Phyllonorycter blancardella (Fabr.) Lepidoptera : Gracillariidae |
Spotted tentiform leafminer |
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Chenille (dans les mines) |
2–3 générations |
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Pré-bouton rose |
Bouton rose |
Floraison |
Calice |
Début été |
Mi-été |
Pré-Récolte |
A |
(photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
B |
(photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
C |
(photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
D |
(photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
E |
(photo : New York State Agricultural Experiment Station) |
Caractéristiques
Le papillon est petit et beige. Ses ailes sont fortement frangées et ornées de rayures brun doré et blanches (A). Les œufs sont pondus individuellement sur la face inférieure des feuilles. La chenille, jaunâtre et à tête foncée, se loge à l’intérieur de la feuille (B).
Répartition
L’espèce est répandue dans la plupart des États et provinces producteurs de fruits de l’est de l’Amérique du Nord.
Dégâts
Le pommier est l’hôte privilégié de cette espèce. Durant les trois premiers stades larvaires, la chenille se nourrit des tissus entre les deux épidermes de la feuille, séparant ainsi l’épiderme inférieur des tissus situés au-dessus; la chenille se nourrit de sève dans cette mine, qui est visible seulement sur la surface inférieure de la feuille (C). Durant les deux derniers stades larvaires, la chenille se nourrit davantage des tissus de la feuille, et sa mine forme sur la face supérieure une boursouflure ponctuée de taches claires (D), la face inférieure étant grise avec un pincement longitudinal.
Espèces semblables
La mineuse-tache du pommier (Phyllonorycter crataegella Clemens) est presque impossible à distinguer de la mineuse marbrée; toutefois, ses ailes antérieures sont généralement plus petites et moins fortement marquées d’écailles blanches (E). La mineuse-tache du pommier se rencontre le plus souvent en Nouvelle-Angleterre, et ses hôtes sont le pommier, le poirier, le cerisier, le prunier et le cognassier.
Moyens de lutte
Surveiller les populations à l’aide de pièges à phéromone et utiliser un modèle de développement fondé sur les degrés-jours pour déterminer la période de présence de la 2e génération; il n’est normalement pas nécessaire d’appliquer d’insecticides, à moins qu’il y ait plus de 1 ou 2 mines par feuille (vérifier le seuil recommandé pour votre localité). Prélever des échantillons de feuilles et de dards pour vérifier la présence de mines sur la face inférieure des feuilles, de façon à déterminer le temps opportun pour les traitements insecticides. L’utilisation d’insecticides sélectifs fait en sorte que les parasitoïdes peuvent considérablement réduire les populations de chenilles.