DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS 

(S. Gervais)

En date du 25 avril, les derniers stades observés (cultivar ‘McIntosh’) dans les différentes régions pomicoles sont les suivants :

Le débourrement avancé a été atteint entre le 21-24 avril pour plusieurs endroits en Montérégie. Certains cultivars comme ‘Jersey Mac’ et ‘Gala’ ont ou vont atteindre prochainement le pré-bouton rose dans certains sites en Montérégie. Dans les Laurentides, le débourrement a été atteint pour l’ensemble des sites la fin de semaine dernière et le débourrement avancé est prévu pour le début de la semaine prochaine. Pour la région de Québec, le débourrement semble prévu selon les normales, la semaine prochaine ou possiblement vers la fin de la semaine selon les collaborateurs de la région.

Selon les prévisions des prochains jours, le stade « prébouton rose » est prévu pour la fin de semaine dans les régions les plus hâtives. Consultez le tableau sommaire (au bas de ce communiqué) pour de l’information par région. Vous pouvez suivre le développement des pommiers en direct pour Compton, Franklin, Frelighsburg et Saint-Bruno-de-Montarville.

 

TAVELURE

(V. Philion)

La fiche 48 Caractéristiques des produits utilisés pour réprimer les maladies en pomiculture au Québec du Guide de PFI a été mise à jour récemment. Un nouveau tableau résumant les caractéristiques agronomiques principales des fongicides préconisés pour lutter contre la tavelure du pommier a été ajouté à la fiche. Ce tableau intègre les nouvelles restrictions quant à l’utilisation des fongicides et les données d’une étude publiée par l’IRDA sur les doses équivalentes efficaces et la durée d’efficacité en post infection est calculée en degrés-heures (DH) depuis le début de la pluie.

 

MÉLANGE EN RÉSERVOIR
(S. Gervais)

Des changements réglementaires sont en cours sur les applications de pesticides en mélange. Pour plus d’informations sur les changements réglementaires, consultez le bulletin général No 1. Plusieurs étiquettes de pesticides utilisés en pomiculture ont déjà été modifiées pour répondre à cette directive. Voir le site Web de SAgE pesticides pour accéder aux nouvelles étiquettes.

 

TÉTRANYQUE ROUGE ET COCHENILLES

(S. Gervais)

Situation actuelle
La présence d’œufs de tétranyque rouge et de cochenilles est variable d’un verger à l’autre. Peu de mortalité des œufs de tétranyque rouge a été rapporté par un collaborateur dans la région des Laurentides. Le seuil d’intervention pour les applications d’huile est généralement atteint dans certaines parcelles, excepté quelques vergers dans la région de Québec où la présence des œufs de tétranyque rouge est très abondante. Des traitements d’huile ont été recommandés par plusieurs collaborateurs dans les vergers avec des historiques de dommage de cochenilles et pour les œufs de tétranyque rouge. Certains vergers ont profité de la chaleur du vendredi et samedi pour faire leur intervention avec l’huile.

Selon les prévisions CIPRA, l’éclosion des œufs de tétranyque rouge est prévue la semaine prochaine pour tout le secteur de la Montérégie (Voir la section Observations et prévisions du réseau pommier pour plus détails).

 

Dépistage
Pour déterminer le besoin d’appliquer ou non de l’huile par le comptage des œufs d’hiver de tétranyque rouge sur les lambourdes, la méthode de dépistage est décrite dans la fiche 92 du Guide de référence en production fruitière intégrée (Guide de PFI).

Traitement : application de l’huile
Voici quelques précautions à prendre si des conditions favorables à l’application d’huile sont présentes :

  • Température chaude (idéalement 18 °C ou plus);
  • Vents faibles (<10 km/h) et application soignée de façon à bien couvrir les bourgeons;
  • Attention aux risques de gel dans les 2-3 jours suivant l’application;
  • Attention à la phytotoxicité : ne pas appliquer de fongicide à base de captane, soufre et folpet de 8 à 10 jours avant ou après le traitement à l’huile.

 

PUNAISE TERNE

(S. Gervais)

Situation actuelle
Les journées chaudes de vendredi et samedi dernier ont favorisé l’activité de la punaise terne en Montérégie, Laurentides et l’Estrie. Quelques captures et quelques dommages d’exsudat ont été observés sans atteindre de seuil d’intervention. Il faudra le retour de températures plus chaudes afin qu’elle reprenne son activité.

Dépistage
Pour évaluer le risque posé par ce ravageur, il faut tenir compte non seulement des captures sur les pièges, mais aussi de l’activité observée sur les bourgeons, de l’historique de la parcelle, des variétés présentes, des conditions climatiques et du type de mise en marché (voir la fiche 65 du Guide de PFI pour les seuils d’intervention).

Intervention
Le moment de l’intervention est important et doit coïncider avec les conditions favorables à l’activité de la punaise (peu ou pas de vent, température au-dessus de 15 °C et pas de pluie) et également avec un stade de développement du pommier dont les dommages restent sur les fruits, ce qui se produit le plus souvent vers le « prébouton rose ».

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU-POMMIER EN DATE DU 25 AVRIL

(S. Gervais)

Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.

 

UN ÉNORME MERCI À GÉRALD CHOUINARD ET BIENVENUE À STÉPHANIE GERVAIS
(E. Barriault et K. Bergeron)

Avez-vous remarqué que la signature des avertissements a changé depuis le début de la saison 2023? En effet, Gérald Chouinard, agronome et chercheur, qui occupait le poste d’avertisseur pour le sous-réseau pommier depuis 30 ans a tiré sa révérence! Nous le remercions pour sa rigueur, son esprit visionnaire et rassembleur. Il laisse derrière lui un réseau solide et bien établi. Nous souhaitons la bienvenue à Stéphanie Gervais, agronome, qui cumule plusieurs années d’expérience comme conseillère en verger. Grâce à son expérience, l’héritage laissé par Gérald, et avec l’appui de Vincent Philion et Francine Pelletier, l’avenir du RAP pomme est entre bonnes mains. L’équipe du RAP remercie chaleureusement Gérald pour sa contribution au fil des ans et est enthousiaste de poursuivre le travail avec Stéphanie!

 

POUR EN SAVOIR PLUS

Cliquez ici pour les messages des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), les dernières prévisions et les observations en temps réel dans les vergers pilotes du Réseau-pommier.

 

 

Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.

 

Dans la plupart des vergers du sud du Québec, le risque de tavelure de la période de pluie du 23 au 27 avril est en lien avec les ascospores éjectées dimanche le 23. Une fois ces spores tuées, doit-on s’inquiéter? Cette réponse est unique à chaque verger, mais le risque de tavelure à venir est faible. L’image en annexe montre l’intensité de l’éjection et de l’infection pour les prochains jours. Le risque cumulé augmente très peu puisque la maturation des spores, l’éjection et l’infection sont ralenties. Comme la croissance sera aussi ralentie et que le cumul de pluie sera faible, un traitement en protection aujourd’hui pourrait suffire pour couvrir tout le risque à venir. Si vous avez opté pour un traitement de bicarbonate (avec soufre ou pas), l’effet en protection est marginal et il est préférable d’attendre la pluie pour juger de la pertinence d’intervenir à nouveau. L’absence de vent jusqu’à mercredi facilite toutes les stratégies envisagées.

 

L’éjection des ascospores de la tavelure s’arrête presque complètement la nuit et par temps froid. Dans plusieurs secteurs, la température demain ne permettra pas l’éjection des spores. Le risque pour l’infection en cours est donc en lien avec des spores déjà éjectées. Si vous avez tué ces spores par un traitement bien positionné, il est inutile de les traiter une seconde fois. Un prochain traitement n’est nécessaire que si d’autres spores sont éjectées. Si vous n’avez pas appliqué de traitement fongicide à date, il est toujours temps de tuer l’infection. Un traitement de bicarbonate (préférablement en mélange avec du soufre) appliqué d’ici à demain soir pourra tuer toutes les spores en cours d’infection. Le lessivage de ce traitement n’a aucune importance puisque les spores visées seront tuées.

La pluie abondante prévue pour demain est précédée de vent intense, mais la météo est beaucoup plus calme par la suite. La meilleure stratégie pour combattre l’infection prévue est peut-être d’éviter le vent et le lessivage et profiter du froid pour intervenir pendant l’infection.

Les traitements appliqués tôt après les éjections sont les plus efficaces, même si ils sont réalisés souvent pendant la pluie. Plusieurs traitements sont possibles, sans nécessairement nuire à votre budget et sans favoriser la résistance.

Le bicarbonate de potassium (préférablement en mélange avec du soufre*) est parfait pour l’occasion.

Consulter le tableau sur les caractéristiques des fongicides🔗 pour faciliter votre choix de produit. Tant que l’intervention est réalisée dans les délais prescrits dans la case orange présentée pour chaque produit, l’efficacité sera aussi bonne qu’un traitement en protection.

Les avantages de traiter pendant ou après la pluie:

  1. Le lessivage n’a pas d’impact.
  2. Les nouvelles feuilles sont toutes traitées.

Les désavantages sont en lien avec le temps requis pour traiter toutes les surfaces dans un temps raisonnable, la résistance, le coût de certains traitements et les risques que la météo ne vous permette pas d’intervenir rapidement. Cette approche n’est pas pour tout le monde et n’est pas applicable tout le temps… Mais l’avantage de la pluie de demain: une belle fenêtre de temps froid sans vent pour bien positionner votre traitement.

Le graphique en annexe présente un traitement de bicarbonate de potassium appliqué lundi matin. Rien n’empêche de l’appliquer plus tôt, tant que l’application est faite après l’éjection des ascospores. Ajouter du soufre* au bicarbonate augmente toujours considérablement l’efficacité.

* Dans les vergers où l’huile de dormance a été appliquée, les risques de phytotoxicité avec le soufre sont bien réels. Assurez-vous au minimum que l’huile est bien lessivée avant d’inclure du soufre dans vos interventions.

 

DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS 

(S. Gervais)

En date du 18 avril, les derniers stades observés (cultivar ‘McIntosh’) dans les différentes régions pomicoles sont les suivants :

Le débourrement a été atteint le 15-16 avril pour l’ensemble de la Montérégie et dans les Laurentides ainsi que le 17 avril dans les sites les plus chauds en Estrie. Pour la région de Québec, le débourrement semble prévu selon les normales, au mois de mai.

Selon les prévisions des prochains jours, le stade débourrement avancé est prévu pour la fin de semaine dans les régions les plus hâtives. Consultez le tableau sommaire (au bas de ce communiqué) pour de l’information par région. Vous pouvez suivre le développement des pommiers en direct pour Compton, Franklin, Frelighsburg et Saint-Bruno-de-Montarville.

 

TAVELURE

(V. Philion)

Une première période propice à l’infection de tavelure du pommier a été enregistrée par RIMpro entre le 17 et le 18 avril dans la plupart des régions où le débourrement a précédé la pluie.

L’inventaire relativement faible de spores à maturité a limité la gravité de l’infection. Ce genre de petite infection ne nécessite pas un arsenal compliqué, mais peut laisser des taches dans les vergers tavelés l’an dernier où aucune intervention n’a eu lieu.

À cette période de l’année, l’incompatibilité avec l’huile de dormance limite les produits disponibles pour réprimer la tavelure. À notre connaissance, il n’existe pas de données pour établir si une faible quantité de soufre (4 kg/ha) en mélange avec le bicarbonate pourrait suffire pour provoquer une phytotoxicité. Cette approche est donc considérée comme risquée.

Dans les vergers où l’huile n’est pas appliquée, le mélange bicarbonate de potassium/soufre formulé (KUMULUS, MICROTHIOL DISPERSS, etc.) appliqué après l’infection est une excellente stratégie pour réprimer les infections « simples », soient celles où les éjections sont circonscrites à une journée.

Le graphique RIMpro ci-dessous permet de visualiser l’infection passée. L’effet d’un traitement de bicarbonate appliqué à 8 h ce matin (ligne verticale noire) est superposé à l’infection*. La zone grise indique la période couverte en postinfection. Le traitement a une portée rétroactive maximale jusqu’au 17 avril à 10 h, soit avant le début de l’infection. Les traitements appliqués plus tard ne permettraient pas d’arrêter les premières spores éjectées.

*Cette option est disponible seulement avec la version payante de RIMpro et n’apparait pas sur les liens fournis par l’IRDA.

Il n’est pas trop tard pour acheter du bicarbonate de potassium pour cette saison. Bien utilisé, ce produit est très efficace, économique et sécuritaire pour la santé et l’environnement.

Il n’est pas trop tard non plus pour broyer les feuilles au sol et appliquer de l’urée en solution (50 kg/ha) pour bien couvrir la litière. L’urée augmente l’activité des vers de terre, favorise la décomposition des feuilles et apporte de l’azote aux arbres.

 

 

TÉTRANYQUE ROUGE ET COCHENILLES

(S. Gervais)

Situation actuelle

Le premier dépistage de la saison n’a pas été complété partout. La présence d’œufs de tétranyque rouge est variable d’un verger à l’autre. Le seuil d’intervention pour les applications d’huile est atteint dans certains blocs. Des traitements d’huile ont été recommandés par quelques collaborateurs dans les vergers avec des historiques de dommage de cochenilles. Certains vergers ont profité de la chaleur la semaine dernière pour faire leur intervention avec l’huile. Un collaborateur a mentionné la présence de la cochenille de Comstock (Pseudococcus comstocki) sur un site localisé en Montérégie.

Dépistage
Afin de déterminer le besoin d’une application d’huile par le comptage des œufs d’hiver de tétranyque rouge sur les lambourdes, la méthode de dépistage est décrite dans la fiche 92 du Guide de référence en production fruitière intégrée (Guide de PFI).

Traitement : application de l’huile

Voici quelques précautions à prendre si des conditions favorables à l’application d’huile reviennent dans les prochains jours :

  • Température chaude (idéalement 18 °C ou plus);
  • Vents faibles (<10 km/h) et application soignée de façon à bien couvrir les bourgeons;
  • Attention aux risques de gel dans les 2-3 jours suivant l’application;
  • Attention à la phytotoxicité : ne pas appliquer de fongicide à base de captane, soufre et folpet de 8 à 10 jours avant ou après le traitement à l’huile.

 

PUNAISE TERNE

(S. Gervais)

Situation actuelle

L’installation des pièges a débuté la semaine dernière et se poursuit cette semaine pour plusieurs régions. Les journées chaudes de la semaine dernière ont favorisé l’activité de la punaise terne en Montérégie (Est et Ouest). Quelques captures ont été faites dans les sites où les pièges étaient installés.

Dépistage
Pour évaluer le risque posé par ce ravageur, il faut tenir compte non seulement des captures sur les pièges, mais aussi de l’activité observée sur les bourgeons, de l’historique de la parcelle, des variétés présentes, des conditions climatiques et du type de mise en marché (voir la fiche 65 du Guide de PFI pour les seuils d’intervention).

 

Intervention
Le moment de l’intervention est important et doit coïncider avec les conditions favorables à l’activité de la punaise (peu ou pas de vent, température au-dessus de 15 °C et pas de pluie) et également avec un stade de développement du pommier dont les dommages restent sur les fruits, ce qui se produit le plus souvent vers le « prébouton rose ».

 

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU-POMMIER EN DATE DU 18 AVRIL

(S. Gervais et F. Pelletier)

Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS

Cliquez ici pour les messages des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), les dernières prévisions et les observations en temps réel dans les vergers pilotes du Réseau-pommier.

 

 

Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.

 

DÉVELOPPEMENT DES POMMIERS 
(S. Gervais)
Le stade débourrement (cv. McIntosh) sera fort probablement atteint le 16, 17 ou 18 avril dans plusieurs sites en Montérégie. Les prévisions pointent vers la fin de la semaine prochaine pour l’atteinte de ce stade en Estrie et dans la région de Deux-Montagnes, et beaucoup plus tard pour la région de Québec. Le sommaire hebdomadaire sera disponible à partir de la semaine prochaine.
LES ASCOSPORES SONT PRÊTES, ET VOUS?
(V. Philion)

Les premières spores de la tavelure du pommier (ascospores) sont arrivées à maturité et certaines sont prêtes à l’éjection depuis environ le 4-6 avril. Les spores sont donc légèrement en avance sur le débourrement cette année, et vont s’accumuler. Les traitements fongicides ne sont pas utiles avant l’apparition des premières feuilles (stade débourrement), mais ils seront utiles très prochainement en cas de pluie avec l’atteinte du stade propice en fin de semaine. Il s’agit actuellement d’un bon moment pour finaliser la préparation de votre pulvérisateur. Ne planifiez pas en fonction de « sauter » le premier traitement de l’année, surtout dans les vergers avec un historique de problèmes. Pour la destruction des spores par le broyage de la litière et l’application d’urée en complémentarité, consultez le billet consacré à ce sujet sur le blogue du Réseau-pommier.

Le suivi en continu des infections de la tavelure du pommier sera disponible pour une 20e année à partir de la plateforme RIMpro.

Image Agri-Réseau

TÉTRANYQUE ROUGE ET COCHENILLES
(S. Gervais)

Situation actuelle
Aucun état de la situation cette semaine. Le dépistage n’est pas encore commencé partout.

Dépistage
Afin de déterminer le besoin d’une application d’huile par le comptage des œufs d’hiver de tétranyque rouge sur les lambourdes, la méthode de dépistage est décrite dans la fiche 92 du Guide de référence en production fruitière intégrée (Guide de PFI).

Traitement : application de l’huile
Il est possible que vous ayez déjà reçu des recommandations de vos conseillers ou que vous souhaitiez profiter de la chaleur prévue pour faire une application d’huile. Voici quelques précautions à prendre, car on annonce beaucoup de vent dans les prochains jours :

  • Température chaude (idéalement 18 °C ou plus);
  • Vents faibles (<10 km/h) et application soignée de façon à bien couvrir les bourgeons;
  • Attention aux risques de gel dans les 2-3 jours suivant l’application;
  • Attention à la phytotoxicité : ne pas appliquer de fongicide à base de captane, soufre et folpet de 8 à 10 jours avant ou après le traitement à l’huile.
NOUVEAUTÉ : GUIDE PRATIQUE DES MÉTHODES DE DÉPISTAGE PFI
(S. Gervais)

Vous avez aimé le Guide des méthodes de dépistage publié dans une affiche PFI en 2015. L’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) annonce la publication de cette affiche qui sera dorénavant disponible et imprimable en tout temps dans le Guide de PFI; consultez la fiche 65.

 

ACTUALITÉS PESTICIDES : QUELQUES RAPPELS

L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) réévalue les pesticides homologués en arboriculture fruitière (et dans les autres cultures), sur une base régulière. Voici un rappel des plus importants changements pour la saison 2023 :

IMIDAN (phosmet) : les nouvelles restrictions s’appliquent, peu importe que vous ayez ou non la vieille étiquette en main. Aucun éclaircissage manuel après l’application. Le délai de sécurité (réentrée) passe à 9 jours et le délai d’attente avant la récolte passe à 22 jours.

DITHANE, MANZATE, PENNCOZEB (mancozèbe) : les nouvelles restrictions s’appliquent, peu importe que vous ayez ou non la vieille étiquette en main. Le délai de sécurité pour l’éclaircissage manuel passe à 35 jours et le délai d’attente avant la récolte passe à 77 jours.

COPPER SPRAY (FONGICIDE CUIVRE EN VAPORISATEUR) (cuivre fixe) : il est maintenant homologué contre la tavelure.

 

L’AFFICHE 2023 « PRODUCTION FRUITIÈRE INTÉGRÉE » EST DISPONIBLE
(S. Gervais)

La version 2023 de l’affiche « Production fruitière intégrée » a été distribuée par les Producteurs de pommes du Québec à tous les producteurs membres au début avril. Elle est également disponible dans la fiche 9 du Guide de PFI et il y a encore quelques affiches papier disponibles à l’IRDA.

 

QUATRE OUTILS POUR BIEN GÉRER VOS PESTICIDES DANS TOUTE SITUATION

Pour une information axée « pomiculture » : le Guide de référence en production fruitière intégrée contient plusieurs fiches d’information sur les pesticides et des stratégies d’intervention.

Pour une affiche-couleur grand format : l’affiche « Production fruitière intégrée 2023 » présente les principales recommandations du Comité de PFI et la classification PFI, ainsi que les cotes de toxicité et d’efficacité des pesticides (voir la section précédente pour les détails).

Pour une information axée « pesticides » : le site Web SAgE pesticides maintient à jour toute l’information officielle sur les produits utilisables au Québec, incluant les hyperliens vers les étiquettes. Il contient également une section « PFI » qui présente les cotes d’efficacité des pesticides contre les ravageurs et leur toxicité envers les espèces utiles.

Pour un registre d’utilisation de pesticides tenu à jour : essayez le registre gratuit en ligne IRPeQ-Express de SAgE pesticides (liste de pesticides préétablie, calculs automatisés, sauvegarde pour vos différents blocs de culture, etc.).

 

POUR PLUS D’INFORMATION

Messages téléphoniques des conseillers du MAPAQ (répondeurs) :

  • Montérégie-Est et Montérégie-Ouest : 1 888 799-9599
  • Laurentides : pas de répondeur, messages sur Internet seulement
  • Estrie : pas de répondeur, messages sur Internet seulement
  • Québec : pas de répondeur, messages sur Internet seulement
  • Chaudière- Appalaches : pas de répondeur, messages sur Internet seulement

La version écrite des messages téléphoniques est aussi disponible pour la plupart des régions sur Agri-Réseau. Choisissez une des régions qui apparaissent au haut de la page d’accueil de la section Arbres fruitiers.

Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.
Bon début de saison!

En moyenne, le débourrement du pommier survient au même moment que l’apparition des premières spores (ascospores) de la tavelure du pommier. Mais cette coïncidence est loin d’être parfaite. Les ascospores sont parfois prêtes à l’éjection 3 semaines avant et jusqu’à 3 semaines après le débourrement selon les années et les localités.

L’accumulation hâtive des spores a pour conséquence que la première pluie suivant le débourrement provoque une éjection plus intense et donc souvent une infection plus grave qu’attendue et dont on ne se méfie pas assez. Historiquement, les “années à tavelure” commencent par des spores précoces.

Mieux vaut prévenir que guérir :

Les traitements fongicides ne sont pas utiles avant l’apparition des premières feuilles (stade débourrement), mais c’est actuellement un bon moment pour finaliser la préparation de votre pulvérisateur. Ne planifiez pas en fonction de « sauter » le premier traitement de l’année, surtout dans les vergers avec un historique de problèmes.

Broyage de la litière et urée en complémentarité :
Le broyage des feuilles de la litière avant le début de la saison permet de détruire une grande partie des spores qui sont à l’origine des infections de tavelure au printemps. En principe, l’application d’urée au sol a le même objectif, mais les résultats sont moins « visibles » puisque la dégradation de la litière prend plusieurs jours. Selon l’équipement disponible, il peut être techniquement plus simple de broyer au centre des rangées et appliquer l’urée sur le rang. Dans les deux cas, l’effort investi pour rejoindre un maximum de feuilles est déterminant.

La recette à pulvériser  :

Pour l’urée, le traitement « classique » est fait avec une solution de 50 kg par hectare dans un volume d’eau suffisant pour dissoudre l’urée. Il est possible de dissoudre 50 kg d’urée dans aussi peu que 75 litres d’eau à 0 °C, mais c’est plus facile avec les volumes usuels (ex. : 250 l/ha). La préparation est donc facile à faire à n’importe quelle température. L’efficacité est proportionnelle à la quantité d’urée appliquée; diminuer la quantité d’urée par hectare diminue l’efficacité de la technique. À 50$/ha, c’est pas cher et la fertilisation est en “prime”.

Pour les traitements au sol, vous pouvez l’appliquer avec votre pulvérisateur conventionnel de deux manières : soit en utilisant seulement les jets du bas ou, mieux, en branchant une simple rampe horizontale (style herbicide) avec des buses qui couvrent toute la largeur de la rangée.

Il est également possible d’utiliser votre pulvérisateur d’herbicide et de le modifier pour couvrir plus large. Cette dernière solution est moins intéressante parce que le réservoir est souvent trop petit. L’objectif est de bien couvrir la zone où l’on trouve les feuilles de litière, souvent le long du rang. L’application d’urée après le déchiquetage donne les meilleurs résultats. Évitez d’appliquer l’urée juste avant une pluie. Comme l’urée est très soluble, elle serait alors rapidement éliminée par ruissellement. Cependant, le temps de contact requis entre l’urée et les feuilles de litière pour maximiser l’efficacité n’a pas été étudié spécifiquement. L’urée appliquée à la volée en granules n’est pas absorbée également par la litière et n’est donc pas aussi efficace.

Urée au débourrement comme source d’azote :

 Comme l’azote appliqué au sol n’est pas immédiatement disponible pour l’arbre, il est préférable d’appliquer l’engrais le plus tôt possible en saison. L’application de 50 kg/ha d’urée au stade débourrement donne 23 unités d’azote assez tôt pour que l’arbre en bénéficie au moment opportun. Les autres formes d’azote appliquées au sol plus tardivement sont assimilées trop tard pour l’arbre et peuvent entrainer différents problèmes. L’azote appliqué au sol sous forme de nitrate n’a aucun effet sur la tavelure.

Les traitements d’urée foliaire peuvent combler une partie des besoins en azote de l’arbre après le stade débourrement et sont partiellement efficaces contre la tavelure. Consultez la fiche sur la fertilisation et la phytoprotection pour les détails.

RAVAGEURS DE FIN DE SAISON
(F. Pelletier)

Des captures encore nombreuses de mouche de la pomme ont été observées cette semaine dans plusieurs vergers. Quelques vergers ont atteint le seuil d’intervention pour une seconde fois cette saison.

Avec le début du vol de la 2e génération de papillons, une légère augmentation des captures de carpocapse de la pomme a été observée dans les vergers avec un historique mais, dans la majorité des vergers, les captures sont faibles et peu de dégâts sont observés.

La présence de chenilles et de chrysalides de tordeuse à bandes obliques est rapportée par les collaborateurs du Réseau et quelques dommages sont observés sur les fruits. Les captures demeurent généralement faibles. On se situe actuellement au tout début du vol de la 2e génération.

Les populations d’acariens phytophages, principalement celles du tétranyque rouge, sont stables ou encore en augmentation, selon les vergers. Les seuils d’intervention ont été atteints dans quelques blocs où les prédateurs sont moins nombreux.

Des larves et des adultes de punaise pentatomide sont observés dans certains vergers, principalement en Montérégie-Ouest. Les premiers dommages sur les fruits ont été rapportés par un collaborateur du Réseau.

Des colonies de pucerons lanigères sont présentes dans plusieurs vergers souvent avec la présence de prédateurs ou de parasitoïdes.

STRATÉGIES D’INTERVENTION DE FIN DE SAISON
(G. Chouinard)

À quelques semaines de la récolte, les interventions phytosanitaires doivent être limitées et viser prioritairement la protection des fruits. Il est important, si vous devez intervenir, de veiller à ce que ces dernières applications ne vous fassent pas perdre tous les bénéfices acquis en cours de saison! Vous devez donc :
  • protéger les prédateurs et parasitoïdes qui se sont multipliés et qui s’occupent de contrôler les pucerons, les mineuses, les tordeuses et les scarabées, entre autres. Pour cela, choisissez toujours des interventions sans danger pour vos ennemis naturels. Pour lutter contre la mouche de la pomme par exemple, préférez le GF120 aux pesticides à large spectre. Pour les tordeuses, privilégiez la taille d’été et l’éclaircissage manuel des fruits aux pulvérisations. Pour le carpocapse, préférez la confusion sexuelle pour les prochaines saisons;
  • respecter les délais d’attente avant la récolte des produits afin d’éviter de laisser des résidus de pesticides sur les fruits;
  • exercer votre tolérance : les seuils sont plus élevés en fin de saison pour plusieurs espèces, et encore plus si des prédateurs sont présents. De plus, certaines problématiques disparaîtront avec la récolte ou seront aussi bien, sinon mieux contrôlées l’an prochain;
  • consulter l’affiche et le Guide de référence en production fruitière intégrée (Guide de PFI) pour faire les choix les plus judicieux en fonction des ravageurs présents.

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 8 AOÛT
(A. Landry)

Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.

POUR PLUS D’INFORMATION EN PÉRIODE ESTIVALE

  • Messages des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), prévisions et observations en temps réel : cliquez ici
  • Portail des prévisions et observations du Réseau : cliquez ici

 

Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.

BONNE RÉCOLTE À TOUS!

NE RATEZ PAS LES DERNIÈRES JOURNÉES DE DÉMONSTRATIONS DE 2022 :
LE 28 JUILLET À HINCHINBROOKE ET LE 5 AOÛT À COMPTON

Si vous ne faites pas partie des nombreux producteurs qui ont assisté aux rendez-vous des dernières semaines, ne ratez pas les derniers événements de l’année dans les vergers suivants :
  • le 28 juillet à 9 h 30 à Hinchinbrooke (1150, route 209)
  • le 5 août à 12 h à Compton (380, chemin de la Station)
La prochaine journée de démonstration aura donc lieu demain! Au menu de chacune de ces journées : des démonstrations d’équipement, des présentations et des échanges avec les conseillers et les chercheurs du milieu pomicole. Chaque journée est unique et différente des autres! Inscrivez-vous et consultez les détails à www.vitrine-pommes.com.

Image Agri-RéseauLa dernière journée de démonstration s’est tenue la semaine dernière, à Oka. Photo : G. Chouinard (IRDA)

RAVAGEURS
(F. Pelletier)

Les captures de la mouche de la pomme sont en hausse et le seuil d’intervention a été atteint dans différents vergers ou blocs de vergers la semaine dernière ou dans les derniers jours. Des premiers dommages sur les fruits ont été rapportés dans une minorité de vergers. On se situe actuellement au pic de captures de cet insecte dans les régions les plus hâtives.

Les captures du carpocapse sont faibles depuis deux semaines dans la majorité des vergers, ce qui correspond à la fin du vol de la 1ère génération de papillons. En général, peu de dommages sur fruits sont rapportés.

La présence de chenilles de la génération d’été de tordeuses à bandes obliques et de dommages sur les fruits est observée dans plusieurs vergers, mais en nombre limité. Selon le modèle prévisionnel, les captures de papillons de la 2e génération devraient débuter la semaine prochaine en Montérégie.

Le scarabée japonais était en augmentation la semaine dernière, avec des populations parfois nombreuses dans certains secteurs. Des dommages sur fruits ont été observés dans quelques sites, et des interventions localisées ont parfois été requises.

Une hausse des populations de tétranyques est rapportée par plusieurs collaborateurs, principalement pour le tétranyque rouge, mais également pour le tétranyque à deux points et l’ériophyide. Quelques vergers ont atteint le seuil d’intervention. De nombreux acariens prédateurs (phytoséiides et agistèmes) sont également présents dans plusieurs vergers, et différents collaborateurs rapportent aussi la présence de thrips prédateurs de tétranyques.

Parmi les autres ravageurs mentionnés cette semaine, on note entre autres la présence de larves de punaises pentatomides dans certains secteurs en Montérégie-Ouest ainsi que l’augmentation des colonies de pucerons lanigères dans quelques blocs de vergers.

Stratégies d’intervention (rappel)
Le dépistage est essentiel et critique pour le carpocapse, les acariens et la mouche. Toutefois, il est encore plus essentiel de n’intervenir que si les seuils d’intervention sont atteints. Attention, les seuils sont plus élevés (la tolérance est plus grande) en fin de saison pour plusieurs espèces, et encore plus si des prédateurs sont présents. Si un traitement doit être effectué, favorisez un insecticide qui protégera le plus possible les espèces bénéfiques, notamment les phytoséiides, les syrphes, les cécidomyies, les chrysopes et les coccinelles. Permettez qu’ils poursuivent leurs attaques contre les acariens et les pucerons. Autrement, ces derniers pourraient se développer au point de requérir encore une fois votre intervention!
 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 26 JUILLET
(A. Landry)

Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.

 

POUR PLUS D’INFORMATION EN PÉRIODE ESTIVALE

  • Messages des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), prévisions et observations en temps réel : cliquez ici
  • Portail des prévisions et observations du Réseau : cliquez ici

 

À COMMENCER PAR DEMAIN, D’AUTRES RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER DANS LES VERGERS-VITRINES

La prochaine journée de démonstration dans les vergers-vitrines aura lieu demain! À mettre à votre agenda :
  • le 14 juillet à 9 h au verger Tremblay de Mont-Saint-Grégoire. Inscrivez-vous à www.vitrine-pommes.com!
Image Agri-Réseau

La dernière journée de démonstration s’est tenue la semaine dernière à la cidrerie Milton. Photo : G. Chouinard (IRDA)

Ne ratez pas non plus les autres événements qui se tiendront sous peu :

  • le 20 juillet à 9 h à Oka
  • le 28 juillet à 9 h 30 à Hinchinbrooke
  • le 5 août à 12 h à Compton
Au menu de chacune de ces journées, des démonstrations d’équipement, des présentations et des échanges avec les conseillers et les chercheurs du milieu pomicole. Chaque journée est unique et différente des autres! Programmation complète et inscriptions : www.vitrine-pommes.com.

RAVAGEURS
(G. Chouinard)

Le charançon de la prune a terminé sa ponte dans toutes les régions. La mouche de la pomme a fait son apparition dans toutes les régions et son activité devrait s’accentuer d’ici le pic de captures qui est prévu dans deux semaines en Montérégie. Le scarabée japonais a fait son apparition (en faible quantité) dans quelques vergers non seulement en Montérégie, mais aussi sur la Rive-Sud (Québec). Les captures d’adultes de carpocapse et de tordeuse à bandes obliques sont en baisse et les dégâts causés par les larves sont encore peu nombreux. Les pucerons (roses, verts, lanigères) sont présents dans la plupart des exploitations, mais en nombre limité. La cicadelle de la pomme de terre est parfois présente en grand nombre, notamment dans les jeunes parcelles. Le pic de ponte de la sésie du cornouiller est prévu cette semaine en Montérégie. Les populations des tétranyques rouges et à deux points sont en hausse, mais restent relativement faibles pour cette période de l’année.

Stratégies d’intervention
Le dépistage est essentiel et critique pour le carpocapse, les acariens et la mouche. Toutefois, il est encore plus essentiel de n’intervenir que si les seuils d’intervention sont atteints. Attention, les seuils sont plus élevés (la tolérance est plus grande) en fin de saison pour plusieurs espèces, et encore plus s’il y a présence de prédateurs. Si un traitement doit être effectué, favorisez un insecticide qui protégera le plus possible les espèces bénéfiques, notamment les phytoséiides, les syrphes, les cécidomyies, les chrysopes et les coccinelles. Permettez qu’ils poursuivent leurs attaques contre les acariens et les pucerons. Autrement, ces derniers pourraient se développer au point de requérir encore une fois votre intervention!

ATTENTION AUX DÉLAIS D’ATTENTE AVANT LA RÉCOLTE 

Voici quelques exemples de produits utilisables en PFI pendant l’été, mais dont les délais d’attente avant la récolte dépassent les 10 jours. L’étiquette du pesticide demeure la seule source officielle : vérifiez-la toujours avant d’utiliser un produit!

INSECTICIDES et ACARICIDES
CALYPSO : 30 jours IMIDAN : 14 jours
AGRIMEK : 28 jours INTREPID : 14 jours
NEXTER : 25 jours KANEMITE : 14 jours
BELEAF : 21 jours
FONGICIDES et BACTÉRICIDES
KASUMIN : 90 jours SOVRAN : 30 jours
STREPTOMYCINE : 50 jours FONTELIS : 28 jours
DITHANE, MANZATE : 45 jours NOVA, FLINT, SCALA : 14 jours
APROVIA : 30 jours LUNA TRANQUILITY : 14 jours
MAESTRO, CAPTAN : 15 jours
(19 jours si la largeur du feuillage > 2 m)
INSPIRE SUPER : 14 jours

 

OBSERVATIONS ET PRÉVISIONS DU RÉSEAU EN DATE DU 12 JUILLET
(A. Landry)

Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.

 

POUR PLUS D’INFORMATION EN PÉRIODE ESTIVALE

  • Messages des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), prévisions et observations en temps réel : cliquez ici
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Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.