Archive d’étiquettes pour : Introduction

Fiche 4

Gérald Chouinard

 

Réviseurs et collaborateurs

En plus des auteurs, les personnes suivantes ont contribué à la réalisation de ce guide en participant à la révision d’une ou plusieurs de ses sections :

Introduction à la production fruitière intégrée (fiches 1 à 11) :

Gabrièle Meunier, Nicole Gagné, Vincent Philion, Maude Lachapelle et Gaétan Bourgeois

Lois et normes (fiches 12 à 21) :

Gabrièle Meunier, Onil Samuel, Stéphanie Tellier, Pierre-Antoine Thériault et Alain Garneau

Protection de l’environnement (fiches 23 à 27) :

Gabrièle Meunier, Stéphanie Tellier et Pierre-Antoine Thériault

Santé et sécurité au travail (fiches 28 à 32) :

Kathie Roseberry, Onil Samuel, Gabrièle Meunier, Stéphanie Tellier, Pierre-Antoine Thériault, Karine Bergeron, Sylvie Bellerose et Francine Pelletier

Choix et aménagement du site (fiches 33 à 36) :

Maude Lachapelle, Nicole Gagné, Gabrièle Meunier, Serge Mantha, Évelyne Barriault, Gérald Chouinard et Stéphanie Tellier

Gestion de la charge et de la qualité du fruit (fiches 37 à 43) :

Maude Lachapelle, Francine Pelletier, Gabrièle Meunier et Yvon Morin

Description et utilisation des pesticides (fiches 44 à 64) :

Kathie Roseberry, Roland Joannin, Mikael Larose et Gaëlle Charpentier

Lutte aux insectes et acariens (fiches 65 à 98) :

Audrey Charbonneau, Franz Vanoosthuyse, Maude Lachapelle, Gabrièle Meunier, Roland Joannin, Nicole Gagné, Sylvain Brousseau et Vincent Philion

Lutte aux maladies (fiches 99 à 110) :

Audrey Charbonneau, Yvon Morin et Gérald Chouinard

Lutte aux autres ravageurs (fiches 111 à 116) :

Audrey Charbonneau, Danielle Bernier, Maude Lachapelle et Paul Émile Yelle

Récolte (fiches 117 et 118) :

Gérald Chouinard, Dominique Plouffe et Gabrièle Meunier

Post-récolte (fiches 119 à 121) :

Gérald Chouinard, Dominique Plouffe et Gabrièle Meunier

Merci également à Audrey Charbonneau, Monique Audette, Karine Bergeron, Jocelyne Brochu, Nicole Gagné, Yvon Morin, Francine Pelletier, Caroline Turcotte, Jonathan Veilleux et Paul Émile Yelle pour la correction des épreuves après mise en page.

 

Crédits photographiques (première édition)

Les institutions et personnes suivantes ont gracieusement accepté la reproduction de leurs photographies à l’intérieur de ce guide (les photographies elles-mêmes portent des crédits et peuvent être consultées pour d’autres détails) :

Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Agnello, Art – Université Cornell, Geneva, NY
Augustin, Julie – collection personnelle
Bellerose, Sylvie – collection personnelle
Benoît, Cécile – collection personnelle
Breton, Lina – collection personnelle
DeEll, Jennifer R. – Fresh Market Quality Program Lead, Agriculture Development Branch, Ontario Ministry of Agriculture and Food (OMAF)
Drouin, Bernard – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Sainte-Foy, Qc.
Eaton, Alan – University of New Hampshire, NH
Gouvernement du Canada – Espèces exotiques envahissantes forestières (Ravageursexotiques.gc.ca)
Lachapelle, Maude – collection personnelle
Laplante, Nathalie – collection personnelle
Mailloux, Marcel – ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
Mantha, Serge – Club de production pomicole de la région de Québec (CPPRQ)
Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO/OMAFRA)
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
Morin, Yvon – Club ProPomme
Pelletier, Francine – Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)
Piché, Marlène – collection personnelle
Philion, Vincent – Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)
Racette, Gaétan – collection personnelle
Vanoosthuyse, Franz – Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)
Yelle, Paul Émile – collection personnelle

 

Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.

 

Ce projet a été financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre volet 2 du programme Prime-Vert.

 

 

Auteur de la première édition : Gérald Chouinard
Auteures de la mise à jour 2023 : Francine Pelletier et Stéphanie Gervais
Dernière mise à jour par les auteures : 25 juillet 2024

 

Ce guide est à l’usage des producteurs de pommes du Québec. Il constitue la mise à jour des informations auparavant publiées dans le Guide de gestion intégrée des ennemis du pommier (2001), le Manuel de l’observateur: pommiers (1997) et de certaines informations de Pommier – Culture (1988) et de Pommier – Culture (1984). Il couvre toutes les étapes de la production de pommes et n’est pas limité à la protection phytosanitaire.

Les informations contenues dans ce guide ont été produites à titre informatif par les membres du Comité de production fruitière intégrée (PFI), sous la coordination du Réseau de recherche et d’expertise pomicole en production fruitière intégrée (Réseau-pommier). Bien que tous les efforts aient été faits afin que ces informations soient correctes, il est entendu que l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement inc. (IRDA), les Producteurs de pommes du Québec (PPQ), le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), ses représentants ainsi que les membres du Comité de PFI ne peuvent assumer la responsabilité des résultats obtenus par suite de l’utilisation des informations contenues dans ce guide, ni de l’emploi des produits antiparasitaires, qu’ils soient ou non utilisés selon les suggestions, les recommandations ou les directives des manufacturiers ou des agences gouvernementales.

Au moment de la rédaction de cette publication, les pesticides recommandés étaient homologués sous la loi fédérale sur les produits antiparasitaires pour usage sur le pommier dans l’est du Canada. Advenant un conflit entre une suggestion dans ce guide et une information contenue sur l’étiquette d’un produit antiparasitaire, l’étiquette doit être suivie puisqu’elle fait force de loi. Toujours bien lire les informations sur les étiquettes des produits. Pour la plus récente information concernant les produits antiparasitaires homologués au Canada, visitez le site de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) ou recherchez directement sur les étiquettes des produits homologués sur la page Recherche dans les étiquettes de pesticides de l’ARLA. Vous pouvez également télécharger l’application mobile « Étiquettes de pesticides » sur votre téléphone.

Toute erreur portée à l’attention de l’IRDA sera corrigée dans les prochaines éditions de ce guide. Le comité de production fruitière intégrée accueillera avec plaisir tous les commentaires constructifs visant l’amélioration de cet outil pour les producteurs.

Comment se procurer ce guide et ses mises à jour

Pour les producteurs de pommes membres des PPQ :

Il est essentiel que tous les producteurs de pommes qui désirent produire selon les principes de la PFI puissent avoir accès à ce guide et à ses mises à jour périodiques.

La version électronique la plus récente de ce guide peut être imprimée à partir du site Internet du Réseau-pommier.

Comment utiliser ce guide

Le présent guide est un outil de référence détaillé traitant de toutes les composantes de la production de pommes selon les principes de la PFI. Il a pour but d’aider les producteurs à atteindre leurs objectifs de rentabilité, de durabilité, de qualité et de progression en matière d’environnement et de sécurité.

Au Québec, l’IRDA et les PPQ sont responsables de l’implantation de la PFI dans le secteur de la pomme, avec le soutien des conseillers des secteurs publics et privés. L’importance de la PFI comme réponse aux pressions économiques, environnementales et sociales a également été reconnue par les producteurs membres des PPQ via l’adoption de plusieurs résolutions visant à appuyer son implantation à la ferme.

Le Guide est organisé sous forme de fiches correspondant à des pratiques du programme de PFI. Il comprend toute une série de références et d’outils importants pour les producteurs engagés en PFI. Vous y trouverez un répertoire des organismes utiles et nuisibles, les coordonnées des ressources disponibles pour vous aider et plus de 120 fiches d’information, chacune portant sur un ravageur ou un autre sujet d’importance en PFI.

Mesurez votre PFI – Cahier d’autoévaluation

Reprenant sous la forme de questionnaire les principales pratiques PFI, le cahier d’autoévaluation est un outil permettant de mesurer le niveau de PFI de son entreprise et de suivre globalement la progression du secteur pomicole. Vous êtes invités à en discuter avec votre conseiller pomicole.

Cliquez sur l’image pour télécharger le document en format PDF.

 

Formulaire de réponse : cliquez ici.

Tableau des obstacles : cliquez ici.

Le guide de production fruitière intégrée DOIT être utilisé de concert avec les publications suivantes :

Pour les producteurs :

Pour les entrepositaires :

Si vous n’avez pas accès à ces publications, S.V.P. communiquez avec les PPQ ou avec les éditeurs pour vous en procurer des copies.

 

 

Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.

Auteur de la première édition : Gérald Chouinard
Auteures de la mise à jour 2023: Audrey Charbonneau et Stéphanie Gervais
Dernière mise à jour par les auteures : 15 mars 2023

 

La production fruitière intégrée (PFI) est une approche qui favorise l’adoption de bonnes pratiques agricoles visant à produire des fruits de qualité dans le respect de l’environnement, de la santé et de la sécurité des citoyens, et aussi de la durabilité des entreprises. La PFI est basée sur les mêmes principes que la lutte intégrée, mais elle est fondée sur une vision plus large, qui englobe tous les aspects de la production, et non pas uniquement la lutte antiparasitaire. La PFI est donc la façon de produire des pommes dans le monde et le marché d’aujourd’hui.

Des programmes de PFI sont présents en Europe depuis les années 1990 et dans plusieurs régions du monde, notamment aux États-Unis et au Canada, depuis les années 2000. Les lignes directrices canadiennes pour la PFI ont été publiées par le Conseil canadien de l’horticulture en 2003. De cette publication a découlé la mise en œuvre de programmes de PFI dans plusieurs provinces productrices de pommes, notamment en Colombie-Britannique, en Ontario et en Nouvelle-Écosse.

Le programme de PFI pour le Québec

Le secteur pomicole du Québec a été l’un des premiers à entreprendre le développement d’un programme de PFI adapté à la réalité nord-américaine. Le premier programme, publié en 2001 dans le Guide de gestion intégrée des ennemis du pommier (CRAAQ), a été graduellement complété et mis à jour par le comité de PFI, un groupe de spécialistes, chercheurs, conseillers et autres représentants de l’industrie pomicole (voir la fiche sur la Liste des membres du comité de PFI).

Les aspects couverts par le programme de PFI à l’intention des producteurs de pommes du Québec sont les suivants:

  • Lois, normes et certifications;
  • Protection de l’environnement;
  • Santé et sécurité au travail;
  • Choix et aménagement du site;
  • Gestion de la charge et de la qualité du fruit;
  • Description des pesticides;
  • Utilisation des pesticides;
  • Gestion intégrée des insectes;
  • Gestion intégrée des acariens;
  • Les espèces utiles;
  • Gestion intégrée des maladies;
  • Gestion intégrée des autres ravageurs;
  • Récolte;
  • Post-récolte.

Pourquoi pratiquer la PFI?

  • Pour répondre à une demande croissante de la population pour des aliments produits selon des méthodes plus écologiques;
  • Pour développer ou conserver des marchés et mieux faire face au développement de la production fruitière intégrée dans plusieurs pays du monde;
  • Pour utiliser un minimum de pesticides avec un maximum d’efficacité et ainsi réduire les risques (pour la personne qui fait l’application, pour le consommateur et pour l’environnement) liés à l’utilisation de ces produits.

Les données suivantes, recueillies depuis plus de 40 ans par le Réseau-pommier, montrent l’impact qu’a eu l’application progressive de la lutte intégrée (le précurseur de la PFI) sur la réduction des risques causés par les applications de pesticides dans les vergers du Québec. L’implantation de la PFI vise, entre autres, à poursuivre cette progression.

QIE : Quotient d’impact environnemental (Kovach et al. 1992)
IRS : Indice de risque pour la santé (IRPEQ)
IRE : Indice de risque pour l’environnement (IRPEQ)

Impact environnemental moyen (risques pour la santé et l’environnement) des pesticides appliqués par pulvérisation dans les vergers pilotes du Réseau-pommier– 1978 à 2019 (adapté de Chouinard et al. 2021).

Pourquoi réduire l’utilisation des pesticides si ce sont des produits sécuritaires et approuvés?

Même si tous les pesticides homologués sont sécuritaires, certains ont des effets secondaires sur l’environnement et la santé des travailleurs. En fin de compte, le programme de PFI vise à réduire les impacts des pesticides tout en conservant la rentabilité à long terme de votre entreprise.

Catégories de pesticides utilisables en PFI

Les programmes de PFI classifient habituellement les pesticides homologués en trois catégories. Le programme de PFI pour la pomme du Québec a défini les catégories suivantes de pesticides en fonction de leurs impacts sur l’environnement, la santé et les espèces bénéfiques à la pomiculture :

  • vert : dont l’utilisation est favorisée en PFI;
  • jaune : dont l’utilisation est acceptable en PFI;
  • rouge : dont l’utilisation est à éviter en PFI.

Légende des couleurs de l’Affiche PFI (source : Réseau-pommier).

 

La méthode de classification a été développée par l’Institut de recherche et développement en agroenvironnement (IRDA). La méthodologie utilisée est décrite dans une fiche technique disponible sur le site web de l’IRDA. Cette classification se veut un outil visant à cibler, de façon simple, les produits à favoriser parmi l’ensemble des produits homologués en se basant sur la valeur relative de leur impact. La classification est révisée périodiquement avec les dernières données disponibles sur les bases de données de référence. Elle est sujette à modification à mesure que de nouvelles données sont disponibles et en fonction des produits homologués.

L’évolution des produits phytosanitaires en pomiculture

Entre la dernière parution du Guide de gestion intégrée des ennemis du pommier en 2001 et la première édition du Guide de référence en production fruitière intégré en 2014, la gamme de produits utilisables et utilisés a profondément changé. La majorité des insecticides utilisés en 2001 étaient des organophosphorés (comme l’IMIDAN), des produits dits à large spectre, c’est-à-dire qui ont une bonne efficacité sur plusieurs ravageurs à la fois. Dix ans plus tard, suite à la réévaluation des risques posés par de nombreux pesticides, les organophosphorés ont pour la plupart cédé la place à des produits comme le thiachlopride (CALYPSO), le chlorantraniliprole (ALTACOR), le spinétoram (DELEGATE) et le novaluron (RIMON).

Depuis la première édition du Guide de référence en production fruitière intégré en 2014, les insecticides utilisables et utilisés n’ont pas énormément changé. Néanmoins, deux nouvelles pratiques à moindre risque sont maintenant largement utilisées : la confusion sexuelle contre le carpocapse de la pomme (ISOMATE CM/OFM TT) et l’attracticide GF-120 contre la mouche de la pomme. Au niveau des fongicides, les nouvelles restrictions d’application des fongicides à base de captane (comme le SUPRA CAPTAN et le MAESTRO) et de mancozèbe (comme le PENNCOZEB et le MANZATE) ainsi que l’arrivée du BICARBONATE DE POTASSIUM ont grandement modifié la gestion de la tavelure au Québec.

À la base de la PFI : la prévention

Comme le dit l’adage : « mieux vaut prévenir que guérir »! En PFI, prévenir signifie « adopter des pratiques qui préviennent le développement des problèmes », mais malgré toute leur efficacité, les méthodes de prévention présentent des limites. C’est pourquoi les interventions phytosanitaires dans les vergers seront encore nécessaires dans plusieurs situations. Le programme de PFI a toutefois été conçu dans une optique d’action préventive, dont les principes sont les suivants :

  • Éliminez les sources d’infestation aux abords du verger, afin de réduire les populations de ravageurs et les maladies pour réduire les traitements. La coupe de tous les pommiers sauvages ou abandonnés situés près d’un verger permet d’éliminer les populations de mouche de la pomme et de carpocapse de la pomme ainsi que le feu bactérien et la tavelure qui s’y développent et qui peuvent ensuite migrer vers les vergers pendant l’été. Appliquer cette mesure peut permettre d’éviter un ou même plusieurs traitements contre ces ravageurs et maladies!
  • Utilisez les outils de prévision, de dépistage et de planification offerts pour éviter les interventions inutiles. Une connaissance approfondie du verger permettra de constituer un historique qui sera ensuite utilisé pour bien planifier les saisons et anticiper les problèmes potentiels. Un bon historique inclut vos programmes de traitements (insecticides, fongicides, acaricides et herbicides), les évaluations de dégâts à la récolte et les résultats du dépistage. Cet historique sera indispensable pour développer votre stratégie d’intervention contre les ravageurs et les maladies.
  • Recherchez toujours l’efficacité optimale de chaque produit antiparasitaire de façon à en utiliser le moins possible.
  • Utilisez les pesticides de façon à éviter le développement de résistance chez les ravageurs.
  • Adaptez votre programme de pulvérisation de façon à protéger les espèces utiles et les zones sensibles. Évitez par exemple les applications de pyréthrinoïdes ou de néonicotinoïdes en période estivale afin de ne pas déclencher de problèmes d’acariens, de mineuse ou de pucerons.

Lire et écrire : essentiels en PFI

Cela peut sembler évident, mais ce n’est pas toujours facile et ça peut même paraître fastidieux. Les deux clés de votre succès résident pourtant dans ces simples mots : lire et écrire. Soyez des plus informés, et produisez des plans et des registres de vos opérations!

Voici les plans et les registres que vous devez tenir à jour :

Plan du verger

Ce plan doit être détaillé de façon à contenir minimalement les renseignements suivants :

  • le numéro et la superficie des blocs, déterminés selon leur âge et leur densité de plantation; les cultivars et les porte-greffes; les arbres en production et ceux non en production;
  • des repères (bâtiments, chemins de ferme, bordures, cours d’eau, boisés, haies brise-vent, pommiers abandonnés et sources d’infestation avoisinant le verger);
  • lieu d’entreposage des pesticides et lieu d’entreposage des équipements de protection individuelle (EPI)
  • les limites d’application des pesticides et d’engrais: zones sensibles (puits, plans d’eau, immeubles protégés, fossés) et zones dans lesquelles des pesticides ne peuvent être appliqués (zones tampons).

Plan de pulvérisation

Ce plan devrait contenir minimalement pour chaque bloc :

  • la marque et le modèle du pulvérisateur et du tracteur utilisés;
  • la vitesse de pulvérisation;
  • la pression d’opération sur le manomètre (lorsque les buses sont ouvertes et lorsque les buses sont fermées);
  • le type de passage effectué (ex.: tous les rangs, aux deux rangs) et le sens de circulation;
  • l’arrangement des buses avec le type de buses (pastilles et hélices) utilisées ou la position des aiguilles.

Pulvérisations antiparasitaires et autres méthodes de lutte

Toute entreprise doit obligatoirement tenir un registre de ses interventions phytosanitaires. Voir la fiche sur L’utilisation des pesticides (homologation, vente, entreposage et application) et la loi pour plus de détails. Le registre des interventions phytosanitaires doit être minimalement conforme aux exigences du ministère de l’Environnement, consultez leur site Tenir un registre d’utilisation de pesticides afin de connaître leurs exigences.

Sage pesticides offre également un registre de pesticide en ligne sur leur site et un registre est également disponible sur le site de Canada Gap avec la fiche H1. Intrants de production (produits chimiques à usage agricole) du Guide pour les fruits et légumes Version 10.0.

Le registre des traitements antiparasitaires (herbicides, fongicides, insecticides, acaricides, rodenticides, éclaircissants, régulateurs de croissance, bactéricides) et le registre des engrais foliaires contient :

  • date et heure de début et de fin de la pulvérisation;
  • nom du titulaire du certificat et le numéro du certificat;
  • produit et formulation utilisés et matière active;
  • quantité par réservoir et quantité totale de pesticides;
  • nombre de réservoirs;
  • bloc traité, parcelles, superficie;
  • dose à l’hectare;
  • objet du traitement (culture et stade phénologique);
  • ravageur(s) visé(s);
  • conditions météo (direction et vitesse du vent, température);
  • numéro de justification agronomique, si applicable.

Fertilisation

Ce registre concerne les engrais au sol. Le registre d’applications fertilisantes doit contenir les éléments suivants :

  • lieu d’application;
  • date d’application;
  • type d’engrais appliqué;
  • quantité d’engrais appliquée.

Voir la fiche H2. Intrants de production (autres) du Guide pour les fruits et légumes Version 10.0 sur le site de CanadaGAP pour un exemple de registre de fertilisation. Les engrais foliaires sont consignés dans votre registre des interventions phytosanitaires.

*Le registre des fertilisants foliaires est consigné dans le registre des interventions phytosanitaires.

Dépistage des insectes, des maladies et des mauvaises herbes

Consignez dans ce registre les données de dépistage pour chacune des sections définies dans votre plan de verger. Les renseignements suivants doivent apparaître :

  • date du relevé des pièges;
  • identification des sections ou parcelles;
  • localisation et numérotation des pièges (peuvent être intégrés au plan du verger);
  • météo lors du dépistage;
  • stade phénologique du pommier et nombre de feuilles déployées (en lien avec la tavelure);
  • nom des ravageurs dépistés;
  • nombre de captures par piège;
  • nombre d’observations de présence ou dégâts sur pommier, sur feuille et sur fruit
  • précipitations: Installer un pluviomètre dans votre verger (en lien avec le suivi de la tavelure et du stress hydrique des pommiers);
  • nom du dépisteur.

Récolte

La tenue de registre de contrôle permet d’améliorer l’organisation de la récolte (efficacité du travail et qualité des fruits). Voir la fiche P2. Récolte et entreposage des fruits et légumes du Guide pour les fruits et légumes Version 10.0 sur le site de Canada GAP et la fiche sur La récolte et la mise en marché du guide de PFI pour plus de détails.

Ce registre inclut :

  • une fiche du rendement-qualité d’un cueilleur ou groupe de cueilleurs;
  • un registre d’évaluation de la qualité des lots au verger;
  • une carte d’identification des bennes;
  • un registre du nombre de bennes par parcelle.

Traitements post-récolte

Ce registre doit être tenu par les entrepositaires et les producteurs possédant des entrepôts à pommes. Voir la fiche H3. Application post-récolte de produits chimiques à usage agricole (durant l’emballage) du Guide pour les fruits et légumes Version 10.0 sur le site de Canada GAP pour plus de détails.

Ce registre inclut :

  • date et heure de début et de fin du traitement;
  • nom du titulaire du certificat et le numéro du certificat;
  • produit et formulation utilisés et matière active;
  • dose;
  • quantité;
  • méthode d’application;
  • numéro de champ ou de parcelle/ étiquette de benne ou de palette/identification de lot;
  • objet du traitement (culture-variété);
  • motif du traitement.

Dommages à la récolte

Une évaluation des dommages sur fruits doit être effectuée juste avant la récolte pour chaque type de dégâts (insectes, maladies, défauts esthétiques, etc.) afin de pouvoir suivre, expliquer et corriger, si nécessaire, les pertes en fonction des différentes sections et de pouvoir bien connaître l’historique du verger.

L’évaluation des dommages à la récolte peut contenir :

  • la date;
  • le bloc;
  • le cultivar et porte-greffe;
  • le nombre de pommes évaluées;
  • le décompte de dégâts d’insectes, de maladies, divers (grêle, point amer, roussissure, difformité, bris mécanique, oiseaux, etc.)

La qualité du feuillage, la croissance de la pousse, le diamètre moyen des fruits, la présence d’œufs de tétranyques rouges et la présence de prédateurs peuvent également être évalués afin de vous aider à planifier les interventions l’année suivante.

Prélèvement des eaux

Le prélèvement des eaux est encadré par le Règlement sur l’encadrement d’activités en fonction de leur impact sur l’environnement (REAFIE). Il est donc important de tenir un registre de volumes d’eau prélevés. C’est un registre par site de prélèvement.

Le registre de prélèvement doit contenir minimalement la date du prélèvement et le volume mesuré ou estimé sur le site de prélèvement (en m3). Il est aussi important de consigner dans le registre le nom du lac, de la rivière, du cours d’eau ou de l’aquifère et la description des équipements de pompage, ainsi qu’un registre de l’entretien de l’équipement de mesure et contrôle de l’exactitude des données. Un exemple de registre est disponible sur le site Règlement sur la déclaration des prélèvements d’eau du ministère de l’environnement.

Au sujet des registres :

  • Pour les vergers possédant un plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) valide, les plans et les registres inclus dans celui-ci peuvent être utilisés en PFI.
  • Tous les registres doivent être conservés pour une durée minimale de cinq années, à moins qu’une durée plus longue ne soit exigée.
  • Vos registres et vos plans sont confidentiels, mais en vertu de la loi, les applications de pesticides doivent être mentionnées aux personnes devant entrer dans le verger, idéalement en affichant l’information au moyen d’enseignes facilement visibles (voir la fiche sur l’Utilisation sécuritaire des pesticides).

 

 

Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.

Fiche 7

Mise à jour le 16 mai 2024

 

Les membres actuels du comité PFI sont:

  1. Responsable du comité
  2. Coresponsable du comité

Les personnes additionnelles suivantes ont également contribué à l’élaboration du Programme de production fruitière intégrée pour les producteurs de pommes du Québec, sur lequel s’appuie ce guide de référence.

Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.

 

Auteurs de la première édition : Gérald Chouinard, Yvon Morin et Francine Pelletier
Auteurs de la mise à jour 2023 : Audrey Charbonneau et Gérald Chouinard
Dernière mise à jour par les auteurs : 13 avril 2023

 

Bien que la PFI soit un incontournable en pomiculture, elle n’est pas parfaitement adaptée à toutes les situations. Les jeunes vergers sans production n’ont pas besoin, par exemple, de suivi pour certains ravageurs. Les producteurs qui choisissent de produire des dérivés de la pomme tels que le cidre ou qui optent pour la production biologique, suivront plutôt les lignes directrices d’un programme de traitement minimal ou d’un programme de production biologique, respectivement. D’autres qui veulent réduire drastiquement voire éliminer complètement l’usage de pesticides pourront opter pour la production sous filets. Le texte qui suit vous donnera quelques renseignements de base sur ces quatre alternatives à la PFI. Notez que ces alternatives ne sont pas incompatibles avec la PFI, elles sont simplement mieux adaptées à des conditions particulières de production et de mise en marché.

Programme pour le verger non en production 

Bien qu’il n’offre encore aucune récolte à protéger, le jeune verger est vulnérable à certaines attaques. Les interventions suivantes ont pour but de lui assurer un démarrage rapide. Toutes les interventions phytosanitaires sont assujetties aux dispositions sur la Loi sur les produits antiparasitaires  (voir la fiche sur L’utilisation des pesticides (homologation, vente, entreposage et application) et la loi) et donc les produits utilisés doivent être homologués.

Lutte contre les mauvaises herbes

Entretenez soigneusement les rangs de pommiers de façon à empêcher la compétition entre les mauvaises herbes et les jeunes pommiers. Utilisez des herbicides ou un paillis (de plastique, de carton ou de copeaux de bois, par exemple). La répression des mauvaises herbes va aussi aider à contrôler le campagnol et la saperde et à maintenir le point de greffe bien au sec. Cette dernière précaution réduit les problèmes de faux-broussin (racines aériennes ou burr-knot en anglais), qui sont des portes d’entrée pour la sésie du cornouiller et certaines maladies. Si un paillis est utilisé, surveillez bien le campagnol qui pourrait y trouver refuge et grignoter les pommiers. Pour plus de détails sur la lutte contre les mauvaises herbes, voir la fiche sur Les mauvaises herbes.

Lutte contre la tavelure

La meilleure façon de contrôler la tavelure d’un bloc de pommiers non en production consiste à appliquer les mêmes traitements fongicides que dans les parcelles en production (en ajustant la dose, voir la Fiche 61 Réglage et étalonnage du pulvérisateur). Cependant, la répression complète de la tavelure n’est pas nécessaire pour assurer la croissance des arbres et des programmes de lutte plus économiques peuvent être utilisés. Voir la section Programme de traitement minimal ci-après.

Lutte contre les insectes, les acariens et les petits rongeurs

Les ravageurs à surveiller sont les tétranyques, les pucerons, la cécidomyie du pommier, les cicadelles (dont la cicadelle la pomme de terre) et certains autres ravageurs (cérèse buffle, chenille, saperde et sésie) qui peuvent occasionnellement causer des problèmes. Utilisez de la moustiquaire de métal pour protéger la base de vos pommiers contre le campagnol, la sésie et la saperde du pommier. Évitez l’utilisation de plastique troué qui constitue une cachette idéale pour la sésie et qui favorise l’humidité dont raffolent les champignons parasites! Pour prévenir l’attaque de la sésie, appliquez du latex blanc sur la base du tronc des jeunes pommiers, tel que décrit à la fiche sur La sésie du cornouiller et les autres ravageurs du bois.

Néanmoins, si des traitements s’avéraient nécessaires, utilisez préférablement :

  • BIOPROTEC, DIPEL, (Bt), CONFIRM (tébufénozide) ou INTREPID (méthoxyfénozide) contre les chenilles libres sur le feuillage;
  • ASSAIL (acetamipride) contre les mineuses, les pucerons et les cicadelles;
  • HUILE SUPÉRIEURE contre les tétranyques.

Autres mesures

Une protection contre le cerf de Virginie est souvent souhaitable et devient indispensable dans les régions à forte densité de cerfs. Pour obtenir plus d’information, consultez la fiche sur Le cerf de Virginie.

Brûlure du sud-ouest 

L’écorce des jeunes pommiers est sensible aux fluctuations de température pendant l’hiver. Elle se réchauffe à la faveur du soleil pendant le jour et gèle brusquement à la tombée de la nuit. L’application de peinture au latex (en mélange avec de l’eau dans une proportion de 50:50) sur la face sud-ouest du tronc des jeunes pommiers constitue un remède efficace. Pour une résistance optimale, l’appliquer à une température supérieure à 10 °C, par temps sec.

Programme de traitement minimal

Ce genre de programme peut être utilisé en cas de revers de fortune, comme lorsque le verger est atteint par une forte grêle, ou pour les productions particulières comme celles du cidre, des produits transformés ou des aliments pour bébés. Dans le cas de ces productions, les producteurs peuvent se permettre une plus grande tolérance aux ravageurs ou bien s’interdire l’utilisation de certains produits. La localisation du verger est alors encore plus cruciale que s’il s’agissait d’une production « classique ». De fait, si ces producteurs sont prêts à subir plus de dégâts sur leur culture, il leur est toutefois défendu par la Loi sur la protection sanitaire des cultures (voir la Fiche sur Le « droit de produire » et la Loi) de causer un préjudice aux vergers environnants. Ainsi, un producteur de pommes à jus pourrait, par exemple, être soumis à l’obligation légale de traiter son verger si une épidémie apparaissait au cours d’une saison donnée. Le bon voisinage entre cultures particulières et classiques peut donc être parfois difficile, mais le dialogue et l’ouverture d’esprit permettront de développer des solutions acceptables pour ce genre de cohabitation.

Lutte contre les insectes

Dans le cadre de productions particulières, le traitement insecticide du stade calice est le plus important de tous. Les autres traitements insecticides peuvent souvent être évités. Le dépistage de la mouche de la pomme et du carpocapse demeure cependant inévitable. Certaines années, des interventions doivent être entreprises afin d’éviter que les populations de ces insectes ne deviennent intolérables et que la récolte entière ne finisse par être touchée, ou encore que le verger de votre voisin n’en souffre!

Lutte contre les maladies

En ce qui concerne la lutte contre la tavelure, les principes de traitement restent les mêmes, mais les seuils de tolérance sont ajustés en fonction des cultivars, du niveau d’inoculum de la parcelle et de la gravité des infections (indice RIM, voir la fiche sur La tavelure : traitements contre les infections primaires). Pour les cultivars modérément sensibles (ex. : Cortland, Empire) ou encore très sensibles (ex. : McIntosh, Gingergold), une protection doit être assurée pendant toute la période des infections primaires. Les intervalles entre les traitements peuvent être augmentés dans les vergers à faible inoculum quand la gravité des infections ne dépasse pas 100 à l’échelle de RIM.

Pour les cultivars moins sensibles (ex. : Paulared, Spartan, Golden Russet, Honeycrisp), un programme pouvant aller jusqu’à trois ou quatre interventions (ciblées sur les infections dont le risque dépasse 300 à l’échelle de RIM) peut être suffisant si la tavelure n’a pas causé de problèmes importants l’année précédente. Consultez la Fiche 101 La tavelure : stratégies générales de lutte pour obtenir plus d’information sur les stratégies générales de lutte à la tavelure et la fiche sur La tavelure : traitements contre les infections primaires et la fiche sur La tavelure : traitements d’été pour les façons de vous ajuster aux circonstances selon les conditions météo.

Lutte contre les acariens 

Généralement, si aucun pesticide à large spectre (ex. pyréthrinoïdes, néonicotinoïdes, organophosphorés, carbamates) n’est utilisé, les acariens de même que les pucerons ne causeront aucun problème sérieux, car il y aura suffisamment de prédateurs et de parasitoïdes. Cependant, il peut arriver à l’occasion que des interventions soient nécessaires selon le seuil de tolérance du producteur. Un dépistage doit donc être effectué de temps à autre et un acaricide sélectif peut être appliqué si les populations le justifient.

Programme de production biologique

Un verger dont la « gestion » consiste simplement à laisser aller la nature n’est pas un verger biologique, mais un verger abandonné!

La culture biologique est plutôt définie comme un mode de production qui exclut l’application de produits (pesticides, fertilisants, amendements, etc.) n’étant pas d’origine naturelle. Les cultures biologiques sont réglementées par des organismes de certification qui inspectent régulièrement les champs afin de s’assurer du respect des normes en vigueur. Tous les produits utilisés en production biologique doivent être homologués comme les produits conventionnels, mais être également certifiés pour usage en production biologique. Il ne faut pas confondre production biologique avec lutte biologique, ni penser que production « biologique » égale production « écologique », « environnementale » ou « intégrée » ; ces trois derniers termes qualifient des modes de production non réglementés qui cherchent aussi à rationaliser l’usage des produits chimiques, mais pas nécessairement à les interdire.

Dans un verger, la production biologique n’est donc pas à prendre à la légère. Les ennemis du pommier comme la tavelure et le charançon peuvent être extrêmement difficiles à réprimer si on ne veut pas recourir aux produits de synthèse. Pour la tavelure, l’emploi de cultivars résistants facilite la gestion de cette maladie, mais ne dispense pas de tous les traitements. L’arrivée du bicarbonate de potassium a grandement amélioré l’accessibilité de la production bio au Québec, mais pour obtenir une répression comparable à celle obtenue avec les fongicides de synthèse, il est nécessaire de bien cibler les traitements et le plus souvent d’augmenter le nombre d’applications. Il est également nécessaire d’utiliser toutes les techniques connues visant à réduire l’inoculum (source d’infection) de tavelure, comme le broyage des feuilles à l’automne et/ou au printemps avant le débourrement et l’élimination de tous les « réservoirs » extérieurs de tavelure (pommiers abandonnés, sauvageons, etc.).

Pour lutter contre les insectes ravageurs, quelques produits insecticides sont acceptés en production biologique (ex. : DIPEL, BIOPROTEC, VIROSOFT, ISOMATE, GF-120, ENTRUST, MAD-X, SURROUND, XENTARI). Cependant, tous les produits ne sont pas acceptés par tous les organismes de certification. En cas de doute, mieux vaut s’informer auprès de son certificateur. En contrepartie, plusieurs méthodes sont utilisables afin de réduire la pression des insectes : récolte mécanique des fruits infestés, introduction de prédateurs, etc. Tout bon producteur biologique sait qu’il doit aussi se montrer tolérant en ce qui concerne les dégâts d’insectes sur les fruits.

Les méthodes préventives de lutte aux insectes présentées dans ce guide ne sont pas à négliger. Rappelez-vous aussi que les organismes de certification biologique et les regroupements pour la culture biologique peuvent vous aider.

Programme de production par exclusion (filets)

Ce système est couvert par une capsule vidéo et est en démonstration dans une des vitrines de régie à moindres risque du Québec.

D’abord apparue en Europe, la production sous filets est en expansion partout dans le monde et est même devenue une façon classique de produire des pommes dans certaines régions de l’Italie, de la France et de l’Australie. Des études en cours au Québec depuis 2012 ont permis de proposer un système d’exclusion adapté aux conditions québécoises. Le système proposé par l’IRDA vise à empêcher l’entrée des principaux insectes ravageurs et à réduire les infections par les principales maladies du pommier. La production sous filet peut aussi s’avérer la seule option efficace de lutte dans les situations où les insecticides échouent. Les filets anti-insectes proposés ont une durée de vie de 10 ans ou plus et peuvent être admissibles à une aide financière du MAPAQ visant à réduire les risques posés par l’utilisation des pesticides.

 

Pour en savoir plus

Le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) agit comme autorité compétente au nom du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec en vue de:

  • conseiller le ministre sur la reconnaissance d’appellations réservées et l’autorisation de termes valorisants ;
  • tenir des consultations en lien avec la reconnaissance d’une appellation ou l’autorisation d’un terme valorisant ;
  • accréditer les organismes de certification aptes à certifier des produits d’appellation et de vérifier leur fonctionnement ;
  • surveiller l’utilisation des appellations réservées reconnues et des termes valorisants autorisés.

Organismes de certification biologique
Ces organismes certifient comme production « biologique » les pommes produites selon leurs cahiers des charges, conformément aux vérifications effectuées par leur personnel (ex. : vérifications régulières des registres d’épandage). Plusieurs organismes sont actifs au Québec, mais les suivants sont les plus présents en pomiculture. Ils sont reconnus par le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) :

Écocert Canada (anciennement connu sous le nom GarantieBio)
510, rue Saint-Onésime
Lévis (Québec) G6V 5Z4
Téléphone : 1-306-665-9072

Québec Vrai
5365, boulevard Jean-XXIII, bureau 200A
Trois-Rivières (Québec)  G8Z 4A6
Téléphone : 819-693-4646

Courriel : info@quebecvrai.org

Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+)

71 rue Bernier
Victoriaville (Québec) G6P 2P3
Téléphone : 819 758-6401 poste 2784
Courriel: info@cetab.org

Ce centre participe au développement d’une base de données documentaire accessible gratuitement sur Internet. La Biobase est la plus importante base de données francophone sur l’agriculture biologique. Le CETAB+ réalise également plusieurs projets de transfert technologique, de recherche appliquée et de services-conseils.

Filière biologique du Québec
1190B, rue de Courchevel, 4e étage
Lévis (Québec)  G6W 0M6
Téléphone : 581 319-2203

Courriel: info@filierebio.qc.ca

La Filière biologique du Québec est vouée au développement du secteur biologique québécois. QuébecBio est la filiale communication de la Filière biologique du Québec et agit comme éditeur et diffuseur sur le web des messages de la campagne Le Bio d’ici, on a raison d’en parler!

Table de développement de la production biologique du Québec
555, boulevard Roland-Therrien, bureau 100
Longueuil (Québec)  J4H 3Y9
Téléphone : 450-679-0530

Courriel: biologique@upa.qc.ca

Au sein de l’UPA, la Table de développement de la production biologique contribue au développement de l’offre québécoise de denrées biologiques et regroupe syndicats, fédérations et groupes spécialisés de producteurs de concert avec des organismes de soutien, d’éducation et les instances gouvernementales.

Fédération biologique du Canada
12-4475, boulevard Grand
Montréal (Québec)  H4B 2X7
Téléphone : 514-488-6192

Courriel: info@organicfederation.ca

Créée en 2006 par le Comité canadien de la réglementation des produits biologiques, la Fédération biologique du Canada (FBC) a pour but de rallier, consulter et promouvoir les intérêts de tous les acteurs liés à la production biologique.

Centre d’agriculture biologique du Canada
Dalhousie University-Campus des sciences de l’agriculture
C.P. 550
Truro (Nouvelle-Écosse)  B2N 5E3
Téléphone : 902-893-7256

Courriel : oacc@dal.ca

Le Centre d’agriculture biologique du Canada (CABC) mène des recherches sur l’agriculture biologique, assure le transfert de connaissances et fournit des services de vulgarisation pour les agriculteurs biologiques.

Projets pour une agriculture écologique / Ecological Agriculture Projects
Campus Macdonald de l’Université McGill
21 111, rue Lakeshore
Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec)  H9X 3V9
Téléphone : 514-398-7771

Courriel : eapinfo@macdonald.mcgill.ca

Premier centre de documentation québécois sur l’agriculture biologique, on peut y consulter de nombreux dossiers sur les méthodes de lutte contre différents ravageurs des vergers. Plusieurs documents, notamment les synthèses Agro-Bio, sont également offerts en ligne.

Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
Les répondants en agriculture biologique du MAPAQ, répartis dans chaque région, peuvent aussi vous renseigner sur la production biologique. Vous trouverez les coordonnées du conseiller bio de votre région auprès de votre direction régionale.

Le guide Méthodes alternatives de protection des pommiers publié en 2013 par Nature-Action Québec dresse une revue des différentes techniques alternatives connues en pomiculture et applicables au Québec.

 

Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.

Auteurs de la première édition : Daniel Cormier et Gérald Chouinard
Auteurs de la mise à jour 2023 : Daniel Cormier et Francine Pelletier
Dernière mise à jour par les auteurs : 16 mai 2024

 

La production de pommes de qualité selon les principes de la production fruitière intégrée (PFI) nécessite une formation continue et requiert l’apport de services-conseils et d’autres ressources sur une base régulière afin de développer ses connaissances. Que ce soit au niveau local, national ou international, l’acquisition d’information est grandement facilitée par l’accès à Internet. Néanmoins, la formation par le biais des canaux traditionnels que sont les cours, les journées pomicoles et les journées de démonstration reste essentielle car elle permet des échanges plus directs. Enfin la participation d’un pomiculteur à titre de collaborateur à un projet de recherche ou à un réseau d’essais lui offre l’avantage d’être aux premières loges des nouvelles pratiques.

Outre le Guide de Référence en Production Fruitière Intégrée (que vous lisez actuellement), les ressources suivantes sont à votre disposition pour parfaire votre production :

Services de base

Services-conseils non liés 

Les services-conseils non liés (qui ne sont pas associés à d’autres intérêts commerciaux) sont disponibles auprès des réseaux Agriconseils. Ces services sont offerts par des agronomes, des clubs d’encadrement technique ou des clubs agroenvironnementaux.

Les frais de ces conseillers sont remboursés à des taux variables selon les régions et le type de service. Pour plus d’informations, consultez le conseiller du MAPAQ de votre région ou le site web d’Agriconseils.

 

Conseillers du MAPAQ

Les conseillers du MAPAQ offrent un service gratuit pour des conseils de tout genre reliés à la pomiculture : culture, protection, etc. Un conseiller pomicole est affecté par le MAPAQ dans chacune des principales régions pomicoles. Un système d’information saisonnier, soit par téléphone et/ou message écrit (déposé sur Agri Réseau- Arbres fruitiers), est offert par les conseillers du MAPAQ dans les six plus importantes régions pomicoles du Québec. Les messages téléphoniques et écrits du conseiller de chaque région sont mis à jour régulièrement en saison, quotidiennement pendant les périodes critiques. Ces messages sont conçus pour compléter les communiqués du Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP). Les numéros à composer sont publiés en début de saison dans les communiqués du RAP-pommier.  L’accès à une version écrite de ces messages est aussi disponible sur le site Agri-Réseau – Arbres fruitiers.

Communiqués du RAP 

Le RAP publie régulièrement des communiqués (avertissements et bulletins d’information) à l’intention des pomiculteurs durant la saison de croissance. Les avertissements comprennent :

  • des actualités pomicoles (nouvelles homologations, retraits de produits, journées de démonstration, cliniques, vitrines, etc.);
  • un état de la situation dans les différentes régions pomicoles;
  • des prévisions météo et des prévisions de risques pour les insectes, acariens et maladies;
  • des stratégies d’intervention à jour contre les ravageurs, compatibles avec la PFI.

Lorsqu’un sujet d’actualité demande un traitement plus détaillé, le RAP publie un bulletin d’information. Les communiqués du RAP sont diffusés par Internet sur deux plateformes, le portail Agriréseau et la plateforme PFI du Réseau-pommier. Pour être automatiquement informé de chaque parution, vous avez aussi deux choix selon la plateforme (les deux sont gratuits):

L’affiche annuelle Production fruitière intégrée 

Cette affiche couleur présente en détail une sélection de pratiques PFI et des tableaux sur l’efficacité, la toxicité et les effets des pesticides sur les ravageurs et la faune auxiliaire.

De plus, l’affiche contient un programme général de traitements antiparasitaires, lequel précise les noms des produits, les doses utilisables et les principaux conseils d’utilisation recommandés par le Comité de PFI du Réseau-pommier. C’est un outil de référence indispensable à tout pomiculteur!

À chaque année, une version papier de cette affiche est distribuée par courrier à chaque membre par Les Producteurs de pommes du Québec. Une version en ligne est aussi disponible en cliquant ici.

Affiche PFI (source : Agri-Réseau).

Les sites Internet du Réseau-pommier

  • La plateforme PFI – un site web gratuit dédié spécifiquement à la PFI – a été mise en ligne par l’IRDA pour diffuser l’intégralité du Guide de référence en production fruitière intégréeet d’autres contenus exclusifs;
  • Une section du site Agri-Réseau est destinée prioritairement aux pomiculteurs et intervenants québécois de la pomme.

Ces deux sites constituent le point de départ québécois pour la pomiculture et la PFI. Les sites du Réseau-pommier contiennent entre autres :

Le site internet Agrométéo Québec

Le site web Agrométéo Québec a ouvert ses portes à tous en 2015 et il offre depuis un accès additionnel aux prévisions de plusieurs des modèles du logiciel CIPRA ainsi qu’à divers autres outils pour un grand nombre de localités situées dans toutes les zones de production de pommes du Québec, en plus de celles des stations météorologiques du Réseau-pommier. Le site Agrométéo Québec sera remplacé par une nouvelle version disponible à l’adresse suivante : https://agrometeo.solutions-mesonet.org/.

Les informations suivantes sont disponibles sous l’onglet « Pommes » dans le menu « Météo Agricole » du site :

  • prévisions d’apparition, de pic et de fin d’activité pour 17 ravageurs  (tétranyque rouge, punaise terne, hoplocampe, carpocapse, mouche, mineuse,  tordeuses, etc.);
  • sommaires météo hebdomadaires et mensuels (température, précipitations, degrés-jours, et pour certaines stations, vents et humidité relative);
  • observations météo détaillées pour chaque site en temps réel;
  • phénologie de McIntosh pour les stades de développement du pommier.

Si vous visitez le site pour la première fois, ne manquez pas de consulter également les autres sections du site:

  • la section « Observations et prévisions », qui n’est pas dédiée aux pommiers, mais qui donne quand même accès aux observations et prévisions météorologiques pour jusqu’à 200 localités selon les fonctions;
  • l’Atlas agroclimatique, truffé de cartes et de statistiques agroclimatiques actuelles, de même que des projections jusqu’en 2070;
  • la section « Météo agricole », qui offre d’autres informations agrométérologiques d’intérêt.

Publications en format papier ou électronique

Guide d’identification des maladies, insectes et acariens nuisibles et utiles des arbres fruitiers 

Ce guide couleur facilite l’identification des différentes espèces nuisibles et utiles retrouvées dans les vergers. Disponible en version électronique sur la plateforme PFI  et en version papier auprès du CRAAQ.

Charte : Évaluer la maturité des pommes – Test de l’amidon

Cette charte universelle (pour tous les cultivars) est accompagnée de tous les renseignements nécessaires pour effectuer le test de l’amidon à la solution d’iode. La charte permet de suivre l’évolution de la maturation des pommes, d’interpréter les résultats de façon uniforme et de choisir le type d’entreposage le plus approprié pour obtenir des fruits de la meilleure qualité qui soit. La charte est disponible auprès du CRAAQ.

Évaluer la maturité des pommes / charte universelle de maturité des pommes

Brochure : Des haies brise-vent pour réduire la dérive des pesticides en verger (2011) 

Disponible en version électronique auprès des Producteurs de pommes du Québec.

Guide technique : L’implantation d’un verger de pommiers, 2e édition (2023) 

Constituée de 7 fascicules regroupant 12 chapitres et d’une nouvelle version des outils Profitabilité et Calculateur, cette nouvelle édition vise à faciliter la planification et la réalisation de tous les projets d’implantation ou de renouvellement de vergers, en cours et à venir au Québec. Elle met l’accent sur les nouvelles connaissances issues du Réseau d’essais de cultivars et porte-greffes de pommiers (RECUPOM). Cette édition met également en valeur l’évolution des besoins du marché et des connaissances techniques indispensables à la réussite de l’implantation de vergers à haute ou très haute densité. Enfin, on y décrit les modèles d’implantation tenant compte des nouveaux équipements et matériaux et les techniques modernes de conduite des pommiers permettant notamment la mécanisation des opérations.

Guide : Méthodes alternatives de protection des pommiers (2013) 

Disponible en version électronique auprès du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Références économiques – collection Pommes

La collection Pomme s’adresse à tous les producteurs qui souhaitent améliorer la rentabilité de leur verger ou qui veulent transformer leur verger de pommiers standards en verger moyenne ou haute densité.

La collection comprend les feuillets suivants :

  • Pommes – Budget d’exploitation
  • Pommes – Haute densité de conduite à fuseau étroit
  • Pommes – Rendements
  • Pommes de transformation – Prix minima négociés

Brise-vent naturels – Frais d’implantation (2008)

Document numérique disponible auprès du CRAAQ .

Guide de salubrité pour les fruits et légumes (CanadaGAP)

Guide d’identification des mauvaises herbes du Québec (1998)

Guide ontarien : Airblast 101

Un guide technique détaillé sur la pulvérisation pour les vergers. Le site web est en anglais mais vous pouvez télécharger la version 2016 en français.

Guide ontarien : Lutte intégrée contre les ennemis du pommier (2010)

Disponible auprès du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario.

Autres sites Internet de référence

Une liste complète des autres sites d’intérêt pour la PFI serait beaucoup trop longue à dresser et à maintenir à jour. Nous vous présentons ci-dessous notre sélection des sites de référence les plus instructifs, qui contiennent également des liens vers d’autres ressources.

  • Réseau d’essais de cultivars et de porte-greffes de pommiers (RECUPOM) : Les rapport annuels et comptes rendus des projets et activités sont disponibles sur Agri-Réseau et la base de données contenant les résultats de plus de 20 ans d’essais du RECUPOM peut être consultée via le site des Producteurs de pommes du Québec à l’adresse suivante : Base de données RECUPOM.
  • Producteurs de pommes du Québec (PPQ): Vous y trouverez plusieurs documents incluant les différents communiqués concernant la mise en marché des pommes (prix minimum des pommes fraîches et transformées, les inventaires, des informations sur les marchés, les estimations de la récolte, etc). Le site abrite la base de données de RECUPOM qui est entièrement gratuite.

Vous désirez recevoir les infolettres afin d’être informés le plus rapidement possible des activités des PPQ? Contactez-les :

Catherine Dufour, technicienne administrative

450 679-0540 poste 8126

cdufour@upa.qc.ca

Les PPQ proposent aussi un portail grand public (http://www.lapommeduquebec.ca) qui contient, entre autres, une liste des 18 principaux cultivars de pommes disponibles au Québec. Pour chaque cultivar, une description des caractéristiques physiques et sensorielles, la date de maturité ainsi qu’un bref historique sont détaillés.

  • SAgE pesticides : Ce site fournit de l’information détaillée sur les usages agricoles des produits antiparasitaires homologués au Québec et sur les risques pour la santé et l’environnement. Il est possible d’effectuer une recherche à partir de divers paramètres tels que la culture concernée, le type de traitement, l’ennemi visé ou en sélectionnant le nom commercial ou la matière active d’un produit. Cet outil permet de comparer les risques associés aux différents pesticides homologués pour un même usage afin de faire un choix éclairé. Pour la culture de la pomme, les données sur la toxicité des produits sur les espèces utiles, sur leur efficacité potentielle contre les ravageurs ainsi que la classification PFI des produits sont également intégrées à SAgE pesticides et sont mises à jour périodiquement, par l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), en fonction des dernières données disponibles.

logo de SAgE pesticides

  • IRIIS phytoprotection :  ce site contient une banque d’images documentées sur les ennemis des cultures et les problèmes non parasitaires pouvant affecter les plantes cultivées au Québec.

Capsules vidéo

Différentes séries de capsules vidéos sont disponibles en ligne pour aider les producteurs dans leurs opérations :

Outils informatiques

Le logiciel CIPRA 

Ce logiciel permettant le suivi de la météo et la prévision des insectes et des maladies des cultures a été développé par l’équipe de bioclimatologie et modélisation du Centre de recherche et de développement en horticulture (CRDH) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Saint-Jean-sur-Richelieu, en collaboration avec Environnement Canada et l’IRDA. Le module CIPRA pommier donne accès à des modèles prévisionnels pour plus d’une douzaine d’insectes/acariens, (carpocapse de la pomme, charançon de la prune, punaise terne, tordeuse à bandes obliques, etc.), maladies (tavelure et brûlure bactérienne), désordres physiologiques (brunissement vasculaire, échaudure superficielle, échaudure molle, tache amère, etc.) ainsi que pour la phénologie du pommier et les dates de récolte. Basés sur les données météorologiques en temps réel, ces modèles permettent d’évaluer les indices de risque des maladies, le développement des populations d’insectes ravageurs, les périodes d’éclosion des œufs, les pics d’activités, les périodes d’infection, etc. Les prévisions de plusieurs modèles générées par le logiciel CIPRA pour la culture de la pomme sont accessibles via la plate-forme PFI du Réseau-pommier ou via le site Agrométéo Québec.

Le logiciel RIMpro

Ce logiciel offre un outil de prévision et de gestion de la tavelure du pommier et du feu bactérien basé sur des données et des prévisions météorologiques qui permet aux producteurs d’optimiser la protection des pommiers contre les infections. Il a été développé par Marc Trapman de Bio Fruit Advies (Pays-Bas). Cet outil modélise les éjections d’ascospores conduisant ou non à des risques d’infection et identifie, quantifie et cible précisément les périodes à risque et celles pour optimiser l’efficacité des traitements. L’interface RIMpro tient aussi compte des caractéristiques propres au verger qui peuvent influencer les facteurs abiotiques. Si le verger en question n’a pas de station météorologique, les prévisions seront alors estimées via les stations météorologiques les plus près. Le logiciel offre également un nouveau modèle pour l’éclaircissage des fleurs et des fruits qui permet de prévoir l’intensité de l’éclaircissage qui doit être appliqué à une parcelle donnée en prenant en compte différents facteurs. Les prévisions de plusieurs modèles générées par le logiciel RIMpro pour différentes localités sont accessibles via la plate-forme PFI du Réseau-pommier.

Note au sujet des outils en ligne : la disponibilité d’outils informatiques est en pleine expansion. Si vous possédez toutefois un outil informatique pour gérer vos inventaires, assurer la traçabilité ou certifier votre récolte, veillez à ce que l’outil soit à jour et qu’un support soit disponible à cet effet. Certains logiciels (comme CIPRA et RIMpro) sont conçus d’abord pour les spécialistes qui offrent des services aux entreprises pomicoles. En faisant appel aux services de ces spécialistes, vous bénéficiez de leur expertise et des logiciels qu’ils utilisent – une très bonne idée!

Formation et innovation

Les journées pomicoles 

Les journées organisées annuellement par le MAPAQ, Les Producteurs de pommes du Québec et/ou certains services-conseils sont d’excellentes occasions de formation en matière de PFI. La journée pomicole provinciale est tenue annuellement lors des Journées horticoles et grandes cultures à Saint-Rémi, en Montérégie, et des journées de formation se tiennent, au besoin, dans différentes régions pomicoles. Dans chacun de ces événements, vous pourrez vous mettre au fait des dernières avancées de la recherche, parfaire vos connaissances et la gestion de votre entreprise pomicole, écouter des conférenciers du Québec ou de l’étranger, etc.

Les journées de démonstration et portes ouvertes

Les journées de démonstration sont offertes généralement par les centres de recherche comme l’IRDA, le CETAB+, le MAPAQ ou des conseillers du secteur privé. Le RECUPOM (Réseau d’essais de cultivars et de porte-greffes de pommiers du Québec) offre aussi des journées portes ouvertes dans différentes régions pour permettre aux pomiculteurs d’observer les parcelles d’essais en cours.

Les cours, cliniques et autres ateliers 

Des cours et cliniques de formation sont également offerts occasionnellement dans les principales régions pomicoles par le MAPAQ, l’UPA et d’autres intervenants en pomiculture. Parmi les thèmes abordés, qui peuvent varier d’une région à l’autre, vous retrouverez la gestion intégrée des insectes et des acariens, la prévention de la tavelure, la taille des pommiers, l’éclaircissage, la calibration des pulvérisateurs et l’utilisation sécuritaire des pesticides.

Les missions ou visites à l’étranger 

À chaque été, une tournée régionale de plusieurs journées organisée par l’International Fruit Tree Association (IFTA) a aussi lieu dans une région pomicole d’un pays hôte. C’est une excellente occasion d’être informé des pratiques inhérentes aux autres régions du globe et d’échanger avec des pomiculteurs étrangers. D’autres missions ou visites sont organisées sur une base irrégulière, par des intervenants du monde pomicole.

Les projets de recherche et réseaux d’essais

Plusieurs projets de recherche et de développement sont régulièrement réalisés dans les vergers commerciaux dans différentes régions du Québec. Souvent de concert avec les services-conseils, les équipes de l’IRDA et des autres institutions de recherche réalisent des projets en collaboration avec les pomiculteurs intéressés à participer à l’amélioration des pratiques PFI.

Comment participer à ces événements et activités de formation?

Pour être informé des événements disponibles, contactez le conseiller pomicole de votre région ou consultez les sources suivantes :

 

 

Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.

Auteur(e)s de la première édition : Gérald Chouinard, Vincent Philion et Sylvie Bellerose
Auteures de la mise à jour 2023: Francine Pelletier, Stéphanie Gervais et Audrey Charbonneau
Dernière mise à jour par les auteures : 6 juin 2023

 

Ravageurs primaires, secondaires et mineurs : en constant changement

Dans la liste des ravageurs des vergers québécois ci-dessous figurent 6 insectes et acariens ravageurs primaires, 16 ravageurs secondaires et de nombreux ravageurs mineurs.

Les ravageurs primaires sont présents presque partout où sont cultivés des pommiers. Ils occasionnent généralement des pertes appréciables (plus de 10 % en moyenne) à défaut de traitements appropriés.

Les ravageurs secondaires peuvent, selon les situations, causer des pertes en vergers. Par contre, les programmes habituels de traitement ne visent pas prioritairement à les contrôler. Des interventions spécifiques peuvent donc être nécessaires si les populations le justifient. Occasionnellement ou localement, ils peuvent quand même être très dommageables, alors la vigilance s’impose.

Les ravageurs mineurs sont habituellement considérés comme des curiosités, causant ordinairement des dégâts négligeables. Cependant, certaines années ou dans certaines conditions particulières, ils peuvent proliférer davantage et causer localement des pertes. Des méthodes de lutte ne sont pas disponibles pour tous ces ravageurs.

Insectes et acariens ravageurs (en rouge: ravageurs primaires en PFI)

NOM FRANÇAIS NOM LATIN NOM ANGLAIS
Arpenteuse du printemps Paleacrita vernata Spring cankerworm
Arpenteuse d’automne Alsophila pometaria Fall cankerworm
Arpenteuse du tilleul Erannis tiliaria Linden looper
Bupreste du pommier Chrysobothris femorata Flatheaded appletree borer
Carpocapse de la pomme Cydia pomonella Codling moth
Cécidomyie du pommier Dasineura mali Apple leaf (curling) midge
Cérèse buffle Stictocephala bubalus Buffalo treehopper
Chalcis du pommier Torymus varians Apple seed chalcid
Charançon de la pomme Tachypterellus quadrigibbus Apple curculio
Charançon de la prune Conotrachelus nenuphar Plum curculio
Charançon vert pâle Polydrusus impressifrons Pale green weevil
Chenille à bosse rouge Schizura concinna Redhumped caterpillar
Cicadelle blanche du pommier Typhlocyba pomaria White apple leafhopper
Cicadelle de la pomme de terre Empoasca fabæ Potato leafhopper
Cochenille de Comstock Pseudoccus comstocki Comstock mealybug
Cochenille de San José Quadraspidiotus perniciosus San Jose scale
Cochenille ostréiforme Quadraspidiotus ostreæformis European fruit scale
Cochenille virgule Lepidosaphes ulmi Oystershell scale
Enrouleuse trilignée Pandemis limitata Threelined leafroller
Pandemis lamprosana Woodgrain leafroller
Ériophyide du pommier Aculus schlechtendali Apple rust mite
Eupithécie rectangulaire Chloroclystis rectangulata  Green pug moth
Fausse-teigne des bourgeons Recurvaria nanella Lesser brown budworm
Grillon de Fulton Oecanthus fultoni Snowy tree cricket
Hoplocampe des pommes Hoplocampa testudinea European apple sawfly
Livrée d’Amérique Malacosoma americanum Eastern tent caterpillar
Livrée des forêts Malacosoma disstria Forest tent caterpillar
Lygide du pommier Lygidea mendax Apple red bug
Mineuse marbrée Phyllonorycter blancardella Spotted tentiform leafminer
Mineuse des bourgeons du pommier Blastodacna atra Apple pith moth
Mineuse du pommier Lyonetia speculella Apple leafminers
Mouche de la pomme Rhagoletis pomonella Apple maggot
Noctuelle du fruit vert Orthosia hibisci Speckled green fruit worm
Noctuelle d’automne Hyphantria cunea Fall webworm
Orcheste du pommier Orchestes pallicornis Apple flea weevil
Petit carpocapse de la pomme Grapholita prunivora Lesser appleworm
Phytopte du poirier Eriophyes pyri Pear leaf blister mite
Phyllobes Phyllobius sp. Leaf weevils
Pique-bouton bigarré Hedya nubiferana Green budworm
Hedya chionosema Twin-spotted budworm
White-spotted Hedya
Pique-bouton du pommier Spilonota ocellana Eyespotted bud moth
Porte-cases Coleophora sp. Cigar and Pistol casebearers
Psylle du pommier Cacopsylla mali Apple sucker
Puceron de la spirée Aphis spiraecola (citricola) Spirea aphid
Puceron des graminées Rhopalosiphum fitchii Apple grain aphid
Puceron lanigère du pommier Eriosoma lanigerum Woolly apple aphid
Puceron rose du pommier Dysaphis plantaginea Rosy apple aphid
Puceron vert du pommier Aphis pomi Green apple aphid
Punaise à quatre bosses Brochymena quadripustulata Four-humped stink bug
Punaise à trois taches Euschistus tristigmus luridus Dusky stink bug
Punaise brune du pommier Atractotomus mali Apple brown bug
Punaise brune Euschistus servus euschistoides. Brown stink bug
Punaise de la molène Campylomma verbasci Mullein bug
Punaise de la pomme Lygocoris communis Green apple bug
Punaise de l’aubépine Heterocordylus malinus Hawthorn dark bug
Punaise marbrée Halyomorpha halys Brown marmorated stink bug
Punaise terne Lygus lineolaris Tarnished plant bug
Punaise verte Chinavia hilaris Green stink bug
Pyrale du maïs Ostrinia nubilalis European corn borer
Saperde du pommier Saperda candida Roundheaded apple tree borer
Scarabée japonais Popillia japonica Japanese beetle
Scarabée du rosier Macrodactylus subspinosus Rose chafer
Scolyte des arbres fruitiers Scolytus rugulosus Shothole borer
Scolyte noir du Japon Xylosandrus germanus  Black stem borer
Sésie du cornouiller Synanthedon scitula Dogwood borer
Spongieuse Lymantria dispar Gypsy moth
Squeletteuses Psorosina sp. et Choreutis sp. Skeletonizers
Taupins Ctenicera sp. et Agriotes sp. Click beetles
Tenthrède de l’oseille Ametastegia glabrata Dock sawfly
Tétranyque à deux points Tetranychus urticae Twospotted spider mite
Tétranyque rouge (mite rouge) Panonychus ulmi European red mite
Thrips du poirier Taeniothrips inconsequens Pear thrips
Tordeuse à bandes obliques Choristoneura rosaceana Obliquebanded leafroller
Tordeuse à bandes rouges Argyrotaenia velutinana Redbanded leafroller
Tordeuse du bouton du pommier Platynota idaeusalis Tufted apple bud moth
Tordeuse du pommier Archips argyrospila Fruittree leafroller
Tordeuse européenne Archips rosana European leafroller
Tordeuse orientale du pêcher Grapholita molesta Oriental fruit moth
Tordeuse pâle du pommier Pseudexentera mali Pale apple leafroller

 

Maladies (en rouge: maladies primaires en PFI)

NOM FRANÇAIS AGENT CAUSAL NOM ANGLAIS
Alternariose Alternaria alternata Alternaria fruit rot
Alternaria mali Alternaria blotch
Alternaria sp., Cladosporium sp., Epicoccum sp. et autres Moldy core ou core rot
Blanc (oïdium) Podosphaera leucotricha Powdery mildew
Bois caoutchouc ou bois souple du pommier Phytoplasme probable du groupe 16Srlll-B Apple rubbery wood ou ARW
Brûlure bactérienne Erwinia amylovora Fire blight
Chancre européen Nectria galligena European canker
Chancre noir du pommier Botryosphaeria obtusa Black rot (blossom end rot, frogeye leaf spot)
Déclin du poirier Candidatus Phytoplasma pyri (16SrX-C) Pear decline ou PD
Dépérissement nectrien Nectria cinnabarina Nectria twig blight
Jaunisse de l’aster Phytoplasme du groupe 16Srl Aster yellows ou AY
Maladie du plomb Chondrostereum purpureum Silver leaf
Pourriture noire Physalospora obtusa Black rot ou blossom end rot
Pourriture du calice Sclerotinia sclerotiorum Calyx-end rot
Pourriture grise ou pourriture sèche de l’oeil Botrytis cinerea Dry eye rot ou gray mold
Pourriture du collet Phytophthora cactorum Collar rot
Tache ocellée Physalospora obtusa Frogeye leaf spot
Tavelure du pommier Venturia inaequalis Apple scab
Tumeur du collet Agrobacterium tumefaciens Crown gall
Armillaire couleur de miel Armillaria mellea Armillaria root rot
Chancre de l’anthracnose Pezicula malicorticis Apple anthracnose
Chancre nectrien Nectria galligena Nectria canker
Rouille-tumeur du genévrier Gymnosporangium juniperi-virginianae Cedar apple rust
Rouille-tumeur du cognassier Gymnosporangium clavipes Quince rust
Rouille-tumeur de l’aubépine Gymnosporangium globosum American hawthorn rust
Pourriture amère Colletotrichum acutatum Bitter rot
Colletotrichum gloeosporioides Glomerella leaf spot
Pourriture blanche Botryosphaeria dothidea White rot
Moucheture et tache de suie Schizothyrium pomi Flyspeck
Peltaster fructicola Sooty blotch
Leptodontium elatius Sooty blotch
Geastrumia polystigmatis Sooty blotch
Moisissure bleue Penicillium expansum Blue mold
Mucor piriformis Mucor rot

Mammifères nuisibles

NOM FRANÇAIS NOM LATIN NOM ANGLAIS
Campagnol des champs (mulot) Microtus pennsylvanicus pennsylvanicus Meadow vole ou field mouse
Cerf de Virginie (chevreuil) Odocoileus virginianus White-tailed deer
Lapin à queue blanche Sylvilagus floridanus Eastern cottontail
Lièvre d’Amérique Lepus americanus Snowshoe hare
Marmotte commune Marmota monax Woodchuck (Groundhog)
Porc-épic d’Amérique Erethizon dorsatum American porcupine

 

Virus
NOM FRANÇAIS AGENT CAUSAL NOM ANGLAIS
Virus de la mosaïque du pommier ApMV Apple mosaic virus
Virus de la nécrose du point de greffe du pommier TmRSV / ToRSV Apple union necrosis and decline virus
Virus des taches chlorotiques du pommier ACLSV Apple chlorotic leaf spot virus
Virus du bois strié du pommier ou virus du bois cannelé du pommier ASGV Apple stem grooving virus
Bois strié du pommier ASPV Apple stem pitting virus

Autres ravageurs

NOM FRANÇAIS NOM LATIN NOM ANGLAIS
Corneille d’Amérique Corvus brachyrhynchos American crow
Dindon sauvage Meleagris gallopavo Wild turkey
Durbec des sapins (gros-bec des pins) Pinicola enucleator Pine grosbeak
Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris European starling
Gélinotte huppée (perdrix) Bonasa umbellus Ruffed grouse
Nématodes parasites des racines Pratylenchus sp. Root lesion nematodes

 

Cette fiche est une mise à jour de la fiche originale du Guide de référence en production fruitière intégrée à l’intention des producteurs de pommes du Québec 2015. © Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. Reproduction interdite sans autorisation.

Auteur de la première édition : Gérald Chouinard et Sylvie Bellerose
Auteures de la mise à jour 2023 : Francine Pelletier, Stéphanie Gervais et Audrey Charbonneau
Dernière mise à jour par les auteures : 6 mai 2023

 

Principaux insectes prédateurs et parasites

NOM DU GROUPE EXEMPLES DANS LES VERGERS EFFICACITÉ PRINCIPALE CONTRE
Acariens phytoséiides Neoseilus (=Amblyseius) fallacis et Typhlodromus caudiglans Tétranyques et ériophyides
Acariens stigmaéides Agistemus fleschneri et Zetzellia mali Tétranyques et ériophyides
Autres acariens prédateurs Allothrombium sp. Acariens et pucerons
Balaustium sp. Acariens et cochenilles
Anystis baccarum Tétranyques et cicadelles
Araignées à toile Araniella displicata et Enoplognatha ovata Tétranyques et tordeuses
Araignées errantes Eris militaris, Xysticus punctatus et Philodromus praelustris Tétranyques et tordeuses
Cécydomyies Aphidoletes aphidimyza Pucerons
Feltiella sp. Acariens
Chrysopes Chrysoperla carnea Insectes et acariens variés
Hémérobes Hemerobius humilinus Insectes et acariens variés
Coccinelle à sept points Coccinella septempunctata Pucerons, chenilles, cochenilles et acariens
Coccinelle asiatique Harmonia axyridis Pucerons, chenilles, cochenilles et acariens
Coccinelle à quatorze points Propylea quatuordecimpunctata Pucerons
Coccinelle Stethorus Stethorus punctillum Acariens
Guêpes braconides Pholetesor sp. Mineuse marbrée
Macrocentrus linearis, Meteorus trachynotus Tordeuses (TBO)
Ascogaster carpocapsae Carpocapse de la pomme
Praon sp. Binodoxys sp, Ephedrus sp., Aphidius sp. Pucerons
Guêpes chalcides Sympiesis sp. Mineuses et pucerons
Aphelinus mali Puceron lanigère
Colpoclypeus florus Tordeuses (TBO)
Trichogramma sp. Tordeuses et carpocapse (œufs)
Telenomus sp Pentatomides (œufs)
Polynema sp Cérèse buffle (œufs)
Guêpes ichneumons Apophua sp, Itoplectis sp., Gambrus sp. Tordeuses et mineuses
Lathrolestes ensator Hoplocampe du pommier
Mouches tachinaires Actia interrupta, Nilea erecta Tordeuses
Istocheta aldrichi,   Scarabée japonais
Perce-oreille européen Forficula auricularia Insectes et acariens variés
Punaises anthocorides Anthocoris sp. et Orius sp. Acariens, pucerons, cochenilles et cicadelles
Punaises mirides prédatrices Hyaliodes vitripennis,Campylomma verbasci, Atractotomus mali et Acariens et pucerons
Pilophorus perplexus
Punaises pentatomides prédatrices Podisus maculiventris Tordeuses et punaises
Punaises assassines Sinea diadema, Zelus socius et Phymata pennsylvanica Insectes et acariens variés
Punaises demoiselles Nabicula subcoleoptrata Insectes et acariens variés
Syrphes / mouches à fleur Bacca, Syrphus, etc. Pucerons
Thrips prédateurs Leptothrips mali Acariens

 

 

Principaux micro-organismes bénéfiques

NOM DU GROUPE EXEMPLES DANS LES VERGERS EFFICACITÉ PRINCIPALE CONTRE
Bactéries entomopathogènes Bacillus thuringiensis var kurstaki Lépidoptères (chenilles)
Bacillus thuringiensis var aizawai
Bacillus sp. Espèces variées d’insectes
Champignons antagonistes Microsphaeropsis sp. et Athelia bombacina Tavelure du pommier
Champignons entomopathogènes Metarhizium anisopliae et Beauveria bassiana Insectes variés
Nématodes entomopathogènes Steinernema sp. et Heterorhabditis sp. Insectes variés
Virus entomopathogènes Granulose du carpocapse Carpocapse de la pomme
Polyhédrose de la tordeuse Tordeuse à bandes obliques

 

Oiseaux et mammifères utiles

NOM DU GROUPE EXEMPLES DANS LES VERGERS EFFICACITÉ PRINCIPALE CONTRE
Animaux de compagnie Chiens, chats, etc. Cerfs, campagnols et autres rongeurs
Chauves-souris Plusieurs espèces Insectes variés
Hirondelles Hirondelle noire, hirondelle bicolore et hirondelle des granges Insectes variés
Oiseaux de proie Hiboux, aigles, buses et faucons Petits mammifères (rongeurs)

 

Pollinisateurs

NOM FRANÇAIS EXEMPLES DANS LES VERGERS NOM ANGLAIS
Abeille domestique Apis mellifera Honey bee
Abeilles fouisseuses Andrena sp. Andrenid bees
Abeilles de la sueur Lasioglossum sp. Halictid bees
Bourdons Bombus sp. Bumble bees
Abeilles maçonnes Osmia sp. Mason bees
Abeilles découpeuses Megachile sp. Leafcutting bees
Abeilles plâtrières Colletes sp. Plasterer bees
Abeilles à longues antennes Melissodes sp. Digger bees
Syrphes / mouches à fleur Syrphidae Hover flies

 

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