Venturia inaequalis (Cooke) G. Wint.
Apple scab icône feuillesicône feuillesicône feuillesicône pommesicône pommesicône pommesicône poussesicône pousses

tavelure du pommier (feuille)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tavelure du pommier (feuille)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tavelure du pommier (feuille)

C (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tavelure du pommier (fruit)

D (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tavelure du pommier (fruit)

E (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Pommier.

Symptômes

Sur les feuilles, les jeunes lésions sont brun velouté à vert olive et ne sont pas clairement délimitées. Dans les vergers commerciaux, on ne les remarque souvent qu’après la chute des pétales (A). On peut compter quelques lésions à plusieurs centaines de lésions par feuille, selon la saison et la sensibilité de la variété. Les lésions les plus âgées sont habituellement surélevées, ce qui crée des renfoncements sous la feuille; elles sont vert foncé à gris ou brun et sont nettement délimitées (B, C). Les feuilles gravement infectées ont tendance à s’enrouler, à se ratatiner et à tomber. Lorsqu’elles sont jeunes, les lésions des fruits ressemblent aux lésions foliaires (D). Même si toute la surface du fruit peut être infectée, les lésions sont souvent regroupées à l’extrémité apicale du fruit (autour de l’œil). À mesure que les lésions vieillissent, elles brunissent et prennent un aspect liégeux caractéristique de la maladie (E).

Répartition

Maladie commune dans toutes les régions fruitières de l’est de l’Amérique du Nord, souvent moins nuisible et plus facile à combattre dans les régions arides ou relativement chaudes et durant les années sèches.

Maladies et troubles similaires

La tavelure est l’une des maladies les plus communes du pommier et est habituellement facile à distinguer des autres maladies. Les vieilles lésions présentes à la fin de l’été et à l’automne, particulièrement dans les vergers traités, peuvent cependant être confondues avec les symptômes d’autres maladies, à cause de l’absence de sporulation vert olive visible.

Moyens de lutte

L’agent pathogène de la tavelure passe l’hiver dans la litière de feuilles sous forme de petites fructifications noires appelées pseudothèces. Les ascospores, qui constituent l’inoculum primaire, se forment au printemps et sont libérées par temps pluvieux. Les ascospores peuvent être émises dès le stade de la pointe verte, mais leur libération maximale coïncide habituellement avec la floraison. Le principal moyen de lutte contre la tavelure du pommier est l’application de fongicides à partir du stade de la pointe verte jusqu’au milieu de l’été. L’élimination de la litière de feuilles à l’automne par déchiquetage ou par application de substances chimiques comme l’urée qui accélèrent le processus de dégradation permet de réduire l’inoculum primaire. La gravité de l’infection dépend de la résistance inhérente de la variété. Les variétés Cortland, McIntosh, Paula Red et Crispin sont extrêmement sensibles à la maladie, alors que les variétés Delicious, Empire, Gala, Golden Delicious, Ida Red et Spartan le sont modérément. Parmi les variétés résistantes figurent Goldrush, Enterprise, Florina, Liberty, Jonafree, Macfree, Novamac, Nova Easygro, Prima, Priscilla, Sundance, Scarlet O’Hara et William’s Pride.

Peltaster fructicola Johnson, Sutton & Hodges
Leptodontium elatius (G. Mangenot) De Hoog
Geastrumia polystigmatis Batista & M.L. Farr
et autres champignons
Sooty blotch icône pommesicône pommesicône pommes

tache de suie (pommes)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

tache de suie (pomme)

B (photo : Thomas Burr – Cornell University)
Hôtes

Pommier, poirier.

Symptômes

La tache de suie et la moucheture (Schizothyrium pomi) s’observent sur le même fruit et n’affectent que sa peau (A). La tache de suie se manifeste par l’apparition de diverses nuances de vert olive à la surface du fruit. Le champignon forme des colonies de formes diverses : certaines sont presque circulaires et sont nettement délimitées, alors que d’autres sont grandes et ont une forme irrégulière et des contours flous (B). Ces variations sont attribuables à l’interaction entre les différentes espèces de champignons en cause et les conditions environnementales, plus particulièrement la température et l’humidité relative.

Répartition

La tache de suie et la moucheture surviennent presque partout où on cultive des pommiers. Les deux maladies se produisent souvent ensemble et sont surtout nuisibles dans les régions humides et relativement chaudes.

Maladies et troubles similaires

Les colonies du champignon causant la moucheture forment des groupes distincts de fructifications noires lustrées à la surface du fruit. Le nombre de colonies ou de « mouchetures » varie de quelques-unes à plus d’une cinquantaine par groupe.

Moyens de lutte

Le principal moyen de lutte contre la tache de suie et la moucheture est l’application de fongicides de la mi-juin au mois d’août. Par ailleurs, l’émondage estival des arbres et la tonte régulière du gazon, qui contribuent à réduire l’humidité dans le verger et à accélérer l’assèchement des fruits en surface, permettent de réduire la pression exercée par la maladie. De plus, l’enlèvement des framboisiers et autres ronces en périphérie du verger réduit les sources externes d’inoculum.

Schizothyrium pomi (Mont. : Fr.) Arx
Flyspeck icône pommesicône pommesicône pommes

moucheture (pommes)

A (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)

moucheture (pommes)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Pommier, poirier.

Symptômes

La moucheture et la tache de suie s’observent sur le même fruit et n’affectent que sa peau (A). Les colonies du champignon causant la moucheture forment des groupes distincts de fructifications noires lustrées à la surface du fruit (B). Le nombre de colonies ou de « mouchetures » varie de quelques-unes à plus d’une cinquantaine par groupe.

Répartition

La moucheture et la tache de suie surviennent presque partout où on cultive des pommiers. Les deux maladies se produisent souvent ensemble et sont surtout nuisibles dans les régions humides et relativement chaudes.

Maladies et troubles similaires

La tache de suie se manifeste par l’apparition de diverses nuances de vert olive à la surface du fruit. Le champignon forme des colonies de formes diverses : certaines sont presque circulaires et nettement délimitées, alors que d’autres sont grandes, de forme irrégulière et ont des contours flous.

Moyens de lutte

Le principal moyen de lutte contre la moucheture et la tache de suie est l’application de fongicides de la mi-juin au mois d’août. Par ailleurs, l’émondage estival des arbres et la tonte régulière du gazon, qui contribuent à réduire l’humidité dans le verger et à accélérer l’’assèchement des fruits en surface, permettent de réduire la pression exercée par la maladie. De plus, l’enlèvement des framboisiers et autres ronces en périphérie du verger réduit les sources externes d’inoculum.

Chondostereum purpureum (Pers. : Fr.) Pouzar
Silver leaf icône tronc et branches

maladie du plomb (arbre)

A (photo : Thomas Burr – Cornell University)

maladie du plomb (tronc)

B (photo : William Turechek – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service)
Hôtes

Pommier, abricotier, cerisier, nectarinier, pêcher, poirier, prunier.

Symptômes

Le symptôme caractéristique de cette maladie est l’aspect argenté que prend le feuillage des arbres (A). Au départ, seulement une ou deux branches principales peuvent être touchées, mais l’arbre entier finit par être atteint. En cas d’infection grave, il arrive que les feuilles s’enroulent vers le haut. Chez le pommier, les symptômes se manifestent habituellement peu de temps après la chute des pétales. Les symptômes progressent durant plusieurs saisons, et l’arbre dépérit lentement avant de mourir. Dans certains cas, les branches maîtresses touchées peuvent se rétablir et ne plus présenter de symptômes dans les années subséquentes. Le duramen de l’arbre est habituellement taché de brun. À l’automne, les fructifications du champignon (basidiocarpes) apparaissent à la surface des branches maîtresses mortes ou gravement infectées ou sur le tronc (B).

Répartition

Maladie répandue; champignon infectant de nombreux hôtes.

Maladies et troubles similaires

L’aspect argenté du feuillage est un symptôme que cette maladie est la seule à provoquer.

Moyens de lutte

Les blessures de taille offrent une voie d’accès aux spores qui sont libérées par les basidiocarpes durant les périodes pluvieuses. Ces blessures sont sensibles à l’infection pendant une semaine environ. Les arbres en conditions de stress sont particulièrement vulnérables à l’infection. Une fertilisation et un drainage adéquats contribuent donc à réduire la fréquence de la maladie. Il faut éliminer les arbres infectés avant la production de basidiocarpes, afin de réduire la pression de l’inoculum. Il n’existe pas de moyen de lutte chimique pratique permettant de prévenir l’infection.

Leptothrips mali (Fitch)    Thysanoptera : Thripidae
Black hunter icône puceronsicône cicadellesicône oeufsicône acariens (oeufs et formes mobiles)icône cochenilles
Tous les stades 2–3 générations
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

Thrips noir du pommier (adulte)

A (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)

Thrips noir du pommier (nymphe)

B (photo : Mid-Atlantic Orchard Monitoring Guide)
Caractéristiques

L’adulte est noir-bleu; son corps est étroit et se termine par une pointe aigüe (A), et ses ailes sont argentées et fixées sur le dessus de l’abdomen. La larve est presque transparente à sa sortie de l’œuf, mais devient rapidement marron foncé au fil de sa maturation (B).

Situation

Les adultes ayant hiverné redeviennent actifs au printemps et commencent à chercher des proies parmi les bourgeons, les feuilles et les fleurs de la plupart des arbres fruitiers. Les populations croissent lentement, car chaque femelle pond seulement un ou deux œufs.

bonhomme sourire (peu ou pas toxique) Cette espèce est le thrips prédateur ayant la plus grande importance économique dans l’est de l’Amérique du Nord. Elle est solitaire mais très active et se nourrit principalement du tétranyque rouge (Panonychus ulmi), du tétranyque à deux points (Tetranychus urticae) et de l’ériophyide du pommier (Aculus schlechtendali).

 
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Guêpes braconides

Hymenoptera : Braconidae
Braconid parasitic wasps icône larvesicône puceronsicône cochenilles

Guêpes chalcides

Hymenoptera : Chalcididae
Chalcid parasitic wasps icône larvesicône puceronsicône cochenilles
Adulte Nombre de générations variant selon l’espèce
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

mineuse marbrée (nymphe parasitée)

A (photo : Bernard Drouin – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

guêpes braconides (adulte)

B (photo : Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada

puceron (adulte parasité)

C (photo : Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada

guêpes braconides (adulte)

D (photo : Scott Bauer – United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service
Caractéristiques

Ces guêpes parasites sont petites et brunes ou noires. Les espèces sont difficiles à différencier les unes des autres; toutefois, les guêpes chalcides se distinguent par leurs tibias postérieurs (troisième segment des pattes) très dilatés. Elles possèdent deux paires d’ailes membraneuses et des antennes segmentées; la tête, le thorax et l’abdomen sont bien distincts. Les femelles portent souvent un ovipositeur en forme d’aiguille au bout de l’abdomen. Elles sont inoffensives pour l’humain.

bonhomme triste (modérément toxique) Ces guêpes sont extrêmement sensibles à la plupart des insecticides à large spectre.

Situation

Ces guêpes parasites s’attaquent à de nombreux insectes nuisibles, notamment le puceron vert du pommier (Aphis pomi), le puceron lanigère du pommier (Eriosoma lanigerum), les chenilles de la mineuse marbrée (Phyllonorycter blancardella) et de la tordeuse à bandes obliques (Choristoneura rosaceana) et les œufs du carpocapse de la pomme (Cydia pomonella). La femelle pond ses œufs dans le corps de l’hôte, que les larves dévorent ensuite de l’intérieur.

bonhomme sourire (peu ou pas toxique) Pholetesor ornigis (Weed), guêpe braconide, s’attaque à la mineuse marbrée (A). Macrocentrus linearis (Nees) (B) est un parasitoïde de la tordeuse à bandes obliques. Les pucerons (C) peuvent être victimes de nombreuses guêpes, notamment du genre Praon (D).

 
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Hymenoptera : Ichneumonidae
Ichneumonid parasitic wasps icône larvesicône puceronsicône cochenilles
Adulte Nombre de générations variant selon l’espèce
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

guêpes ichneumones (adulte)

A (photo : Bernard Drouin – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

guêpes ichneumones (adulte)

B (photo : Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada
Caractéristiques

Les espèces représentatives de ce groupe, notamment celles du genre Gambrus (A) et Itoplectis conquisitor (Say) (B), sont plus grosses que les autres guêpes parasites. Leur corps est étroit, et leur tête, leur thorax et leur abdomen sont bien distincts. Elles ont deux paires d’ailes membraneuses et de longues antennes segmentées. La femelle porte au bout de l’abdomen un ovipositeur en forme d’aiguille qui est aussi long ou plus long que son corps. Elles sont inoffensives pour l’humain.

bonhomme triste (modérément toxique) Ces guêpes sont extrêmement sensibles à la plupart des insecticides à large spectre.

Situation

La plupart des ichneumons sont des parasitoïdes des chenilles. La femelle pond ses œufs dans le corps d’un hôte, que les larves dévorent ensuite de l’intérieur.

 
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Actia interrupta (Curran)    Diptera : Tachinidae
Nilea erecta (Coquillett)    Diptera : Tachinidae
Hemisturmia parva (Bigot)    Diptera : Tachinidae
Tachinid flies icône larves
Larve et adulte Nombre de générations variant selon l’espèce
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

mouches tachinaires (adulte et pupe)

A (photo :Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada)
Pupe de Actia interrupta à gauche; mouche tachinaire adulte au centre; larve de tordeuse à bandes obliques à droite.
Caractéristiques

L’adulte est semblable à une mouche domestique, mais il est recouvert de poils raides (A). La larve a l’aspect d’un petit asticot et se nourrit à l’intérieur des chenilles et autres insectes qui lui servent d’hôtes. La femelle pond ses œufs sur le dos de plusieurs espèces de chenilles, dont la tordeuse à bandes obliques (Choristoneura rosaceana) (A), et de punaises ainsi que sur le cocon de la livrée des forêts (Malacosoma disstria). Des pupes de Actia interrupta (A) peuvent souvent être observées sur les feuilles, à côté de chenilles mortes de la tordeuse à bandes obliques.

Situation

Plusieurs espèces sont communes dans les vergers et peuvent considérablement réduire les populations de chenilles si elles ne sont pas touchées par les pesticides. Leur abondance varie d’une année à l’autre, au moins dans une certaine mesure en fonction des conditions météorologiques.

 
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Abeilles

Hymenoptera : Apidae
Bees icône nectar, pollen (pollinisateurs)

Bourdons

Hymenoptera : Apidae
Bumble bees icône nectar, pollen (pollinisateurs)
Stades actifs 1 génération
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

bourdons (adulte)

A (photo : Léo-Guy Simard – Agriculture et Agroalimentaire Canada)

abeilles (adulte)

B (photo : Charles Vincent – Agriculture et Agroalimentaire Canada
Caractéristiques

Les principales espèces sont les abeilles domestiques et les bourdons. Les bourdons, par exemple du genre Bombus (A), ont un corps robuste, noir et recouvert de poils pouvant prendre différentes couleurs (jaune, orange, noir ou blanc). Les abeilles domestiques, par exemple de l’espèce Apis mellifera L. (B), sont plus fines; elles sont poilues et ont un corps brun doré avec des anneaux jaunes sur l’abdomen.

Situation

Insectes pollinisateurs.

Espèces semblables

Les abeilles peuvent être confondues avec certaines guêpes, mais ces dernières sont plus foncées et ne sont pas poilues. Les abeilles charpentières peuvent être prises pour des bourdons, mais leur dos et leur abdomen sont presque entièrement exempts de poils.

bonhomme sourire (peu ou pas toxique) Il existe d’autres familles d’abeilles couramment observées (Megachilidae, Halictidae, Andrenidae, Colletidae, Anthophoridae, etc.)

bonhomme triste (modérément toxique) Ces hyménoptères sont très sensibles aux insecticides, particulièrement ceux à large spectre d’action.

 
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Diptera : Syrphidae
Hover flies icône puceronsicône puceronsicône larvesicône cochenillesicône nectar, pollen (pollinisateurs)
Stades actifs Nombre de générations variant selon l’espèce
Pré-bouton rose Bouton rose Floraison Calice Début été Mi-été Pré-​récolte

syrphes (adulte)

A (photo : Bernard Drouin – Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec)

syrphes (œuf)

B (photo : New York State Agricultural Experiment Station)

syrphes (larve)

C (photo : New York State Agricultural Experiment Station)
Caractéristiques

L’adulte est une mouche ayant la coloration d’une guêpe et faisant souvent du vol stationnaire (A). Les œufs sont blancs et portent un motif pointillé en relief (B). La larve (C) est un asticot de couleur variable (gris, jaune, orange, vert ou combinaison de ces couleurs). Elle se rencontre au milieu de colonies de pucerons, cohabitant souvent avec d’autres prédateurs tels que les cécidomyies (Aphidoletes sp.)

bonhomme triste (modérément toxique) Les syrphes sont sensibles à plusieurs insecticides à large spectre, particulièrement ceux de la famille des organophosphates.

Situation

De nombreuses espèces ont été observées dans les vergers de pommiers. Les syrphes jouent à la fois le rôle de pollinisateurs (adultes) et de prédateurs (larves).

bonhomme sourire (peu ou pas toxique) Les syrphes aident à maintenir les populations de pucerons à de faibles niveaux.

Espèces semblables

Les syrphes peuvent être confondus avec certaines guêpes, mais ils ont les yeux plus gros, une « taille » moins fine et une seule paire d’ailes. Les guêpes ont deux paires d’ailes, sont généralement plus grosses et ont un dard.

 
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