement éliminée par ruissellement. Cependant, le temps de contact requis entre l’urée et les feuilles de litière pour maximiser l’efficacité n’a pas été étudié spécifiquement. L’urée appliquée à la volée en granules n’est pas absorbée également par la litière et n’est donc pas aussi efficace.

TÉTRANYQUE ROUGE
(G. Chouinard)

La période actuelle est un bon moment pour effectuer un comptage des œufs d’hiver de tétranyque rouge, qui vous permettra de déterminer le besoin d’une application d’huile.  La méthode de dépistage est décrite dans le Guide de PFI (fiche 92). Si le seuil d’intervention est atteint, votre investissement en huile sera plus que rentable. Toutefois :

  • N’appliquez pas l’huile avant le réchauffement des températures. L’huile a une efficacité redoutable contre les œufs si elle est appliquée dans de bonnes conditions : température chaude (idéalement 18 °C ou plus), vents faibles et application soignée de façon à bien couvrir les bourgeons. Typiquement, l’application est effectuée entre les stades débourrement avancé et prébouton rose, mais des applications au débourrement ou au bouton rose peuvent s’avérer tout aussi, voire plus efficaces, si les conditions météo sont plus favorables à ce moment.
  • Deux passages à demi-dose peuvent être nécessaires pour bien couvrir les arbres  selon les conditions d’application.
  • Attention à la phytotoxicité : ne pas utiliser du soufre ou du captane moins de 10 jours avant et après une application d’huile, et éviter d’appliquer si du gel est prévu dans les 2 jours qui suivent le traitement.

 

LES SERVICES DU RÉSEAU-POMMIER EN 2020
(G. Chouinard)

Cliquez ici pour la présentation annuelle des vergers pilotes, des membres du Réseau, de nos plus récentes publications et plus encore!

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 14 AVRIL
(F. Pelletier)

Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.

Les premières spores de la tavelure du pommier (ascospores) sont arrivées à maturité au cours des derniers jours et certaines sont prêtes à l’éjection depuis jeudi le 9 avril. Les spores sont donc très en avance sur le débourrement, prévu dans au moins une semaine.

La maturation précède le débourrement quand la litière reste humide pendant des périodes prolongées comme cette année. L’accumulation des spores permet des éjections plus hâtives et donc augmente les risques associés aux infections dès le stade du débourrement. (consultez la fiche 100 du guide PFI pour plus de détails).

Stratégies d’intervention PFI (cliquez sur les liens pour plus d’information)

La stratégie la plus efficace pour réprimer la tavelure, mais aussi la plus négligée, est de prévenir une partie des éjections en éliminant la litière de feuilles au sol ou en favorisant sa dégradation. Différentes techniques sont possibles et près d’une dizaine sont décrites en détail dans le guide PFI (fiche 101). La plus populaire et la plus facile consiste à broyer autant que possible les feuilles mortes au moment du déchiquetage du bois de taille. L’application d’urée au sol est également préconisée en PFI, mais est interdite en production biologique.

Les traitements fongicides ne sont pas utiles avant l’apparition des premières feuilles (stade débourrement), mais c’est actuellement un bon moment pour finaliser la préparation de votre pulvérisateur puisque les premiers traitements contre la tavelure seront nécessaires dès la première pluie d’infection.Ne planifiez pas en fonction de “sauter” le premier traitement de l’année.

DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS 
(G. Chouinard)

En date du 6 avril, les prévisions les plus hâtives pour le débourrement pointent pour le 21 avril dans le sud-ouest du Québec, mais comme nous le savons tous, c’est la météo qui décide de tout en matière de développement. Consultez notre sommaire hedomadaire pour des informations région par région, mais pour un suivi en temps réel consultez la page des modèles sur la plateforme PFI.

CLINIQUE DE DÉBUT DE SAISON 
(E. Barriault)

À l’approche de la nouvelle saison, nous vous invitons compte tenu de la pandémie, à une clinique virtuelle.  L’activité est gratuite!

  • Date: ce jeudi le 9 avril 2020 à 10:30 (en webdiffusion)

Au programme :

  • Conseils pour adapter sa stratégie de lutte contre la tavelure durant la saison 2020, avec les nouvelles restrictions concernant les fongicides
  • Comment utiliser le bicarbonate de potassium
  • Rappel des conditions de réussite pour la lutte par confusion sexuelle contre le carpocapse de la pomme.

Ne manquez pas cette occasion de poser vos questions à nos experts : Vincent Philion, phytopathologiste et Daniel Cormier, entomologiste à l’IRDA. Pour les instructions et pour vous inscrire c’est ici.

LE SUIVI PHYTOSANITAIRE RESTE UN SERVICE ESSENTIEL MEME DANS LA SITUATION ACTUELLE
(G. Chouinard)

L’ordre des agronomes du Québec (OAQ) rappelait récemment à ses membres que les agronomes doivent continuer leurs services aux agriculteurs afin de contribuer à la production alimentaire du Québec. Est jugé essentiel en date du 6 avril le dépistage pour recommandations de traitements phytosanitaires?et l’accompagnement pour l’ajustement d’équipements pour les traitements phytosanitaires, la taille, etc.  Le Réseau-pommier sera donc au poste en 2020 comme par le passé! Les agronomes et conseillers pomicoles devront malgré tout composer avec d’importantes contraintes et nous demandons votre compréhension et votre collaboration afin de nous aider à faire respecter ce qui suit:

  • Les visites au verger seront faites seulement si toutes les autres options ont été évaluées, incluant de reporter les services non essentiels dans l’immédiat.
  • L’agronome devra obtenir le consentement verbal du producteur avant de visiter les lieux. Cet appel téléphonique permettra aussi à l’agronome de mentionner à son client qu’il respectera les mesures d’hygiène, c’est-à-dire:
    • Il devra conserver une distance de deux mètres avec toutes personnes.
    • Il n’entrera dans les bâtiments que si cela est nécessaire.
    • ll devra avoir lavé tout matériel qu’il doit vous remettre (si possible). Sinon, vérifiez la durée de survie du coronavirus sur les surfaces en question
    • Il devra se laver les mains fréquemment, ou utiliser une solution désinfectante.
    • Il ne pourra pas voir un client qui présente des symptômes associés au coronavirus ou revenu d’un voyage à l’extérieur du Canada depuis moins de 14 jours (comme producteur vous devez donc l’aviser avant).
    • Il ne pourra pas poursuivre son travail s’il pense avoir été en contact avec quelqu’un atteint de la COVID-19, et devra vous aviser de sa date prévue de retour au travail.
    • Il devra suivre toutes autres directives de santé publique (https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/ et https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/prevention-risques.html)

L’AFFICHE 2020 « PRODUCTION FRUITIÈRE INTÉGRÉE » EST ARRIVÉE
(G. Chouinard)

La version 2020 de l’affiche Production fruitière intégrée a été distribuée fin mars à tous les producteurs membres via un envoi postal des Producteurs de pommes du Québec.

Nouveautés cette année :

  • en vedette au haut de l’affiche: tous les secrets du bicarbonate de potassium contre la tavelure;
  • la classification PFI (vert, jaune, rouge) des produits a été mise à jour;
  • les nouvelles exigences réglementaires (ex celles du captane) ont été intégrées
  • et plus encore… consultez l’affiche!

Vous ne l’avez pas reçue?
Elle est téléchargeable gratuitement sur Internet.

NOUVELLES ET RAPPELS AU SUJET DES PESTICIDES UTILISABLES EN POMICULTURE

Prescription agronomique requise pour appliquer certains insecticides
En vertu des nouvelles exigences du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), depuis le 1er avril 2019, les producteurs de pommes qui souhaitent appliquer de la clothianidine (CLUTCH, CLOTHIANIDIN), de l’imidaclopride (ADMIRE, ALIAS ou GRAPPLE) ou du thiaméthoxame (ACTARA) ne peuvent le faire sans avoir préalablement obtenu les documents suivants signés par un agronome :

  • Une prescription agronomique, qui est nécessaire pour s’en procurer.
  • Une justification agronomique, qui est nécessaire pour les appliquer.

En pomiculture, ces produits (identifiés par le symbole « Rx » sur l’affiche PFI) sont les seuls actuellement visés par ces exigences; les autres néonicotinoïdes (acétamipride et thiaclopride) n’ont pas besoin de prescription ou de justification agronomiques. Pour plus d’information, visitez le site Web du MELCC.

Réévaluations de pesticides
L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) poursuit sa réévaluation des pesticides utilisés en arboriculture fruitière et a jusqu’à maintenant confirmé ou proposé le retrait de 8 des 14 matières actives dont nous suivons le processus dans la pomme. Le tableau résumant la situation est disponible ici. Les prochaines décisions attendues cet été concernent des produits comme DITHANE, MANZATE, IMIDAN, MATADOR et ETHREL, que l’ARLA a déjà proposé de retirer. Que faire dans cette autre situation de crise? Utiliser au mieux les outils disponibles:

Quatre outils pour bien gérer vos pesticides dans toute situation

  1. Pour une information générale : le Guide de PFI contient plusieurs fiches d’information sur les pesticides et des stratégies d’intervention.
  2. Pour une information complète et détaillée : le site Web SAgE pesticides maintient à jour toute l’information officielle sur les produits utilisables au Québec, incluant les liens vers les étiquettes. Il contient également une section « PFI » qui présente les cotes d’efficacité des pesticides contre les ravageurs et leur toxicité envers les espèces utiles.
  3. Pour une affiche en couleurs : l’affiche « Production fruitière intégrée 2020» présente les principales recommandations du Comité de PFI de même que la classification PFI, et les cotes de toxicité et d’efficacité des pesticides (voir la section suivante pour les détails).
  4. Pour un registre d’utilisation de pesticides tenu à jour sans douleur: essayez le registre gratuit en ligne IRPeQ-Express de SAgE pesticides. Liste de pesticides préétablie, calculs automatisés, sauvegarde pour vos différents blocs, etc.

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 7 AVRIL
(F. Pelletier)

  • Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles. (À venir)

POUR EN SAVOIR PLUS
(G. Chouinard)

Cliquez ici pour les messages des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), les dernières prévisions et les observations en temps réel dans les vergers pilotes du Réseau-Pommier.

Suite au succès des webinaires tenus précédemment,  d’autres seront bientôt annoncés. Saisissez cette occasion d’assister à des cliniques, conférences, etc. directement de votre salon ou votre bureau et de poser des questions aux agronomes, chercheurs et autres spécialistes qui seront au programme.

Comment ça marche?

  • Lorsque vous prenez connaissance d’un webinaire ou d’une autre activité en webdiffusion, vérifiez qu’il s’agit bien d’une activité du Réseau-pommier et suivez les instructions données pour vous inscrire
  • Suite à votre inscription, vous recevrez par courriel le lien pour vous connecter, avec une confirmation de l’heure et de la date.
  • Notez ce lien ou cliquez sur le lien reçu pour joindre l’événement dans les 30 minutes précédant l’heure de début.
Les webinaires du Réseau-pommier sont pour tous, c’est-à-dire les conseillers et intervenants du milieu, ainsi que tous les producteurs de pommes du Québec intéressés et à l’aise avec les outils internet.
Vous avez raté un webinaire?
Visionnez nos webinaires antérieurs sur la chaine YouTube de l’IRDA
Les webinaires du Réseau-pommier sont gratuits grâce à l’implication de l’IRDA et au support du Réseau d’avertissements phytosanitaires et ne sont pas commandités par des intérêts commerciaux.

L’urée est efficace contre la tavelure à l’automne et au printemps. La période privilégiée reste le printemps, mais un traitement post récolte est possible en tenant compte de certaines restrictions:

Traitement foliaire ou de litière. Le traitement d’urée peut être appliqué directement sur l’arbre avant la chute des feuilles à l’automne, ce qui assure une meilleure couverture4 que lorsque le traitement est appliqué au sol. Cet apport d’azote automnal n’a pas de conséquence graves sur l’arbre et peut même être bénéfique. Cependant, l’apport nutritionnel sera négligeable si les feuilles contiennent déjà beaucoup d’azote5. Par ailleurs, un apport d’urée automnal sur des jeunes arbres pas encore productifs pourrait être néfaste4 et dépasser 50 kg/ha à l’automne peut mener à une mortalité partielle des bourgeons6. Finalement, les applications d’urée à l’automne sont associées à une augmentation des problèmes de chancre européen7.

Quand l’application d’automne a lieu trop longtemps avant la chute des feuilles, l’urée est métabolisée et son action contre la tavelure est moindre. L’urée foliaire à l’automne appliquée sur du feuillage encore fonctionnel est absorbée par l’arbre en 48h8. Pour maximiser l’effet contre la tavelure il faut donc retarder autant que possible le traitement et/ou accélérer la défoliation. Le traitement au sol doit être fait après la chute des feuilles et est donc souvent retardé au printemps.

Recette. Le traitement « classique » est fait avec une solution de 50 kg d’urée par ha dans un volume suffisant pour dissoudre l’urée. Les américains préconisent près de 1000 litres d’eau par hectare (40 lbs d’urée dans 100 gallons par acre9), mais il n’est pas nécessaire d’utiliser un volume aussi élevé. En fait, les résultats sont probablement meilleurs quand l’urée est appliqué dans un volume plus faible de bouillie4. Il est possible de dissoudre 50 kg d’urée dans 75 L d’eau à 0°C10, mais c’est plus facile avec les volumes usuels (ex : 250 L/ha). Il n’y a donc pas de problème de préparation, même par temps froid. L’efficacité est proportionnelle à la quantité d’urée appliquée et donc diminuer la quantité d’urée par hectare diminue l’efficacité11.

Fertilisation en prime. Les apports d’urée pour réprimer la tavelure doivent être comptabilisés. L’apport de 50 kg d’urée (46 % N) représente 23 kg d’azote par hectare. Cet apport est modeste, mais il faut en tenir compte avant d’intégrer cette approche à vos pratiques. Consultez le bulletin sur la fertilisation et la phytoprotection.

Le chaulage d’automne, réalisé dans le but d’augmenter le pH du sol, inhibe aussi partiellement la formation des pseudothèces et peut être une alternative à l’urée, quoique moins efficace.

Accélération de la chute des feuilles

Le cuivre chélaté (EDTA de cuivre) est fréquemment utilisé par les pépiniéristes pour accélérer la chute des feuilles. En production commerciale, cette pratique pourrait faciliter l’élimination des feuilles de la litière à l’automne et réduire les infections foliaires de chancre européen à l’automne7. Un seul traitement de 14 L/ha (chélaté à 14%, soit 2 kg/ha de cuivre métal) est efficace, mais le fractionnement (2 applications de 7 L/ha) est encore mieux (Fanny Le Berre, comm. Pers). Une dose plus élevée (20 L/ha) a été testé avec succès à l’IRDA.

Texte tiré du guide PFI.

  1. Rosenberger D. A stitch in time …? Fall treatments for reducing scab inoculum for 1997. Scaffolds fruits journal 1996;5.
  2. Cheng L, Dong S, Fuchigami LH. Urea uptake and nitrogen mobilization by apple leaves in relation to tree nitrogen status in autumn. J Hortic Sci Biotechnol 2002;77:13–18.
  3. Wood PN, Beresford RM. Avoiding apple bud damage from autumn-applied urea for black spot (Venturia inaequalis) control. Proc NZ Plant Prot Conf 2000;382–386.
  4. Dryden GH, Nelson MA, Smith JT, Walter M. Postharvest foliar nitrogen applications increase Neonectria ditissima leaf scar infection in apple trees. N Z Plant Prot 2016;69:230–237.
  5. Dong S, Cheng L, Scagel CF, Fuchigami LH. Nitrogen absorption, translocation and distribution from urea applied in autumn to leaves of young potted apple (Malus domestica) trees. Tree Physiol 2002;22:1305–1310.
  6. Sutton DK, MacHardy WE, Lord WG. Effects of shredding or treating apple leaf litter with urea on ascospore dose of Venturia inaequalis and disease buildup. Plant Dis 2000;84:1319–1326.
  7. Urée. Wikipédia. 2018. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ur%C3%A9e&oldid=153562049.
  8. Beresford RM, Horner IJ, Wood PN, Zydenbos SM. Autumn-applied urea and other compounds to suppress Venturia inaequalis ascospore production. Proc NZ Plant Prot Conf 2000;387–392.

 

Nos voisins américains organisent un webinaire (conférence intéractive internet) sur la gestion du feu bactérien dans un contexte plus “bio”. Cette conférence en anglais gratuite aura lieu le 9 octobre prochain.

Inscription obligatoire: Tool Box Webinar Series

 

En pomiculture, l’analyse foliaire est essentielle pour bien établir les besoins en fertilisation pour l’an prochain. Les feuilles (50 à 60 par échantillon) doivent être prises dans le pourtour des arbres, vers le milieu de la croissance annuelle, à la hauteur des yeux et sur des arbres représentatifs pour que vos différents échantillons soient comparables. Choisissez des feuilles intactes, sans tavelure ou dommage d’insectes.
Comme les engrais foliaires et certains fongicides contiennent des minéraux qui peuvent fausser les analyses, les résultats les plus utiles sont obtenus quand les échantillons sont pris longtemps après le dernier traitement, ou après une pluie importante. Ne mélangez pas des feuilles de pommiers de différents âges, cultivars, porte greffes ou issus de vergers avec des sols différents. Les besoins et la réaction des arbres sont variables et doivent être ajustés selon ces paramètres.

DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS 
(G. Chouinard)

La carence en pluie que nous connaissons actuellement n’est pas propice au bon développement de la récolte à venir. Le calibre des pommes est inférieur au calibre habituel à pareille date, et des opérations comme l’éclaircissage manuel des fruits (voir plus bas) et l’irrigation sont requises dans bon nombre d’exploitations – veillez à évaluer la situation dans la vôtre!

INSECTES ET ACARIENS
(F. Pelletier et G. Chouinard)

Avec la fin de la 1ère génération, les captures de carpocapse étaient faibles dans la plupart des vergers depuis la dernière semaine de juillet. Ces derniers jours, le début du vol de la 2e génération du carpocapse a toutefois été observé en Montérégie-Ouest et dans les Laurentides.

Les captures de mouche de la pomme sont variables d’un verger à l’autre mais dans l’ensemble moins de la moitié des parcelles ont atteint le seuil d’intervention jusqu’à présent. Selon le modèle prévisionnel, le pic de captures a été atteint la semaine dernière dans les régions les chaudes (sud-ouest et Montérégie) et sera atteint la prochaine semaine en Estrie et dans les Laurentides (voir le sommaire de la semaine).

Les observateurs du Réseau rapportent une augmentation des populations d’acariens phytophages dans certaines parcelles mais les populations demeurent jusqu’à présent sous les seuils d’interventions dans la majorité des cas. Leurs prédateurs naturels sont présents en grand nombre dans plusieurs sites avec l’apparition d’importantes populations de phytoséides et la forte présence de punaises de la molène (qui sont 100% utiles durant l’été, ne l’oublions pas) dans plusieurs vergers.

La présence localisée de punaises pentatomides et quelques dommages sur fruits sont rapportés par certains observateurs du Réseau dans les régions de la Montérégie, du sud-ouest de Montréal et de Missisquoi.

Des observateurs du Réseau rapportent la présence localisée de scarabée japonais, occasionnant des dommages sur feuilles parfois importants surtout dans le cultivar Honeycrisp, notamment en Montérégie, au sud-ouest de Montréal, dans la région de Missisquoi et en Estrie.

Adulte de scarabée japonais. Photo IRIIS phytoprotection.

Stratégies d’intervention

  • Mouche: poursuivez le dépistage jusqu’à la fin août et consultez les communiqués précédents. Pour connaître les caractéristiques des produits homologués, consultez SAgE pesticides.
  • Scarabée: parmi les homologations disponibles,  ALTACOR, CALYPSO et IMIDAN sont les plus efficaces (sans être excellents). Consultez la fiche 86 du Guide de PFI et limitez les interventions, si nécessaires, aux zones affectées en favorisant les produits les plus sélectifs envers les espèces utiles du verger (ALTACOR est le plus sélectif des trois mentionnés ci-haut).
  • Acariens: poursuivez le dépistage sur feuillage et consultez la fiche 91 du Guide de PFI pour la stratégie globale de lutte. N’oubliez pas de tenir compte de la présence des prédateurs et d’augmenter votre seuil de tolérance en leur présence.
  • Carpocapse: consultez la fiche 76 du Guide de PFI de même que les communiqués précédents.

TAILLE D’ÉTÉ ET LUTTE AUX TORDEUSES

La taille d’été est la première recommandation du Réseau pour la lutte contre la tordeuse à bandes obliques (TBO) en période estivale.  Déjà nécessaire afin d’augmenter la qualité des fruits et l’équilibre des arbres trop vigoureux,  la taille d’été constitue une bonne méthode de lutte contre la TBO (et les pucerons verts). La période idéale pour cette opération débute au moment où les pousses annuelles terminent leur croissance et peut se prolonger jusqu’à 15 jours avant la récolte. Vous pouvez aussi effectuer un dépistage des chenilles sur les pousses afin de déterminer s’il est temps d’entreprendre l’élagage des gourmands pour la répression des tordeuses.

  • Élaguez tous les gourmands ainsi que les rameaux semi-dressés qui sont en surnombre, mais en conservant toutefois un nombre suffisant de rameaux pour le renouvellement de la récolte.
  • Attention : selon son degré de sévérité, la taille d’été peut diminuer de façon importante la vigueur de l’arbre. Évitez d’affaiblir davantage des pommiers qui manquent déjà de vigueur
  • Profitez de la taille d’été pour supprimer les fruits en surnombre (voir la fiche 43 du Guide de PFI pour les méthodes d’éclaircissage manuel), ce qui permettra de réduire encore plus les dégâts de tordeuses et d’augmenter la qualité de votre production.

CALCIUM ET PROTECTION PHYTOSANITAIRE

Même si les applications de calcium à cette période sont moins efficaces pour réprimer le point amer que celles effectuées plus tôt, les apports foliaires en août et septembre peuvent rehausser le niveau de cet élément dans les fruits, si les conditions d’absorption sont bonnes. De toutes les formulations de calcium, le chlorure (CaCl2) sous forme de flocons (77% CaCl2, soit 28-29% Ca) est la plus efficace et la moins chère et son usage est permis en production biologique. Le chlorure de calcium (mais pas les autres formes de calcium) réprimera en partie la tavelure (feuilles et fruits), le blanc, la suie-moucheture, la pourriture amère et les pourritures d’entreposage. Évitez la forme « nitrate » sur les fruits si on veut améliorer leur fermeté!  Attention le chlorure de calcium est toutefois délicat à appliquer en fin de saison. Pour réduire les risques de phytotoxicité et de maturation accélérée des fruits, ne pas appliquer lors de conditions de séchage très lentes, lorsque la température dépasse 26-27°C ou que le feuillage est déjà fragilisé par des ravageurs (ex : acariens). Ajuster alors la dose de chlorure de calcium à la baisse et attendre la baisse de la température en soirée avant de traiter. Pour plus d’infos sur le calcium en phytoprotection cliquez ici. Consultez également la fiche 117 du Guide de PFI pour plus de détails sur les applications de FRUITONE et RETAIN à effectuer  afin de minimiser les pertes à la récolte. Profitez-en aussi pour consulter la fiche 118 (suivi de la maturité et de la qualité des fruits).

POUR EN SAVOIR PLUS EN PÉRIODE ESTIVALE
(G. Chouinard et F. Pelletier)

Avec la fin de la période critique pour la tavelure et la majorité des interventions de base ayant été effectuées en période préflorale et postflorale, la fréquence des avertissements sera réduite au cours des prochaines semaines. Le Réseau-pommier continue toutefois à suivre l’activité des insectes et des maladies et nos sources d’informations ci-après sont toujours mises à jour :

  • Messages des conseillers du MAPAQ, prévisions et observations en temps réel : cliquez ici
  • Sommaire de la semaine par région : cliquez ici
  • Webcaméras : cliquez ici

BONNE RÉCOLTE À TOUS!

Cet avertissement a été préparé par Gérald Chouinard, agronome, Ph. D. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Pommier ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite. 

RÉCOLTE

Selon les différents observateurs du Réseau, la récolte s’annonce bonne dans l’ensemble cette année, malgré l’observation plus marquée d’alternance sur certains cultivars, particulièrement la Honeycrisp.

INSECTES ET ACARIENS
(F. Pelletier et G. Chouinard)

Le pic de vol de la 1ère génération du carpocapse étant dépassé dans les régions les plus hâtives, les captures commencent à diminuer mais demeurent encore élevées par endroits. Plusieurs collaborateurs rapportent un nombre plus important de captures cette année comparativement aux années précédentes notamment en Montérégie (Est et Ouest), dans les Laurentides et en Estrie. Quelques dommages sur fruit ont aussi été observés dans quelques vergers.

La période d’activité du charançon de la prune s’étire et des dommages récents ont été observés dans quelques vergers à la suite des nombreuses soirées consécutives avec des conditions propices à son activité.

L’activité de la mouche de la pomme a débuté dans l’ensemble des régions, des captures ayant été observées dans quelques vergers la semaine dernière en Montérégie-Est et Montérégie-Ouest et au début de la semaine dans les régions de Missisquoi, des Laurentides, de l’Estrie et de Chaudière-Appalaches.

Des captures de tordeuses à bandes obliques sont encore observées mais le pic de vol de la 1ère génération de papillons est dépassé dans la majorité des régions (voir le sommaire hebdomadaire). Un premier dommage sur fruits, causé par une jeune chenille de la génération estivale, a été rapporté en Estrie.

En général, les populations de tétranyques rouges et tétranyques à deux points demeurent faibles pour l’instant. La présence d’œufs de tétranyques rouge a été notée dans quelques vergers. Des populations faibles à moyenne d’ériophyides du pommier ont été rapportées par quelques collaborateurs, notamment en Montérégie et au sud-ouest de Montréal.

La présence localisée de scarabée du rosier est rapportée par les observateurs du Réseau en Montérégie-Ouest, en Estrie et dans les Laurentides. L’apparition du scarabée japonais a également été observée dans quelques vergers.

Stratégies d’intervention 

  • Acariens: Poursuivez le dépistage sur feuillage et consultez la fiche 91 du Guide de PFI pour connaître la stratégie globale de lutte. N’oubliez pas de tenir compte de la présence des prédateurs et d’augmenter votre seuil de tolérance en leur présence.
  • Autres ravageurs: consultez les communiqués précédents pour plus d’information, ou encore le Guide de PFI.

POUR EN SAVOIR PLUS EN PÉRIODE ESTIVALE
(G. Chouinard et F. Pelletier)

Avec la fin de la période critique pour la tavelure et la majorité des interventions de base ayant été effectuées en période préflorale et postflorale, la fréquence des avertissements sera réduite au cours des prochaines semaines. Le Réseau-pommier continue toutefois à suivre l’activité des insectes et des maladies et nos sources d’informations ci-après sont toujours mises à jour :

  • Messages des conseillers du MAPAQ, prévisions et observations en temps réel : cliquez ici
  • Sommaire de la semaine par région : cliquez ici
  • Webcaméras : cliquez ici

Cet avertissement a été préparé par Gérald Chouinard, agronome, Ph. D. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Pommier ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite. 

MOUCHE DE LA POMME 
(G. Chouinard et F. Pelletier)

Le modèle du Réseau prévoit le début d’activité de la mouche à partir de la mi-juillet en Montérégie, mais les premières captures de mouche de la pomme ont déjà été observées dans quelques vergers au sud-ouest de Montréal. Il est donc plus que temps de nettoyer vos sphères rouges et de les installer si ce n’est déjà fait.

Mouche de la pomme adulte. Photo : LEDP (MAPAQ), tirée de IRIIS phytoprotection

Stratégies d’intervention

Le dépistage (fiche 65 du Guide de PFI) de la mouche de la pomme est une pratique incontournable en PFI :

  • C’est rentable : le dépistage permet d’éviter des traitements insecticides dans la plupart des exploitations. Les traitements évités en été permettent à leur tour la multiplication des insectes utiles qui effectuent un contrôle naturel des tordeuses, des mineuses, des acariens et des autres ravageurs. Cette lutte biologique peut vous permettre d’économiser chaque année, en moyenne, un autre traitement insecticide.
  • C’est écologique : la réduction du nombre de traitements insecticides vous permet de réduire les résidus sur les fruits, de préserver la biodiversité et d’élever votre performance environnementale.

Pour connaître les caractéristiques des produits homologués contre la mouche de la pomme, consultez SAgE pesticides.

AUTRES INSECTES ET ACARIENS
(F. Pelletier et G. Chouinard)

Plusieurs soirées ont été favorables à l’activité du charançon de la prune au cours de la dernière semaine. La période d’activité de ponte tire à sa fin et des dommages récents ont été observés uniquement de façon localisée, dans une minorité de vergers.

Selon le modèle prévisionnel, on se situe à peu près au pic de captures des adultes de carpocapse de la pomme dans la majorité des régions à l’exception de celle de Québec. Plusieurs observateurs rapportent d’ailleurs de fortes captures (<100 papillons) dans certains vergers. Les premiers dégâts de carpocapses ont été observés en date du 25 juin en Montérégie ce qui coïncide avec les prévisions du modèle pour les premières éclosions d’œufs (voir le sommaire de la semaine).

Une première chenille de la génération estivale de tordeuse à bandes obliques (TBO) a été observée ces derniers jours en Montérégie.

Les premières captures de sésies du cornouiller ont été observées notamment dans les Laurentides.

Les premiers adultes de punaises de la molène ont été observés en Montérégie et dans la région de Missisquoi ainsi que les premières larves de punaises pentatomides (punaises à bouclier).

Stratégies d’intervention 

  • Charançon : malgré les températures chaudes, peu de dégâts additionnels sont à prévoir et la surveillance peut normalement cesser, sauf dans les vergers laissés sans protection depuis la nouaison et dans lesquels une importante population est toujours présente.
  • Carpocapse et TBO : Consultez les communiqués précédents pour plus d’information.

VOUS N’AIMEZ PAS LES INFESTATIONS D’INSECTES ET ACARIENS :
PROTÉGEZ VOS PRÉDATEURS EN PÉRIODE ESTIVALE!

Le choix de produits phytosanitaires sélectifs est la clé pour protéger les espèces utiles présentes dans votre verger.  Si vous devez intervenir contre un ravageur, choisissez un produit qui minimisera l’impact négatif sur vos prédateurs et parasitoïdes. Cette information est disponible de plusieurs façons:

  1. L’affiche couleur sur la production fruitière intégrée (PFI) que vous avez reçue par la poste ce printemps si vous êtes producteur;
  2. SAgE pesticides (l’outil d’information sur les pesticides agricoles au Québec);
  3. La fiche 95 du Guide de PFI.

Un autre geste à cultiver est de protéger la punaise de la molène en été. C’est un excellent prédateur d’acariens, et son activité nuisible est à peu près nulle lorsque les pommes ont un diamètre de plus de 10 mm. Intervenir contre la punaise de la molène en juillet, c’est tirer sur vos amis! 

JOURNÉE DE DÉMONSTRATION AU VERGER-VITRINE DE L’ESTRIE
(C. Turcotte et G. Chouinard)

Le 19 juillet prochain, venez découvrir le monde mystérieux des acariens – les bons comme les méchants!  Nous profiterons également de l’occasion pour vous présenter deux techniques de lutte à l’essai dans d’autres vergers-vitrines : les filets d’exclusion et le désherbeur mécanique. Rendez-vous à 11h45 au Verger et cidrerie Ferland, 380, chemin de la station, Compton, J0B 1L0. Boîte à lunch disponible au coût de 15$, payable avant le 12 juillet, ou apportez votre lunch.

Pour inscription, réservation d’une boîte à lunch et information : François Gendron, CAE 819-820-8620, poste 29;  fgendron@cae-estrie.com.

Consultez le programme détaillé ici.

NOUVELLES PUBLICATIONS – AMÉNAGEMENT DE BRISE-VENTS ET MESURES DE RÉDUCTION DE DÉRIVE

 Le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques annonce la mise en ligne des deux outils suivants :

À noter : depuis mars 2018, la définition d’un immeuble protégé exclut les bâtiments utilisés ou destinés à être utilisés pour abriter ou recevoir des « choses » mais comprend toujours ceux utilisés pour abriter ou recevoir des humains, des animaux de compagnie et des animaux d’élevage.

ATTENTION AUX DÉLAIS À LA RÉCOLTE

Voici quelques exemples de produits homologués en vergers mais dont les délais à la récolte dépassent les 10 jours. L’étiquette du pesticide demeure la seule source officielle: vérifiez-la toujours avant d’utiliser un produit!

INSECTICIDES ET ACARIDES:
ACTARA : 60 jours CONFIRM: 14 jours
CALYPSO : 30 jours KANEMITE : 14 jours
AGRIMEK : 28 jours IMIDAN, INTREPID : 14 jours
NEXTER : 25 jours SIVANTO PRIME : 14 jours
BELEAF : 21 jours RIMON : 14 jours
FONGICIDES ET BACTÉRICIDES:
KASUMIN : 90 jours FONTELIS : 28 jours
STREPTOMYCINE : 50 jours NOVA, FLINT, SCALA : 14 jours
DITHANE, MANZATE : 45 jours INSPIRE SUPER : 14 jours
POLYRAM : 45 jours LUNA TRANQUILITY : 14 jours
APROVIA : 30 jours SOVRAN : 30 jours 

POUR EN SAVOIR PLUS EN PÉRIODE ESTIVALE
(G. Chouinard et F. Pelletier)

Avec la fin de la période critique pour la tavelure et la majorité des interventions de base ayant été effectuées en période préflorale et postflorale, la fréquence des avertissements sera réduite au cours des prochaines semaines. Le Réseau-pommier continue toutefois à suivre l’activité des insectes et des maladies et nos sources d’informations ci-après sont toujours mises à jour :

  • Messages des conseillers du MAPAQ, prévisions et observations en temps réel : cliquez ici
  • Sommaire de la semaine par région : cliquez ici
  • Webcaméras : cliquez ici

Cet avertissement a été préparé par Gérald Chouinard, agronome, Ph. D. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Pommier ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.